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éditions labor et fides

  • Un livre monde

    Thomas Römer,la bible qu'est-ce que ça change,éditions Labor et Fides,Pour son centenaire, les éditions Labor et Fides publient des essais courts et synthétiques sur des sujets psychologiques (la culpabilité de Lytta Bassett) ou des objets religieux comme avec la Bible, qu'est-ce que ça change, de l'émérite Thomas Römer.
    Les textes des trois monothéismes sont abordés selon leur contexte historico-critique et l'auteur démythifie en particulier le sacré du canon biblique , lui préférant le raisonnement logico-déductif à la pensée magique. Cela ne l'empêche nullement de relire la Bible à chaque fois émerveillé mais pas comme si elle avait été écrite pour chacun d'entre ses lecteurs à travers siècles (comme il est dit du Coran). Nombreux sont ses auteurs/copistes/traducteurs tant chacun y laisse trace ou inclinaison. Au final il existe autant d'interprétations que de réfutations à sa lecture et cette bibliothèque source, partie d'un petit peuple, touche en nombre par sa variété de styles et de thématiques.
    La lecture de l'ouvrage est intelligente, érudite et foisonnante de tiroirs-meuble comme une vision kaléidoscopique de l'ensemble. Le judéo-christianisme y est vivifié malgré l'absence de la figure ou de l'identité messianique, ce qui est en soi une prouesse.

  • Effet de loupe

    Culpabilite.jpgAvec Culpabilité, paralysie du cœur, les éditions Labor et Fides rééditent pour son centenaire, un texte classique de Lytta Basset.
    Elle dissèque avec minutie le processus culpabilisant, qui flirte avec le perfectionnisme, et développe son aspect pathogène lorsqu'il entrave la relation ou la communication. C'est ce degré élevé de culpabilité qu'elle amplifie dans un second temps, comme une thèse philosophico-théologique, dans la lignée du protestantisme. Retenons que le sentiment auto-culpabilisant emplit l'espace relationnel et freine voire paralysie le cœur dans son "donne", son lien avec Dieu et rompt le "corps-don".
    L'ouvrage est globalement très érudit et bien ficelé, en prenant appui sur ce que la Bible condamne à demi-mot. La compréhension du mécanisme est ici toute intellectuelle mais élude le processus de guérison émotionnel par abréaction. Sans tomber dans des techniques de développement personnel, l'auteur, qui note à juste titre l'abandon confessionnel généralisé, aurait pu évoquer la piste de la psychologie des profondeurs, parmi d'autres..

  • L'Autre e(s)t Tout

    Coup de Chœur Spiritualité

     

    Ton souffle dans mon ventre

    Berce mon corps tout entier

    Comme celui d'un nouveau-né (p.70)

     

    tresca.jpgLes éditions Labor et Fides publient “Vivre l'aube”, de Marie Tresca. Consacrée, c'est lors d'un ermitage, dans le silence, la solitude et la contemplation, que ces 93 notes, poésies (?), koans (?) lui ont été comme révélés.

    Dans un style sobre et simple, magnifiquement mis en espace par l'éditeur, elle dévoile l'intime d'une relation véritablement vécue au tréfonds d'elle-même.

    Cela, cette matière ignée, est une nourriture spirituelle, sourcée. Juste et bon, ce petit recueil dans lequel la beauté Se contemple.

    Pour qui sait tendre l'oreille le témoignage est sidérant. Marie Tresca évoque le double en soi (le Christ pour les Chrétiens) qui est degré de vie, avance l'hypothèse d'un enfantement en souffle et rythme, ose le terme de résurrection dans le sein des fidèles d'Amour.

    Qu'a t'elle à nous dire encore ? Que le silence précède le Verbe, que le vide est plénitude, et que l'invisible (écrit “Un-visible”) est Plan...

    Joie que cette lecture qui passerait presque inaperçue dans la multitude des parutions.

    Révolution et actualisation de l'évangile même puisque cette bonne nouvelle annonce l'éternité ici et maintenant et le ciel sur la terre, soit l'antique promesse à l’œuvre contenue là-dehors et au-dedans de ce livre. Fulgurant !

     

    Je Te devine à mon cœur qui s’emballe

    On dirait que Tu joues du tambourin

    Pour fêter la Vie

    Ou les noces du Ciel et de la terre ? (p.30)