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nuits de fourvière

  • Âme punk

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    Il était question de justesse hier pour le concert de Sigur Ros au Festival des Nuits de  Fourviere et sa première partie Claire Days (accompagnée de Premier jour pour la basse/clavier et batterie). Justesse de la voix donc et émotions qui forcèrent l'écoute d'une arène pleine à craquer.
    Après la délicate et seule présence féminine lyonnaise de la soirée (qui sort son premier album emotional territory) le quatuor mené par Jón Pór Birgisson au chant et "guitare archet" (comme des vrombissements) investit l'espace avec un spectacle images et lumières nuancées tout au long des deux heures du set, alternant anciennes et nouvelles compositions (le 8eme nouvel album symphonique Atta sortira physiquement en Septembre, 10 ans après Kveikur).
    Le show se centre sur Jónsi, son chant falsetto et sa langue inventée, le Vonleska, dans la première demi-heure. Le temps d'accorder le public à l'univers atypique des artistes islandais, lent, angélique et délicat et nous amener à quitter les amarres d'un mental stigmatisant. Au moment où les repères sautent, instaurant l'écoute de l'instant, le calme apparent dévoile une complexité de sentiments sombres ou agités et le magma qui couvait se révèle éruptif. Le vaisseau islandais (les cordes tendues faisaient penser à un navire) nous fait alors voyager dans ses terres ou sur/sous la mer  et l'imaginaire décolle aussi grâce aux images oniriques qui défilent sur les trois écrans. C'est crescendo que le groupe (les 3 membres fondateurs Georg Holm à la basse, Jon Birgisson au chant et à la guitare, Kjartan Sveinsson de retour aux claviers et le nouveau batteur) décolle jusqu'à l'artifice final, prouvant après 30 ans de carrière qu'il reste un atout majeur des artistes rock internationaux.
    Assez proche de Thom Yorke (Radiohead) par sa sensibilité et timidité, le charismatique Jónsi et ses acolytes proposent un univers fantasmagorique aux textures variées, du calme introspectif à l'explosion émotionnelle, une bataille somme toute universelle entre l'ange et le démon intérieur, attisée par les nouvelles du monde, que l'artiste véritable, passeur, restitue dans toute sa complexité.

     

  • Les enfants du rock

    Stéréo Deluxe,Philippe Decouflé,Alexandre Naudet,Violette Wanti,Aurélien Oudot,Eléa Ha Minh Tay,Olivia Lindon,Vladimir Duparc,Pierre Boileau,Baptiste Allaert,Arthur Satān,Louise Decouflé,Romain Boutin,David Lewis,Yannick Jory,Philippe Georges,Vincent Bestaven,Beatles,Beach Boys,T.Rex,Roxy Music,Devo,Queens of the stone Age,Nuits de Fourvière,Lyon,Juin 2023

    Philippe Decouflé restera dans la mémoire collective comme l'éternel artisan de la cérémonie des JO d'Albertville de 92. Son univers débridé, fantaisiste et fantastique est resté le même après 40 ans de carrière, dans Stéréo Deluxe, une proposition originale post confinement remaniée et augmentée (l'ajout notable d'un clavier et d'un chœur de cuivres pour la musique) pour le festival des Nuits de Fourvière, avec sa nouvelle co-direction (Emanuelle Durand et Vincent Anglade)
    L'esprit Rock est magnifié dans ce spectacle pour 7 danseurs (dont 3 femmes) et 7 musiciens, qui occupent la scène à tour de rôle en se démenant comme de beaux diables, Arthur Satān en tête et lead guitare, pour vivifier un public réputé plutôt sage.
    Avec humour, tendresse et folie, Philippe Decouflé malaxe l'image sulfureuse, subversive et explosive de ce courant musical. Il lui rend hommage en puisant dans ses racines (reprises revisitées des Beatles, de T.Rex, des Beach Boys notamment) tout en lui redonnant son caractère vivant, live. Les corps agiles s'agitent , dansent, virevoltent et chantent même (en chœur ou maîtres de cérémonie) pour livrer une énergie libératrice, syncopée et cathartique.
    La créativité est toujours au rendez vous, dans les costumes, les variations sur le temps (rembobinage ou accélération) ou le choix des créatures fascinantes évoluant sur scène, faisant partie pour la plupart, de la compagnie DCA (pour Diversite-Camaraderie-Agilité).
    Tous les acteurs, chevronnés, ont effectivement brillé individuellement ou collectivement, déclinant l'archétype Rock dans leur singularité (sexy, glamour, show ou performer...). Le parti pris du metteur en scène fut de se passer de trame narrative pour ne garder que la vibration brute, électrifiée d'un certain mode de vie, qui est aussi vision et attitude...un phénomène typiquement générationnel ?

    A voir ou revoir dès ce soir sur Arte Concert.

