blogger hit counter

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Festival

  • Le mur technologique

    Scarlett et Novak,Alain Damasio,Vladimir Steyaert,Ariane Courbet,Nicolas Dupont,festival courts-circuits,Camille Sanchez,Yann Loric,Jean-Christophe Murat,Julien Soulier,Isadora Steyaert-Sebire,Sarah Meunier-Schoenacker,Ateliers de la comédie de Saint-Étienne,Jean-Luc Weinich,Novembre 2023,la comete de Saint-Etienne

    Dans le cadre du festival courts-circuits, a l'initiative de la Comédie de Saint-Étienne pour promouvoir la riche création locale, se jouait à la Comète Scarlett et Novak. Vladimir Steyaert adapte librement la nouvelle d'Alain Damasio en l'augmentant de récit et d'artifices technologiques.
    Sur scène, Ariane Courbet et Nicolas Dupont, dans une belle alchimie, incarnent le désormais fameux couple utilisateur-IA, poussé à son extrême, avec les risques inhérents à une totale dépendance.
    Le conditionnement mental est habilement retranscrit dans ce huis clos technologique à l'adresse de tous mais surtout de la génération smartphone. Le spectacle se conclut sur un slam percutant d'Alain Damasio qui réveille les consciences.
    Au final une adaptation futuriste et intelligente de la fable, non moralisatrice mais suffisamment explicite pour alerter sur un virage tout numérique.

    Rencontre à la Comète de Saint-Étienne avec Vladimir Steyart (11 min) :

    podcast

    La pièce se jouera notamment au TNG de Lyon les 9 et 10 Février prochain.

  • Ecléctique et éthique

    Festival woodtower 2023,Vendredi 25 Aout 2023,Soolking,Lorenzo,Groumpf,Zaho de Sagazan,Julien Granel,Joachim Pastor,Ben Klock,Parc de Miribel Jonage,Végétarisme,Lyon,Aout 2023lVendredi 25 Août 2023 au Woodstower Festival signe la fin de l'épisode caniculaire lyonnais et l'envie de fraîcheur. C'est justement ce que proposait la programmation du jour avec Soolking et Lorenzo en têtes d'affiche, venus l'un avec danseurs et véritable orchestre, l'autre avec un dragon géant crachant de la fumée et de la mousse, chacun venus pour ambiancer un public nombreux et jeune, coutumier de la culture hip hop.
    Le chapiteau fut pourtant l'épicentre de la soirée comme seul lieu de protection d'une averse drue mais aussi de trois propositions musicales originales plutôt électro. Le jeune quatuor lyonnais Groumpf à l'esprit punk-psyché bien déjanté délivra des chansons pop légères acidulées avec une rythmique (batterie, percussions et boîte à rythme) bien groovy. On sent chez eux le désir de ne pas se prendre au sérieux mais d'ambiancer subtilement une foule jusqu'à la transe hypnotique.
    La bretonne Zaho de Sagazan, toute auréolée du statut d'étoile montante qui défend son premier album sur un nombre impressionnant de dates, proposa même 4 nouvelles chansons aux déjà cultes singles Tristesse, Les dormantes, Aspiration ou La symphonie des éclairs (titre éponyme du CD). Bien entourée rythmiquement par ses deux géniaux acolytes bidouilleurs à la Daft punk (Tom Geffray et Alexis Delong), elle place sa voix grave sur des textes où l'amour prédomine et son public (très présent) le lui rend bien. Son final dansé entraîne avec grâce et intensité les  spectateurs de tous âges.Festival woodtower 2023,Vendredi 25 Aout 2023,Soolking,Lorenzo,Groumpf,Zaho de Sagazan,Julien Granel,Joachim Pastor,Ben Klock,Parc de Miribel Jonage,Végétarisme,Lyon,Aout 2023l
    Enfin Julien Granel, sorte d'ovni sur ressorts et seul aux synthés, amène un set résolument positif, coloré et édulcoré. Véritable showman à l'aise dans un style très personnel, il conduira même comme DJ, ses aficionados  dans une techno party explosive.
    Trois graines d'artistes prometteuses donc, qui se livrèrent corps et âme, sans compter la troisième ambiance (woodstore) plutôt techno (Eclair fifi, Joachim Pastor, Ben Klock...) et la Seine Saint Denis pour vraiment brasser les publics en leur offrant des niches musicales mais aussi des passerelles  insolites propices à l'ouverture d'esprit.
    Un festival à taille humaine où il fait bon vivre avec cette année un virage alimentaire 100% végétarien à l'offre variée et un souci d'y faire régner paix, partage et tolérance. Que demander de plus ? Vivement l'année prochaine !

