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Festival

  • Soirée soul and swing

    Festival Jazz in Marciac,46eme édition,Samedi3 Aout,Delgres,Caravan Palace,Daniel Danaé,Rafgee,Baptiste Brondy,Zoé Colotis,Zoé Colotis,Lucas Saint-Cricq,Martin Berlugue,Arnaud De Bosredon,Romain Théret,Charles Delaporte,Aout 2024

    Deux groupes très différents ont partagé la scène sous chapiteau, du festival Jazz in Marciac ce samedi 3 Aout pour sa 46ème édition.
    Le groupe Delgres entame cette soirée dansante en faisant monter crescendo la température et l'effet de transe. Ce trio guitare dobro (Pascal Danae), sousaphone-trompette (Rafgee) et batterie (Baptiste Brondy) percute avec force et racines l'imaginaire, avec ses boucles cristallines, son tempo martial et ses basses vrombissantes. Le chant franco-créole du charismatique et chaleureux Pascal Danaé fait chalouper les têtes et les corps de tous âges et emporte l'assentiment général dans une liesse bon enfant. Musique de lutte (un genre de soul bluezzy), le répertoire de Delgres s'étoffe cette année d'un troisième album "promis le ciel" plus assagi textes saufs, mais le show réserve un savant mélange de rythmes et de brassages de titres, jusqu'au tsunami sonore, agrémenté d'un communiant rappel.Festival Jazz in Marciac,46eme édition,Samedi3 Aout,Delgres,Caravan Palace,Daniel Danaé,Rafgee,Baptiste Brondy,Zoé Colotis,Zoé Colotis,Lucas Saint-Cricq,Martin Berlugue,Arnaud De Bosredon,Romain Théret,Charles Delaporte,Aout 2024
    Doublement plus nombreux sur scène, le sextet Caravan Palace emmené au chant par Zoé Colotis brasse quant à lui les styles musicaux jusqu'à se rendre inclassable et pour le coup original. Sur fond électro, les instruments classiques se greffent  pour un mélange pop swing dont des hits forcément déjà entendus.
    Le public adhère en masse sur le dance floor prévu à cet effet à cette proposition musicale plus légère mais internationalement et largement reconnue. Il manquait à cette musique plus accessible mais plus diluée, ce petit supplément d'âme pour véritablement nous raccrocher au train laché à grande vitesse, emportant tout sur son passage pour ne garder que l'oubli de soi, salvateur, dans une danse effrénée jusqu'au bout de la nuit étoilée. 