    @crédit photo : les Nuits de Fourvière.

  • Le grand Mogodo

    M,Révalité,nuits de Fourvière,Gail Ann Dorsey,Corentin Pujol,Maxime Garoute,Fabrice Colombani,AUrus,Bastien Picot,Matthieu Chédid,Life on Mars,fête de la musique,21 Juin 2022

    Fête de la musique aux nuits de Fourvière : spectacle total ! M était de retour dans ce lieu (la dernière fois aux coté de Fatoumata Diawara et Sidiki Diabaté pour jouer Lamomali) avec un nouvel album, le septième et une nouvelle formation avec des musiciens amis (Maxime Garoute à la batterie, Fabrice Colombani aux percussions) ou chevronnés (Corentin Pujol aux claviers et la mythique Gail Ann Dorsey à la basse). La soirée était placée sous le symbole de l’œil omniscient et intuitif, totem et nom du groupe du réunionnais Bastien Picot (son groupe Aurus en référence au Dieu faucon) qui livre un set énergique, éthérique et tribal en première partie. Le public bienveillant lui fait un accueil toute voile dehors avant de célébrer le retour de l'enfant prodige.
    Une scénographie toute pourpre et à l'effigie de son nouveau logo laissait deviner un déroulement de
    Révalité mais seuls quatre titres sont joués, les hits Révalité, dans ta radio, le régressif Mogodo et la magnifique et mystérieuse ballade ce jour là. Pour le reste et l'essentiel du show, Matthieu Chedid revisite les titres phares de son répertoire, scandés en chœur par un public debout et résolu à passer une soirée inoubliable. Il faut dire que l'homme est un showman, habillé pour l'occasion et entouré d'un combo détonnant, le propulsant au sommet de son art, voix haute perchée et guitare héro.
    La part belle est partagée avec les musiciens qui reprennent à cœur joie des classiques (de la musique), des
    Daft punk à Michael Jackson, mettant aussi en lumière le jeu de basse de Gail Ann Dorsey, acolyte de feu David Bowie, qui lui rend un hommage émouvant en chantant Life on Mars.
    La somme des tubes enchainés (
    la Seine, Amsetou, Qui de nous deux, Machistador, Je dis aime...) et les nouveaux titres entraînants nous rappellent la carrière fulgurante de cette "étoile dansante" se moquant de son "petit nombril" et as du jeu sous toutes ses formes (humour, chorégraphie, jeu de pistes...). M  réussit à imposer un univers où se côtoient l'Afrique, l'enfance, la spiritualité, l'introspection et les rêves, qui deviennent ici et toujours réalité.
    Il conclut sa performance, guitare en bandoulière, dans les arènes, au milieu de la foule, sans heurts ni peur, dans un esprit festif et en totale communion pour les yeux, les oreilles et les cœurs d'une multitude de témoins. Une ferveur toute en simplicité et gentillesse, belle à voir.

     

  • Un Biolay électrisant

     

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    Voix rauque, groupe rock pour les retrouvailles de Benjamin Biolay avec Lyon, sur le roc de Fourvière.
    Le cœur était de mise en ce mercredi 7 Juillet avec une arène quasi pleine venue pour enfin retrouver l'enfant du pays. Ce dernier a déroulé un set dédié en grande partie à son dernier album taillé pour la route (titre qu'il n'a pas chanté) avec aussi quelques incartades de "Palermo Hollywood" (le chaloupé "miss miss" ou le galvanisant "Palermo Hollywood"), une part belle à La superbe ("La superbe", "Lyon presqu'île" forcément acclamée, "ton héritage" qui touche toujours en plein cœur ou encore le slamé "Padam") et trois covers (H. Mounier - "voyager léger", E. Daho - "Duel au soleil" et les Strokes - "Ode to the mets" francisé).
    Adé l'a rejoint pour le tube pop "Parc fermé" et constitue avec La Féline en douce première partie, les seules apparitions féminines de la soirée.
    Heureux de retrouver sa ville natale et son public fidèle, B.B s'est appuyé sur son solide et expérimenté quatuor scénique (guitare - Pierre Jaconelli, basse - Philippe Almosnino, batterie - Philippe Entressangle, synthé - Johan Dalgaard) pour puiser dans son répertoire éclectique, une large palette émotionnelle, alternant chansons pop et rythmes cubains, chansons rock et ballades bien senties.
    Public heureux et conquis par certains rythmes dansants, des références à la ville-lumière et des refrains entêtants, surement souvent entendus pendant l'année de tous les confinements, comme "une voiture volée" scandée en chœur avant deux courts rappels (timing obligé).
    Tout était au rendez-vous pour un spectacle total son et lumières qui fut de qualité : un temps clément, le pass sanitaire pour tous, le bon timing et surtout un album "Grand prix" de haute volée, dont on mesure sur scène la pertinence, la force et l'à propos.
    L'artiste fut comme s'il retrouvait ses 20 ans, gambadant et porté par un mur en chœur ravi. Un succès mérité pour ce virtuose de la composition un peu à part, ce "garçon bizarre" aux éclats de génie. 