    @crédit photos : festival woodstower

  • Retour à l’essentiel

    Festival d’Astronomie de Fleurance, 33ème édition, Gers,  Marathon des Transitions,  Aurélien Barrau,Florence Habets, Maxence Cordiez, Cédric Villani4, Laurent Castaignède, Marc Dufumier, biosphère, sauvegarde de la planète, extinction de masse, transport, agriculture, agroforesterie. « Pendant qu’on s’émerveille de ChatGPT, la vie, le magique, sont en train de mourir autour de nous », lance Aurélien Barrau ouvrant le Marathon des Transitions, ce 9 août pendant le 33ème festival d’Astronomie de Fleurance (Gers). Le directeur du centre de Physique théorique et biologique de Grenoble est le premier des six conférenciers à s’exprimer. Il ne vient pas pour nous rassurer mais plutôt provoquer sursaut et électrochoc. L’Astrophysicien nous rappelle que le climat n’eest qu’un petit aspect du cataclysme à venir ou plutôt qui est déjà là. Puisque « deux tiers des arbres, deux tiers des mammifères sauvages […] et deux tiers des insectes ont disparus », énumère notamment Aurélien Barrau. Le chercheur au CNRS1 estime nos sociétés ensorcelées à la technique dont l’Intelligence Artificielle (IA), qui pour lui est le problème plutôt que la solution. « Nous cherchons comment continuer en décarbonant un peu ». En effet, l’ère numérique et technologique aura toujours besoin de plus d’énergies et de matériaux quels qu’ils soient. La découverte, demain, d’une ressource illimitée, transformerait la « planète en déchet ». Une manière de prévenir ses collègues scientifiques persuadés que la technique ou la technologie peuvent nous sauver. Le professeur à l’Université Grenoble-Alpes tacle notre société occidentale « colonialiste et paternaliste » et rappelle que nous sommes « la civilisation la plus meurtrière à l’échelle de la biosphère ! ».

    Les intervenants suivants abordent en profondeur les problématiques de l’eau (Florence Habets2), de l’énergie (Maxence Cordiez3), l’économie (Cédric Villani4). Laurent Castaignède, ingénieur5, montre le mythe des transports propres qui créent toujours plus de demandes, de véhicules et de transformation des paysages pour les utiliser. Enfin, Marc Dufumier, agronome et professeur à Agro Paris Tech6, termine ce marathon en apportant de la bonne humeur et quelques notes d’espoir. Il affirme qu’il y a bien assez de nourriture disponible sur le marché mondial et que c’est plutôt une question de meilleure redistribution des revenus pour alimenter tous les humains. L’agronome captive la salle en racontant la photosynthèse et le rôle de chaque élément dans la préservation de la biodiversité. Inutile d’utiliser des pesticides et d’importer du soja brésilien, Marc Dufumier confirme que « tous les peuples du monde ont intérêt au circuit court ». En conclusion, l’ancien président de Commerce équitable France déclame tel un mantra : « tous les rayons du soleil doivent tomber sur des feuilles vertes » pas un seul ne doit s’échapper et « on commence tout de suite ». Chiche !