    @crédit photo : Laurent Sabathé

  • Au coeur du Jazz

    Ode au féminin et à la diversité ce samedi 6 Juillet pour le festival Jazz à Vienne, avec trois ambiances différentes.
    Jeanne Added,Bruno Ruder,Naël Kaced,Laetitia N'Diaye,Youn Sun Nah,Eric Legnini,Tony Paeleman,Hiromi's sonicwonder,Hiromi,Hadrien Féraud,Adam O'Farrill,Gene Coye,Pour débuter, Jeanne Added déroule un set intimiste de ses chansons favorites, avec son acolyte Bruno Ruder au piano et deux choristes (Naël Kaced et Laetitia N'Diaye) pour accompagner et souligner sa voix engagée (et son t-shirt "no pasaran" fort à propos). Ce petit bout de femme est corps vivant, prolongement de ses émotions, tantôt colère, tantôt tendresse. Oscillant entre le français et l'anglais pour des textes empreints d'amour, elle reprendra Anastasia de Prince pour appuyer son credo : le "love symbol". Cœur sur elle !
    La timide Youn Sun Nah (sud-coréenne) aligne ensuite nos fibres de lumière avec nuances et sensibilité.Jeanne Added,Bruno Ruder,Naël Kaced,Laetitia N'Diaye,Youn Sun Nah,Eric Legnini,Tony Paeleman,Hiromi's sonicwonder,Hiromi,Hadrien Féraud,Adam O'Farrill,Gene Coye,
    Véritablement habitée sur scène et transcendée par la fougue et l'implication totale et dévouée de ses pianistes-organistes Eric Legnini et Tony Paeleman, elle reprend des classiques de ses mentors féminines (du dernier album paru Elles). Le public conquis et très à l'écoute salue l'amplitude et la tessiture de sa voix, du lyrique aux vibrations chamaniques en passant par l'éraillement rock et rauque. Un véritable coup de chœur.
    Jeanne Added,Bruno Ruder,Naël Kaced,Laetitia N'Diaye,Youn Sun Nah,Eric Legnini,Tony Paeleman,Hiromi's sonicwonder,Hiromi,Hadrien Féraud,Adam O'Farrill,Gene Coye,Dernier combo et non des moindres, Hiromi's Sonicwonder. La jeune japonaise virtuose impose gentiment et subtilement à ses musiciens franco-américains (Hadrien Féraud à la basse, Adam O'Farrill à la trompette et Gene Coye a la batterie) un rythme et une énergie débordante. Ça joue et ça kicke sévère. Hiromi s'engage corps et âme sur ses piano-claviers et dirige ses 3 talents d'une main de maître, leur laissant aussi une grande liberté de jeu. Cette nouvelle formation et album estampillés jazz fusion électro  impose le respect par le rendu d'une grande force maîtrisée. Cœur trépidant.

    Soulignons également, à la réussite de cette soirée légèrement  pluvieuse, le professionnalisme des techniciens  (10 minutes pour changer le plateau), l'humeur au beau fixe du public fidèle ainsi que la bonne ambiance et le professionnalisme des organisateurs de ce festival précieux en Rhône-Alpes, fêtant cette année sa 43ème édition. Cœurs mouillés mais heureux !  

    @crédit photos : Jazz à Vienne

  • Rayonnante Zaho

    Zaho de Sagazan, festival des Nuits de fourvière 2024

    Attendue avec beaucoup d’impatience par le public lyonnais venu en nombre au festival des Nuits de Fourvière, Zaho de Sagazan apparaît d’emblée nature et assurée. Elle chantait ici en première partie de Juliette Armanet en 2022. La jeune femme de 24 ans auréolée des Victoires de la Musique semble déjà bien installée et prête à durer dans le paysage musical français. Les spectatrices (plus nombreuses que les spectateurs) semblent étonnées par sa maturité. Nous en avions déjà eu un aperçu à Woodstower l'été dernier mais Zaho est déjà chez elle sur scène (Il faut dire qu’elle en a écumé ces derniers mois !).

    Que ce soit en piano-voix douce et profonde, sur des tonalités graves ou haut perché, son chant subjugue, berce ou émeut. La mélancolie de Les Dormantes, Langages ou Dis-moi que tu m’aimes, la puissance de La fontaine de sang ou Tristesse et la folie de Mon inconnu ou Ne te regarde pas nous embarquent et ne nous lâchent plus jusqu’au bout. Le public découvre également sa nouvelle composition : Le dernier des voyages… Zaho a le chic pour nous fait rire, entre deux chansons, nous émouvoir par son interprétation et nous permettre de lâcher les chevaux et danser avec elle jusqu’à l’épuisement.

    La symphonie des éclairs est évidemment un moment suspendu et savouré par le public : une petite pépite pour tous les hypersensibles, peut-être nombreux dans les gradins. Zaho de Sagazan fend la foule, monte les marches, et chante au plus près des spectateurs pour leur plus grand bonheur. Elle nous offre là une reprise de Brigitte Fontaine. Le petit grain d’étrangeté et de liberté de cette chanteuse semble si bien lui aller. Entourée par 4 musiciens (2 auparavant), Zaho est rayonnante et survitaminée et elle mérite bien l’amour que lui porte le public et plus si affinité ...