    @crédit photo : Nuits de Fourvère

  • Jeanne Added explosive sur scène

    Jeanne Added,Nuits de Fourvière,Lyon,Juillet 2019De Jeanne Added nous ne connaissions que ses deux albums, "Be sensationnal", brut et martial et "Mutate" plus sombre et intimiste.

    Sur scène un petit bout de femme drapée de noir (le titre Remake du dernier album pour l'entame), seule derrière un microphone, épaulée par deux choristes claviers-rythmes et un batteur, sur une même parallèle à l'arrière plan.

    Beaucoup d'espace donc laissée à l'artiste qui l'occupera dignement par danses saccadées, énergiques et spontanées.

    Sa musique électro-pop rythmée a su captiver un auditoire au complet de toutes générations, tantôt debout, tantôt tapant des mains mais à priori charmé et conquis par la belle blonde rémoise fraichement récompensée aux dernières victoires de la musique.

    Difficile de ne pas faire un ou plusieurs points de comparaisons avec Christine and the queens sur la voix singulière, la danse ou encore le style musical, mais l'univers de Jeanne Added puise plutôt ses références dans la new wave, l'éléctro-dark ou le punk des années 80-90. On pense notamment à la voix cristalline d'Anne clark ou encore aux vétérans de New Order, de Dépèche mode qui irradièrent le monde depuis l'Angleterre.

    La set-list comporta un mélange équilibré des deux albums avec son lot de tubes (It, Lydia, Falling Hearts,Radiate, mutate...), d'hymnes (A war is coming, Back to summer...) ou ballades plus douces (look at them, night shame pride, Both Sides...)

    Petite touche féminine appréciée, le final "suddenly" chantonné en chœur en guise d'adieu à Fourvière ainsi que deux titres inédits chantés seule à la basse.

    Au final une ambiance très bon enfant avec des éclairages roses et vert, une fosse assez sage sans doute subjuguée par la fougue et le caractère explosif de l'artiste mais portée par des arènes venues résolument pour écouter, découvrir et fêter un jeune et prometteur talent français.

     

  • Moment suspendu avec le cirque Eloize

    Cirque Eloise,Montréal,Jérémy Vitupier,Antonin Wicky,César Mispelon,Julius Bitterling,Una Bennett,Cory Marsh,Tuedon Ariri,Andrei Anissimov,Emma Rogers,Philippe Dupuis,Sabrina Halde,Nuits de Fourvière,Juin 2019Le cirque Eloize implanté à Montréal est devenu une institution comme le cirque du soleil.

    Vingt cinq années d'existence et une formule secrète distillée à travers ce dernier spectacle "Hôtel" qui ravive le cœur enfantin de tous les publics aux Nuits de Fourvière (une première au festival).

    "Carpette", "Carpette" ! : tandis qu'un circassien crie à tue-tête, son camarade époussette les marches du Théâtre antique et quelques spectateurs. La pièce n'a pas officiellement encore démarré mais déjà les clowns-majordomes attirent l’œil et font rire aux éclats le public. Il est directement plongé dans l'ambiance d'un hall d’hôtel chic et foutraque qui rappelle le film " Grand Budapest hôtel" de Wes Anderson. L'espace, les interstices, le mobilier (valises, divan, bar, seau, carpette...) sont prétextes à l'expression corporelle, sentimentale (oui, il y a des histoires d'amour...) et surtout poétique...avec un petit grain de folie. Ce qui compte ici n'est pas d'en mettre plein la vue mais de toucher par l'émotion, l'âme du spectateur.

    La compagnie revisite les classiques du cirque que sont le main à main, la corde lisse, les sangles, la jonglerie, la roue Cyr, le mât chinois, la contorsion et le clown en nous racontant une histoire parfois chantée (Sabrina Halde) parfois rythmée musicalement par un DJ ou une bande son moderne, parfois dansée également.

    cirque eloise,montréal,jérémy vitupier,antonin wicky,césar mispelon,julius bitterling,una bennett,cory marsh,tuedon ariri,andrei anissimov,emma rogers,philippe dupuis,sabrina halde,nuits de fourvière,juin 2019L'unité de la troupe est palpable dans les scène collectives mais aussi les solos (qui constituent parfois des duos de clowns, d'acrobates ou de gymnastes), dans une attention bienveillante et une tension paroxystique, ce qui fait sa force et son succès.

    La roue Cyr prise à bras le corps par Cory Marsh, également DJ, est une invention de Daniel Cyr, co-fondateur du cirque en 2003 et la polyvalence des talents est également une marque de fabrique. Les onze artistes-circassiens sont tous musiciens et pratiquent au moins deux autres arts du cirque.