    Festival d’Astronomie de Fleurance, 33ème édition, Gers,  Marathon des Transitions,  Aurélien Barrau,Florence Habets, Maxence Cordiez, Cédric Villani4, Laurent Castaignède, Marc Dufumier, biosphère, sauvegarde de la planète, extinction de masse, transport, agriculture, agroforesterie. Les six conférenciers du jour se rejoignent alors pour clore le marathon des Transitions. Ils répondent à quelques questions d’un auditoire plein (plus de 1000 personnes), à l’écoute et soucieux d’informations et de solutions concrètes pour la planète. Pendant ce long moment essentiel au Centre Culturel, le centre-ville de Fleurance accueille, comme chaque jour du festival, des enfants, mais aussi des adultes, en leur proposant des jeux ludiques, éducatifs et sollicitant l’imaginaire. Tout cela, histoire de proposer, comme le planétarium gonflable (à tester) en l’église St Laurent, un espace encore vierge où rêver de solutions alternatives, pratiques, non possessives ou addictives pour notre terre. Le festival d’astronomie se termine demain avec la fête Astro-Jeunes.

    1 Chercheur au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie du CNRS.  2 Directrice de recherche CNRS en hydroclimatologie. 3 Ingénieur de Chimie ParisTech, intégré au CEA (Énergies Atomiques et Alternatives). 4 Mathématicien et membre de l’Académie des Sciences. 5 Bureau d’études BCo2 Ingénierie, spécialisé dans l’analyse des projets de transports (notamment).  6 Professeur honoraire en agriculture comparée et développement agricole à l’AgroParisTech.

    Photos: Festival d'Astronomie de Fleurance

  • Âme punk

    sigur-bd.jpg

    Il était question de justesse hier pour le concert de Sigur Ros au Festival des Nuits de  Fourviere et sa première partie Claire Days (accompagnée de Premier jour pour la basse/clavier et batterie). Justesse de la voix donc et émotions qui forcèrent l'écoute d'une arène pleine à craquer.
    Après la délicate et seule présence féminine lyonnaise de la soirée (qui sort son premier album emotional territory) le quatuor mené par Jón Pór Birgisson au chant et "guitare archet" (comme des vrombissements) investit l'espace avec un spectacle images et lumières nuancées tout au long des deux heures du set, alternant anciennes et nouvelles compositions (le 8eme nouvel album symphonique Atta sortira physiquement en Septembre, 10 ans après Kveikur).
    Le show se centre sur Jónsi, son chant falsetto et sa langue inventée, le Vonleska, dans la première demi-heure. Le temps d'accorder le public à l'univers atypique des artistes islandais, lent, angélique et délicat et nous amener à quitter les amarres d'un mental stigmatisant. Au moment où les repères sautent, instaurant l'écoute de l'instant, le calme apparent dévoile une complexité de sentiments sombres ou agités et le magma qui couvait se révèle éruptif. Le vaisseau islandais (les cordes tendues faisaient penser à un navire) nous fait alors voyager dans ses terres ou sur/sous la mer  et l'imaginaire décolle aussi grâce aux images oniriques qui défilent sur les trois écrans. C'est crescendo que le groupe (les 3 membres fondateurs Georg Holm à la basse, Jon Birgisson au chant et à la guitare, Kjartan Sveinsson de retour aux claviers et le nouveau batteur) décolle jusqu'à l'artifice final, prouvant après 30 ans de carrière qu'il reste un atout majeur des artistes rock internationaux.
    Assez proche de Thom Yorke (Radiohead) par sa sensibilité et timidité, le charismatique Jónsi et ses acolytes proposent un univers fantasmagorique aux textures variées, du calme introspectif à l'explosion émotionnelle, une bataille somme toute universelle entre l'ange et le démon intérieur, attisée par les nouvelles du monde, que l'artiste véritable, passeur, restitue dans toute sa complexité.

