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Jeux

  • Convoquer le meilleur

    synchronicity.jpgSynchronicity est un jeu (de société) différent inspiré par un concept innovant, la rétrocognition et la survenue de synchronicités.
    Issu de l'alliance d'un scientifique de l'esprit, Romuald Leterrier et d'un créateur d'espace ludique, Philippe Deweys ; il connecte à l'irrationnel, l'émotionnel et l'intuitif en court-circuitant le mental et sa raison lénifiante, parfois sclérosante.
    Du coffret paru aux éditions Trédaniel émanent 60 propositions de jeux collectifs à partir d'un livret de 200 pages et d'une nomenclature originale de symboles explicitant les cartes objets et animaux (une centaine). Il est également possible d'utiliser individuellement de façon oraculaire les jolies cartes dessinées  issues d'imaginaires croisés. c'est le fameux protocole élaboré dans les ateliers-conférences sur la rétrocausalité par Romuald Leterrier.
    La pratique révèle des souvenirs intimes sur les êtres (passé ou futur), fait émerger des ressentis ou des secrets personnels et donne l'impression d'un réel échange en profondeur avec la (les) personne(s), tout en devenant co-créateur d'une identité amplifiée ou enrichie.
    De nombreuses synchronicités sont remontées et racontées sur les réseaux sociaux, à l'usage, lui conférant un aspect magique. Mais les symboles peuvent aussi résonner et vibrer fort dans notre psyché avec une lecture plus intériorisée.
    Ce jeu est un manifeste pour enfant libre et adulte équilibré ou en passe de le devenir. Le futur, on le souhaite, sera féminin dans ses qualités d'expression et de vibration interne, mais aussi dans sa capacité à transcender l'espace-temps. On oublie son "moi" en (dé)jouant le temps et cette focale sur l’altérité sous toutes ses coutures (l'Ubuntu ou notre "moi futur") reconnecte au Soi, au sens où C.G Jung l'entendait, la Source de tous les contraires...et de tous les possibles aussi.

     

  • Camille, la douce heure

    camille.jpg

    Qui mieux que Camille, artiste complète, pour réenchanter les cœurs et renouer avec le spectacle vivant en douceur après un long intervalle où la culture ne se définissait plus que par écrans interposés ?
    Les stigmates sont pourtant encore partout présents, de la captation vidéo lumineuse des Phuphuma Love Minus, originellement prévus sur scène, à l'heure du couvre-feu en passant par les mesures sanitaires drastiques. Pourtant tout est oublié le temps d'une heure de show sur le thème de l'eau, avec "Alarm clocks" (rediffusé sur Arte concert) mise en scène par la chorégraphe sud africaine Robyn Orlin avec laquelle la chanteuse emblématique avait déjà collaboré pour "Up above my head". Sous tous les angles (filmée de très près et de haut) et dans toutes les positions (à genoux, assise, couchée, debout, pendue...), Camille interprète certaines de ses chansons et quelques reprises thématiques bien senties sur une scène censée figurer la mer, évoquée par des bouts de tissus plastiques raccommodés (petit rappel politique), sa robe de nymphe à la longue traîne.
    C'est par la main que l'artiste nous cueille, avec la comptine “A la claire fontaine”, telle une mère (symbolique de la mer) aimante et joueuse, pour mieux nous enlacer dés l'ouverture et nous bercer une heure durant dans ce conte imagé empreint de tendresse et de justesse.
    C'est quand elle évoque les sources que nous sommes, composés à 90% d'eau que l'éveil se produit : Camille nous reconnecte avec notre nature, avec notre enfant intérieur libre, celui qui n'a pas subi les affres de la crise humaine sans précédents et s'amuse, insouciant, en s'oubliant, de tout. Avec sa voix pure pour seule vibration (et celle des oiseaux alentours) elle habite le silence de beauté et de grâce, de rires et de larmes, de gravité et de légèreté, et nous touche en plein cœur.
    On se noie dans cet univers féerique presque enfantin et on salue une nouvelle fois la performance fantasque et fantasmagorique de Camille, qui d'un rien apparent arrive à créer un univers envoûtant.