    Photo : nuitsdefourviere.com - Matthis Vandermeulen

  • ça s'en va et ça revient

    Justice,Hyperdrama,Nuits de Fourvière,

    Véritable tour de force pour le concert de Justice au Nuits de Fourvière ! Le son ? Très fort ! Le jeu de luminaires ? Trop fort ! Le set ? Un mix continu d'une bonne partie de leur répertoire, faisant la part belle aux futurs et anciens tubes...Beaucoup de superlatifs donc et beaucoup de monde aussi. La fosse et les gradins pleins à craquer, peu d'espace donc pour danser ou s'exprimer. Le phénomène Justice écrase tout sur son passage laissant les fans de la première heure conquis par tant de rythmes assommants ou assourdissants, mais aussi et surtout, il faut le dire, entêtants. La tête ne peut en effet qu'opiner par ces montées savamment orchestrées mais la transe induite n'est souvent qu'éphémère et retombe avant de repartir, comme des saynètes consécutives. Il manquait peut être un scénario à ce déluge de notes et de néons amenant les ambiances, une trame narrative en crescendo pour emmener le public hors de son univers cérébral. A l'aune de son superbe dernier album Hyperdrama, parfait de maîtrise entre tension et relâchement, le spectacle proposé par les deux membres de Justice ne nous laisse presque aucun répit et joue continuellement avec notre attention. Même les titres nouveaux sont réarrangés, remixés avec d'anciens, montrant par là une capacité  à se renouveler sans cesse.
    Au milieu de toutes ces machines et avec deux artistes stoïques face à face, la chaleur humaine était néanmoins bien présente dans l'arène où la ferveur collective battait son plein. C'est peut être d'ailleurs cela la magie de  Justice : une joyeuse communion autour d'une musique qui réveille, en les heurtant, les corps.

     

  • Curiosité, Cuisine, Partage

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    Aujourd’hui, j’ai vraiment une faim de loup ! Ça tombe bien c’est le week-end « Lyon street food ». Pour cette 8ème édition, le festival s’installe aux Grandes locos, à la Mulatière (proche Métro gare d’Oullins). Un nouveau lieu à découvrir et apprivoiser ; et de fait, pas toujours simple de se repérer dans les différents halls et esplanades, malgré la carte au dos du programme. Les noms des cuisinier.e.s et/ou restaurants étaient bien lisibles de loin mais pas forcément le menu proposé. Peut-être à ajuster dans les prochaines éditions... Le public, comme chaque année, était lui bien au rendez-vous, entre jeunesse affamée, familles, amis gourmets ou curieux de passages et il fallait jouer des coudes pour atteindre le graal : déguster une portion préparée par notre chef préféré ou alors bien calculer son heure d’arrivée.

    Pour se délecter de sa bouchée en silence, c’est râpé (musique avec DJ-set dans le hall). Par contre, la discussion s’engage très facilement avec des inconnus grâce aux immenses tablées dressées dedans et dehors. « Ça à l’air bon, vous l’avez eu où ? - là-bas, c’est un délice – oh la petite-fille est en admiration devant tes frites ? - Normal, c’est celles de Florent Ladeyn – Excusez-moi, vous avez entendu parler d’un stand où on sert du maquereau ? Apparemment ça vaut le détour. - Je cherche Michel Bras – désolé, il n’est pas ici aujourd’hui. Ça coûte un bras quand même non ces portions ? - Oh regarde, il y a Pierre-Sang là-bas ! Désolé, moi c’est Marseille BB ! Marseille ? »

    Oui, il est temps de vous révéler les recettes qui nous ont séduites. Pour cette fois, nous nous sommes plutôt concentrés sur l’espace "Festin français" et ses chef.fes invité.e.s. En effet, c’est là que nous nous étions le plus régalés l’an dernier. Néanmoins, la cuisine espagnole, mexicaine, japonaise ou coréenne méritait sans aucun doute le détour. Allez, un petit palmarès pour vous faire saliver...jusqu'à l'an prochain ?