     

  • Moment suspendu

    sabotage.jpg

    La compagnie galloise NoFit State Circus donne autant de cachet et de prestige que la  compagnie Trotolla l'an dernier, au domaine féérique de Lacroix-Laval investi par le festival des Nuits de Fourviere. C'est là que l'aventure humaine, les prouesses techniques et la magie du cirque opèrent une adhésion évidente des publics.
    Spectacle total avec Sabotage, orchestré par Firenza Guidi à la mise en scène et Tom Rack à la production (un membre fondateur), dans un cirque de 600 places soutenu par 4 colonnes d'acier qui, par des systèmes de poulies, deviendront les escaliers célestes des voltigeurs aux multiples accessoires. Les talentueux artistes circassiens se relaient dans  de courts numéros tantôt athlétiques, poétiques ou gracieux. Certains se retrouvent dans le chœur ou instrumentiste au sein du "live band" électrifié et électrisé : un combo qui fait mouche dans le cirque moderne.
    Sabotage casse en effet résolument les codes du théâtre traditionnel en questionnant les genres, les apparences et les places attribuées à chacun avec un casting aux morphologies atypiques. Les protagonistes passent de l'ombre à la lumière, de la fanfaronnade à la prouesse, de la force à la légèreté, dans une ambiance feutrée et changeante, de rock à cabaret et disco,  solo de trompette ou piano pour des moments plus intimes.
    Le talent scénique se mesure à la facilité dans laquelle se déroule chaque saynète et c'est portés par une foi enfantine et une confiance saine en autrui que chaque élément de la troupe (créée en 86 à Cardiff) se livre à cœur ouvert et corps au vent.
    Au final le public debout applaudit à tout rompre et de joie, cette subtile alchimie trouvée dans tous les recoins de la création. C'est jusqu'au 8 Juillet.

    @crédit photo : NoFit State fb

  • Good food festival

    Lyon Street food festival,7ème édition,Nomad Kitchens,usines Fagor-Brandt,Jessica Prealpato,Dominique Crenn,Hugo Ribolet,Albane Auvray,Nicolas Talliu,societé protectrice des vegetaux,Lyon,Juin 2023Énorme engouement (45000 entrées) et réussite organisationnelle (Nomad Kitchens) pour cette déjà 7eme édition du Lyon Street Food Festival. Quatre jours de marathon culinaire (du 15 au 18 Juin) autour de chefs emblématiques, de destinations signature (Rennes, Tucson), de pionniers de la discipline (l'Asie) : une offre variée (200 recettes, 120 chefs et pâtissiers), texturée, avec des options sucrées, de simplement bon et régressif à certaines propositions bistro voire gastronomiques.

    L'ambiance du dimanche midi était plutôt populaire et familiale avec différentes  atmosphères (dehors ou dedans, avec ou sans musique, sucré ou salé..), des grandes tablées conviviales et de nombreux ateliers gratuits pris d'assaut (400 sur les 4 jours). Le végétal n'est pas en reste, présent en espace (Société Protectrice des Végétaux) et dans les assiettes (de vraies propositions végétariennes) et le lieu est adopté par les enfants (jeux, portions, animations, ateliers...).

    C'était aussi la dernière édition aux usines Fagor-Brandt (25 000m2) dans le quartier de Gerland, une friche industrielle propice à l'esprit de l'événement, qui gagnerait par la suite, à s'associer à la culture hip hop (graff, danse ou rap), avec un prix portion plus "street friendly".

    Dans ce temple moderne de la consommation et du divertissement (aussi 60 concerts et DJ's sets) où les jeunes brigades faisaient tout pour satisfaire rapidement les palais de plus en plus avertis et exigeants (grâce aux émissions culinaires notamment), la magie de la rencontre a eu lieu avec des élans de générosité (deux portions pour le prix d'une, un service en deux plats, des dégustations dans la file d'attente), des chefs souriants et disponibles (selfies ou discussions), un esprit festif et gourmand, comme à la maison.

