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Ecole

  • Les traces de Dieu

    "L'écrit n'enseigne pas, il suggère. C'est l'âme qui comprend et se souvient". (Citation kabbalistique)


    Les Trésors de la Kabbale,Marc Halévy,Marc Welinski,éditions Trédaniel,Kabbale,sepiroths,Torah,Dieu,ésotérisme,Aout 2022Les ésotéristes de tous bords et en particulier les kabbalistes ont l’œil qui magnifie la création puisque pour eux, il y a du sens plutôt que rien, un Principe divin (L'Eyn Sof ou le "sans limite") et son émanation intelligente, bonne et orientée.
    Le judaïsme s'est vivifié à travers siècles notamment par ses savants scrutant la Torah jusque dans ses phonèmes et symboles graphiques, une quête illimitée en soi. Dans les Trésors de la Kabbale ils sont mis à l'honneur pour leur fonction, leur ascèse (discipline, méditation, effort d'étude), leurs hérauts et livres marquants.
    Le livre à paraître aux éditions Trédaniel est le fruit de quatre soirées d'échanges retranscrits entre Marc Halévy, physicien et philosophe, et le romancier Marc Welinski. Il s'agit à la fois d'une introduction aux courants, à l'étymologie et aux cartographies (l'arbre des sepiroths est explicité dans la troisième partie) de la Kabbale mais aussi du dévoilement de secrets (sur la cosmogonie ou Dieu par exemple) initiatiques et de références fortes à propos pour donner goût au quidam qui souhaiterait se faire une idée de l'essence de cette spiritualité et véritable école moniste.
    Car les kabbalistes possèdent des clés interprétatives du mystère de la vie et une méthode pour s'élever sur l'échelle de l'Être, comme les soufis en Islam ou les mystiques chrétiens dans le cadre du monothéisme.
    L’herméneute pose la question du texte sacré (et de la langue qui le révèle), qui l'est quand il est inspiré et si possible le plus proche de l'Esprit cosmique. Une note, un récit, une sagesse portent fruit quand leur source transcende l'espace-temps et prend valeur de parole éternelle, qu'elle émane de la "réalité du Réel". Si Dieu reste à venir, une hypothèse toute kabbalistique, alors l'inspiration sera peut être rendue commune et naturelle : l'avenir des cœurs vivants comme des livres ouverts...

     

  • Dys et Heureux

    dys et célèbres,comment la dyslexie peut rendre plus fort,guillemette faure,mikankey,casterman,trouble spécifique du langage,dyspraxie,dyscalculie,dysphasie,dysorthographie,tdah,hypersensibilité,keira knigtley,mohamed ali,mika,whoopi goldberg,bill gates,erin brockovich,franck gastambide,lewis hamilton,erna solberg,léonard de vinci,steven spielberg,beatrice d’york,richard brandson,jean-louis etienne,alex lutz,jamie oliver,glenn vielElles et ils sont inventeurs, dessinatrices, comédiens, réalisatrices, cuisiniers, ingénieures, musiciens,  architectes, journalistes, sportives de haut niveau.

    Ils et elles sortent des sentiers battus, ont parfois 10 000 idées à la minute, ne tiennent pas toujours en place, pleurent ou se sentent parfois incompris ou à côté de la plaque.

    Elles et ils ont été traités de nuls, parfois humiliés, se sont sentis rejetés ou inaptes à la vie professionnelle.

    Ils et elles s’appellent Keira Knigthley, Mohamed Ali, Mika, Whoopi Goldberg, Bill Gates, Erin Brockovich, Franck Gastambide, Lewis Hamilton, Erna Solberg ou bien Léonard de Vinci

    Quel est leur point commun ? Non ce n’est pas la richesse, ni la célébrité, pas même le génie ou le talent (quoi que).

    Dans Dys et célèbres, comment la dyslexie peut rendre plus fort écrit par Guillemette Faure et dessiné par Mikankey aux éditions Casterman, elles et ils sont toutes et tous dyslexiques. Ils peuvent être également atteints de dyspraxie, dyscalculie, parfois TDAH ou encore d’hypersensibilité (vocabulaire en fin de chronique).

