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solitude

  • L’oiseau persifleur

    Un oiseau su mon épaule , Sibylle Delacroix, éditions Mijade, école maternelle, solitude, confaince en soi, mai 2022« Pour la rentrée, Maman avait tout prévu et rangé dans mon nouveau cartable ».

    Il est si mignon ce petit oiseau. Pas farouche du tout puisqu’il se pose sur l’épaule de l’enfant. Tout autour, les couleurs sont pastel mais le volatile est jaune et orange pétant. C’est sûr, tout le monde va être fasciné par cet étrange oiseau apprivoisé le jour de la rentrée. L’enfant a hâte de se faire de nouveaux amis. Sibylle Delacroix nous dévoile l’histoire d’Un oiseau sur mon épaule aux éditions Mijade, tout en douceur. Sur le dessin, les nouveaux élèves (rentrent-ils à l’école maternelle ?) sont tous mignons avec leurs petits cartables, leurs beaux habits et leurs tendres sourires un peu timides. On s’attend à une histoire de découverte autour d’un animal craquant et chantant. Sauf que l’oiseau n’est pas si merveilleux …

    « Je l’ai laissé, je pensais qu’on allait enfin me remarquer »

    Sa mélodie est lancinante, pourtant le volatile ne chante pas mais parle, parle sans cesse et donne son avis sur tout ! L’enfant n’ose plus aller vers ses camarades et écoute ce que dit l’oiseau dès qu’il est à l’école. L’autrice et dessinatrice utilise une belle métaphore sous des couleurs vives pour parler de la difficulté d’aller vers les autres, de se sentir à sa place et d’avoir confiance en soi dès le plus jeune âge. Ici la peur, le sentiment d’être rejeté ou de ne pas être à la hauteur accapare l’enfant et l’empêche de vivre. Heureusement Sibylle Delacroix lui apporte la solution sous les traits d’une petite camarade qui n’a pas l’intention de le laisser tomber. Une belle manière de retrouver le chemin de l’altérité, de l’amitié et de l’apaisement avant d’entamer le long chemin vers la confiance en soi.

    « Je semblais bien être la seule à l’entendre »

    Un livre à lire avec les enfants dès l’âge de 4 ans et à utiliser dans les écoles maternelles ou en primaire.

    Image: Mijade éditions

  • L'Autre e(s)t Tout

    Coup de Chœur Spiritualité

     

    Ton souffle dans mon ventre

    Berce mon corps tout entier

    Comme celui d'un nouveau-né (p.70)

     

    tresca.jpgLes éditions Labor et Fides publient “Vivre l'aube”, de Marie Tresca. Consacrée, c'est lors d'un ermitage, dans le silence, la solitude et la contemplation, que ces 93 notes, poésies (?), koans (?) lui ont été comme révélés.

    Dans un style sobre et simple, magnifiquement mis en espace par l'éditeur, elle dévoile l'intime d'une relation véritablement vécue au tréfonds d'elle-même.

    Cela, cette matière ignée, est une nourriture spirituelle, sourcée. Juste et bon, ce petit recueil dans lequel la beauté Se contemple.

    Pour qui sait tendre l'oreille le témoignage est sidérant. Marie Tresca évoque le double en soi (le Christ pour les Chrétiens) qui est degré de vie, avance l'hypothèse d'un enfantement en souffle et rythme, ose le terme de résurrection dans le sein des fidèles d'Amour.

    Qu'a t'elle à nous dire encore ? Que le silence précède le Verbe, que le vide est plénitude, et que l'invisible (écrit “Un-visible”) est Plan...

    Joie que cette lecture qui passerait presque inaperçue dans la multitude des parutions.

    Révolution et actualisation de l'évangile même puisque cette bonne nouvelle annonce l'éternité ici et maintenant et le ciel sur la terre, soit l'antique promesse à l’œuvre contenue là-dehors et au-dedans de ce livre. Fulgurant !

     

    Je Te devine à mon cœur qui s’emballe

    On dirait que Tu joues du tambourin

    Pour fêter la Vie

    Ou les noces du Ciel et de la terre ? (p.30)