    Lyon Street food festival,7ème édition,Nomad Kitchens,usines Fagor-Brandt,Jessica Prealpato,Dominique Crenn,Hugo Ribolet,Albane Auvray,Nicolas Talliu,societé protectrice des vegetaux,Lyon,Juin 2023

    A chacun sa conception ou son attente de la street food, avec les audacieux, les innovants ou les traditionnels. Ce qui est sûr c'est que le phénomène s'amplifie chaque année, par gain de temps ou d'argent et que parfois élitiste, la "bonne bouffe" investit le terreau. Reste au(x) public(s) à s'initier et avec ce genre de festival culinaire, le plus grand de France, l'enjeu était ludiquement à la hauteur.

    Rencontre avec plusieurs chef.fes, comme Dominique Crenn (3 étoiles), Jessica Préalpato (cheffe pâtissière) et Hugo Riboulet (gagnant Top chef 2023 contre Danny Khezzar) et Albane Auvray (même saison) qui ouvrent un restaurant.  Nicolas Talliu, de la Société Protectrice des Végétaux, a aussi répondu à nos questions. (Total : 9min22)

    podcast

    Photos: Notre coup de cœur salé (par Dominique Crenn) ; notre coup de cœur sucré (par Jessica Préalpato et les frères Dorner). Crédit : Chœur

  • Les enfants du rock

    Stéréo Deluxe,Philippe Decouflé,Alexandre Naudet,Violette Wanti,Aurélien Oudot,Eléa Ha Minh Tay,Olivia Lindon,Vladimir Duparc,Pierre Boileau,Baptiste Allaert,Arthur Satān,Louise Decouflé,Romain Boutin,David Lewis,Yannick Jory,Philippe Georges,Vincent Bestaven,Beatles,Beach Boys,T.Rex,Roxy Music,Devo,Queens of the stone Age,Nuits de Fourvière,Lyon,Juin 2023

    Philippe Decouflé restera dans la mémoire collective comme l'éternel artisan de la cérémonie des JO d'Albertville de 92. Son univers débridé, fantaisiste et fantastique est resté le même après 40 ans de carrière, dans Stéréo Deluxe, une proposition originale post confinement remaniée et augmentée (l'ajout notable d'un clavier et d'un chœur de cuivres pour la musique) pour le festival des Nuits de Fourvière, avec sa nouvelle co-direction (Emanuelle Durand et Vincent Anglade)
    L'esprit Rock est magnifié dans ce spectacle pour 7 danseurs (dont 3 femmes) et 7 musiciens, qui occupent la scène à tour de rôle en se démenant comme de beaux diables, Arthur Satān en tête et lead guitare, pour vivifier un public réputé plutôt sage.
    Avec humour, tendresse et folie, Philippe Decouflé malaxe l'image sulfureuse, subversive et explosive de ce courant musical. Il lui rend hommage en puisant dans ses racines (reprises revisitées des Beatles, de T.Rex, des Beach Boys notamment) tout en lui redonnant son caractère vivant, live. Les corps agiles s'agitent , dansent, virevoltent et chantent même (en chœur ou maîtres de cérémonie) pour livrer une énergie libératrice, syncopée et cathartique.
    La créativité est toujours au rendez vous, dans les costumes, les variations sur le temps (rembobinage ou accélération) ou le choix des créatures fascinantes évoluant sur scène, faisant partie pour la plupart, de la compagnie DCA (pour Diversite-Camaraderie-Agilité).
    Tous les acteurs, chevronnés, ont effectivement brillé individuellement ou collectivement, déclinant l'archétype Rock dans leur singularité (sexy, glamour, show ou performer...). Le parti pris du metteur en scène fut de se passer de trame narrative pour ne garder que la vibration brute, électrifiée d'un certain mode de vie, qui est aussi vision et attitude...un phénomène typiquement générationnel ?

    A voir ou revoir dès ce soir sur Arte Concert.

    @crédit photo : les Nuits de Fourvière.