Est-ce que ce serait possible, rien qu’un fois, juste un petit moment, le temps de lire un album par exemple, d’entrer dans Les maisons folles de Monsieur Anatole, réalisé par Emmanuelle Mardesson (autrice) et Sarah Loulendo (illustratrice) aux éditions L’Agrume ? Simplement pour prendre le temps d’explorer chaque habitation. Ce n’est pas tous les jours que l'on peut vivre dans du sur-mesure !
Tout d’abord se faire coiffer dans la maison cristal de Pietro et contempler ses merveilleuses succulentes. Ensuite, goûter le pain d’épices praliné du boulanger Boris devant sa bourdonnante habitation. Puis se promener, comme dans un musée, dans chaque pièce d’Apollonia et Luchino, reine et roi de la mode. En sortant, on apprécie le petit clin d’œil à Gaudì et on jette un dernier regard aux ombrelles en plumes du paon, so chic ! Pour partir à l’aventure, il faut juste choisir entre maison flottante ou maison volante. La plus originale est celle en coquillage donnant le tournis à chaque étage. Néanmoins, le plus tentant reste l’habitat des loups. Il semble étrange vu de l’extérieur mais dedans on respire déjà les parfums du jardin, on admire les arbres et les belles fleurs colorées. Quoi de mieux qu’une maison bouquet pour se ressourcer ? Encore deux pages, s’il vous plaît laissez-moi me reposer dans la maison des koalas, la plus douillette pour un p’tit somme avant le dur retour à la réalité.
C’est vrai, on ne peut pas vraiment vivre dans Les maisons folles de Monsieur Anatole, mais nous pouvons recommencer le livre, s’attarder sur un détail amusant, surprenant, délicieusement réconfortant. La nature est partout, comme si les auteures imaginaient nos maisons du futur, adaptées à la faune et la flore environnante mais aussi à notre manière singulière de vivre. Au dessous des dessins-univers, les petits textes poétiques et dynamiques nous interpellent sur des personnages ou des éléments qui nous auraient échappé. En plus de nous faire découvrir les us et coutumes de chaque animal, Emmanuelle Mardesson et Sarah Loulendo ont pris soin de nous révéler leurs jolis prénoms. Allons, venez à la rencontre de Barnabé, Sakura ou Honorine sans oublier notre architecte préféré : Monsieur Anatole. Un succulent album pour petits et grands assurément !
Deux autres ouvrages nous font désormais de l’œil : La cité des animaux et Ma cabane du bout du monde des mêmes auteures. Encore de beaux livres-univers à explorer...
Image: L'Agrume
Little Big Horn est un album académique des
L'enfer ici c'est d'être honnête dan
Tous les renards ont faim ! Oui, mais pas Léon. Non, la soupe, vraiment, cela ne lui dit rien, lui, il veut commander son menu ou décider lui-même des ingrédients. Dans Léon n’a pas faim de Violette Vaïsse, aux Éditions L’Agrume, on découvre la soupe orange que le petit renard orange doit manger dans une cuisine au tapis orange. Ce bougon préfère parler à une voix imaginaire pendant que sa maman discute avec la voisine. La table toute propre se transforme bientôt en laboratoire d’expérience ou en épreuve Top chef. C’est vrai qu’un sandwich pastèque-fromage-cornichon n’est pas banal et plus tentant qu’une soupe de carotte !
Un peu de « mignonnerie », ça ne fait pas de mal par les temps qui courent. De la douceur, c’est encore mieux grâce à l’album Mon bébé de Georgette publié dans la collection Père Castor chez Flammarion Jeunesse. Un petit livre aux couleurs tendres qui s’adresse, comme le titre l’indique aux tout-petits. Il leur apprend à distinguer différentes parties de leur corps à commencer par le visage, très détaillé. Les bouilles rondes des bébés sont à croquer tout comme leur sourire à une ou deux dents et leurs petits pieds cachés dans des chaussettes. Chaque élément est d’abord montré en gros plan pour bien le repérer avant de jou

Rockin Squat nous projette avec PP+ (Addendum à Prison Planet, chez Livin Astro) dans un futur désirable (superbe pochette de Sacha Arethura), dans ce monde nouveau que le Brésil lui permet de rêver (nature, médecine, influx spirituel).