    Les séquences sont équilibrées et mettent chacun en valeur au sein de ce jeune collectif et ceux que l'on retient sont avant tout des personnages, preuve de l'empreinte du théâtre sur cet art populaire mais aussi de sacrés ou gracieux numéros avec des mentions spéciales aux filles : Tuedon Ariri aux sangles, qui suspend le temps par sa présence, Una Bennett à la corde, dont le jeu de jambes subtile nous laisse pantois et Sabrina Halde qui chante superbement, en écho avec la pleine lune incandescante sur Fourvière.

    Le spectacle est déjà fini et voilà que la foi en l'humain, l'amour, les projets collectifs, l'humour, l'attention et l'intention bienveillante se réhausse...

    Saluons ces artistes avec par ordre d'apparition :

    Jérémy Vitupier : Clown, Fil mou, Hula Hoop, Saxophone alto.

    Antonin Wicky : Clown, Cascades, Mât chinois, Hula Hoop, Trompette.

    César Mispelon (le petit homme) : Main à main, Mât chinois, Hula Hoop, Sousaphone.

    Julius Bitterling : Main à main, Hula Hoop, Mât chinois, Saxophone tenor.

    Una Bennett : Corde lisse, Hula Hoop, Mât chinois, Trompette.

    Cory Marsh : Roue Cyr, Mât chinois, Hula Hoop, DJ.

    Tuedon Ariri : Sangles, Contorsion, Hula Hoop, Mât chinois.

    Andrei Anissimov : Main à main, Mât chinois, Hula Hoop, Trombone.

    Emma Rogers : Main à main, Mât chinois, Hula Hoop.

    Philippe Dupuis : Jonglerie, Mât chinois, Hula Hoop, Triangle.

    Sabrina Halde : Chant, Piano, Ukulélé.

     

    @crédit photo : les nuits de Fourvière

  • Le groove de Charlotte Gainsbourg

    charlotte gainsbourg,nuits de fourvière,rest,sebastian,lyon 2018Charlotte Gainsbourg a médusé hier le théâtre antique (complet) de Fourvière. Son dernier album Rest, salué d'une victoire de la musique et par la critique en général, qu'elle présentait en version live sur scène, est pourtant généreusement électro et dance...

    La nostalgie affleura ce set groovy à souhait, Kate et Charlotte forever pour les chers disparus, Lemon incest en final (et à l'assentiment général) ou encore Rest, le magnifique titre de l'album éponyme, bijou de mélancolie, écrit par la moitié de Daft-Punk, Guy-Manuel de Homem-Christo.

    La proposition globalement enjouée, flirtant entre le français intimiste/introspectif et l'anglais plus léger/festif n'a cependant pas mis en jambe un public sage et réservé, sans doute à l'image de son idole à fleur de peau.

     

    Avec ce dernier album important taillé au cordeau par SebastiAn, Charlotte s'est d'avantage mise en avant, avec l'écriture et la parole (telle une sylphide chantant, certains refrains sont des boucles hypnotiques) et surtout cet univers sonore, approché depuis ses deux précédents albums (Avec des pointures comme Beck, Jarvis Cooker ou Nigel Godrich) et qui lui sied enfin et la définit à merveille.charlotte gainsbourg,nuits de fourvière,rest,sebastian,lyon 2018

    Toute de blanc vêtue (peau lys) et accompagnée de 5 jeunes hommes musiciens (dont trois la soutiennent pour les backs vocals), c'est le choix électro plus que symphonique qui est privilégié sur scène, avec des ambiances dark (I'm a lie, Ring a ring O roses), dance (deadly valentine, Sylvia says, les oxalys) ou même joyeuses (dans vos airs, les crocodiles...).

    Coté scénographie des miroirs au plafond, des néons blancs mobiles comme des lucarnes ouvertes sur les artistes, évoquant une galerie de verres.

    Charlotte se calfeutre dans un premier temps dans ce décor protecteur, assise au piano pour ensuite enchainer quelques chansons debout, hors du cadre, en avant scène ou dans le fond pour évoquer sa sœur récemment disparue.

    A la fois timide et chétive elle sait aussi se montrer fatale et sûre. Cette ambivalence entre force et fragilité se retrouve d'ailleurs dans ses rôles au cinéma. Sa voix singulière est à l'image de ses choix artistiques.

    charlotte gainsbourg,nuits de fourvière,rest,sebastian,lyon 2018Au final Charlotte Gainsbourg, fière de l'héritage de ses parents (elle leur rend hommage dans ce dernier album), a su s'émanciper de leur poids pour sonner comme personne même si ce besoin de symphonie n'est, au final, jamais loin de l'esprit.

    Photo :  @Loll_Willems