Waltraud Verlaguet, médecin et théologienne protestante, mène l'enquête pour les éditions l'Hamattan, dans Quand la Vierge commence à lire - la lecture féminine au miroir de Marie.
Cette analyse historico-sociale et artistico-religieuse d'ampleur est synthétisée et condensée avec brio dans ce court ouvrage de 100 pages, agrémenté et embelli de nombreuses œuvres d'art.
Le Moyen-Age voit la Vierge représentée lisant, laissant supposer une origine pieuse à la lecture féminine. Mais Waltraud Verlaguet penche plutôt pour une influence de nobles dames germaniques instruites dès le 12ème siècle au Nord de l'Europe (comme Hadevij d'Anvers).
Quand Marie se munit d'un livre, l'église confine en même temps (obscurantisme oblige) la femme dans une sphère plus privée, l'imaginant disposer de plus de temps pour lire, ou du moins l'inciter à.
Rien n'atteste donc que Marie fut lettrée ou initiée par Anne sa mère, à la lectio divina. C'est le propos de l'autrice de rendre hommage à celles, les "précursoeurs", qui servirent un temps de modèle à l'émancipation féminine, par la lecture entre autre, au vu et au su de tous.
Véronique Desjardins est à l'origine d'un recueil synthétique (
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