    Bref, ils et elles n’étaient à priori pas faits pour réussir à l'école puis dans la "vie". Et pourtant leur particularité, leur façon de voir les choses différemment ou de devoir s’adapter chaque jour les a rendu uniques et aptes à accomplir de grandes choses. Pour certaines, la dyslexie a été détectée très tôt, pour d’autres pas du tout. Tous et toutes sont résilients et malgré les bâtons dans les roues, sont allés au bout de leur rêve à leur manière. Elles et ils sont aujourd’hui des modèles et prouvent que l’on peut devenir qui on souhaite au-delà des difficultés, des handicaps ou du mépris que peuvent engendrer la dyslexie.

    L’ouvrage est évidemment adapté aux dyslexiques avec des textes courts, une police et des couleurs franches. Les illustrations sont à la fois drôles et reconnaissables. Dans les dernières pages, les lecteurs et lectrices peuvent également trouver de nombreuses informations complémentaires sur les personnes décrites, la dyslexie en générale et les associations qui existent. Un beau livre joyeux, inspirant, rassurant à mettre entre les mains des écoliers, écolières qui sortent de l’ordinaire, qui n’ont pas les pieds sur terre ou qui lisent cette chronique à l’envers.

    Vocabulaire:

    Dyslexie: Trouble de l’identification du mot écrit qui rend difficile la lecture et l’écriture.

    Dyspraxie: Trouble de la planification et de la coordination des gestes et des mouvements volontaires, générant notamment de la maladresse.

    Dyscalculie: Trouble du calcul et du raisonnement logicomathématique

    TDAH: Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité

    Image: Casterman

  • L’oiseau persifleur

    Un oiseau su mon épaule , Sibylle Delacroix, éditions Mijade, école maternelle, solitude, confaince en soi, mai 2022« Pour la rentrée, Maman avait tout prévu et rangé dans mon nouveau cartable ».

    Il est si mignon ce petit oiseau. Pas farouche du tout puisqu’il se pose sur l’épaule de l’enfant. Tout autour, les couleurs sont pastel mais le volatile est jaune et orange pétant. C’est sûr, tout le monde va être fasciné par cet étrange oiseau apprivoisé le jour de la rentrée. L’enfant a hâte de se faire de nouveaux amis. Sibylle Delacroix nous dévoile l’histoire d’Un oiseau sur mon épaule aux éditions Mijade, tout en douceur. Sur le dessin, les nouveaux élèves (rentrent-ils à l’école maternelle ?) sont tous mignons avec leurs petits cartables, leurs beaux habits et leurs tendres sourires un peu timides. On s’attend à une histoire de découverte autour d’un animal craquant et chantant. Sauf que l’oiseau n’est pas si merveilleux …

    « Je l’ai laissé, je pensais qu’on allait enfin me remarquer »

    Sa mélodie est lancinante, pourtant le volatile ne chante pas mais parle, parle sans cesse et donne son avis sur tout ! L’enfant n’ose plus aller vers ses camarades et écoute ce que dit l’oiseau dès qu’il est à l’école. L’autrice et dessinatrice utilise une belle métaphore sous des couleurs vives pour parler de la difficulté d’aller vers les autres, de se sentir à sa place et d’avoir confiance en soi dès le plus jeune âge. Ici la peur, le sentiment d’être rejeté ou de ne pas être à la hauteur accapare l’enfant et l’empêche de vivre. Heureusement Sibylle Delacroix lui apporte la solution sous les traits d’une petite camarade qui n’a pas l’intention de le laisser tomber. Une belle manière de retrouver le chemin de l’altérité, de l’amitié et de l’apaisement avant d’entamer le long chemin vers la confiance en soi.

    « Je semblais bien être la seule à l’entendre »

    Un livre à lire avec les enfants dès l’âge de 4 ans et à utiliser dans les écoles maternelles ou en primaire.

    Image: Mijade éditions