    Salé :
    *Notre coup de cœur : Bœuf Shitaké et Shitaké végétarien sauce crémée par Baptiste Rivière et Bettina Dusseau (restaurant Armada - Lyon)

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    *Plat le plus original (et healthy) : Bibimbap** de Pierre Sang Boyer (ancien Top chef – restaurants à Paris)

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    *Plat le plus régressif (et réconfortant) : frites à la mimolette et ses sauces de Florent Ladeyn (ancien Top chef – restaurants Lille)

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    *Cheffe du moment : Marie Dijon (restaurant Caterine à Marseille). Des plats ensoleillés et de la personnalité. (cf photos)

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    *La découverte originale : pain perdu salé, compotée d’oignons au saucisson lyonnais et ketchup de betterave de Pauline Fleuret (restaurant Beurre Noisette à Lucenay)

    *Meilleur rapport qualité-prix : Bibimbap de Pierre Sang Boyer

    Sucré :
    *Notre coup de cœur : Corndog dulcey passion de Sébastien Bouillet (Lyon)

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    *Le retour en enfance : Brioche perdue et/ou Fluffy pancake fraise de Nicolas Paciello (Paris)

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    *Le plus léger : les glaces d’Henri Guittet (Paris). Miam le parfum Noisettes.
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    ** Mais si on a mangé coréen puisque Pierre-sang (franco-coréen) revisite le bibimbap, un plat typique.

    Retrouvez ici notre chronique de l'an dernier : Lyon street food festival 2023
     
  • Quatre un

    Protest songs,Raphaêle Lannardère,Camélia Jordana,Jeanne Added,Sandra Nkaké,Phia Ménard,SOS Méditérranée,we shall overcome,festival des nuits de Fourvère,Lyon 2024

    On connaissait déjà les qualités vocales de Camélia Jordana, Jeanne Added ou Sandra Nkaké. Celle de L-Raphaële Lannardère, l'instigatrice du projet Protest Songs il y a quelques années, se révèle évidente pour un mariage tout en douceur et rondeur, a cappella avec ses consœurs.
    Quatre silhouettes capuchées et de dos investissent le parterre de la petite arène du Festival des nuits de Fourvière bondée (deux autres concerts sont prévus à Paris et Bordeaux). On essaie de deviner les formes et le grain de voix mais cette singularité est compliquée. Puis les visages se dévoilent, les corps se mettent en mouvement (mise en scène de Phia Ménard), en cercle parfois ou alignés. Textes et chants de lutte ou d'espérance s'enchaînent, parfois repris en chœur par le public à l'unisson. En partenariat avec SOS Méditerranée et juste après les résultats des élections européennes, l'événement prend tout son sens et on comprend ce qui nous unit dans notre disparité : le partage de ce sentiment de fraternité. Beauté des voix, harmonies parfaites, les 4 tessitures se modulent tels les instruments d'un quatuor. We shall overcome sera repris en bis et, pour l'histoire, de Lyon ce soir là partit un vent de confiance et de force tempérée, vers un monde toujours plus écorché, un instant suspendu, une prière collective.

     

  • Totale osmose

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    Le bal de l'amour s'est deroulé au Musée des confluences jeudi 6 Juin 2024, une soirée estampillée Nuits de Fourvière. Au programme 3 formations scéniques. La première, plus contemplative et indoor célébrait l'amour spirituel via une danseuse hindoue (sud) qu'accompagnaient 3 musiciens (violon, flûte et mridangam) et un chanteur traditionnel. Les mouvements précis et semi-improvisés étaient scandés à l'unisson par le quatuor aligné en tailleur. La seconde formation, Ultrabal, officia sur le patio extérieur du musée. Dans l'esprit guinguette modernisé, 4 musiciens dont un accordéoniste magnifiait un trio de chanteuses hautes en couleur. Le(s) public(s) bigarré et de tous âges (peut être l'élément le plus important ?) qui avait répondu présent pour ce manifeste commençait à sérieusement se déhancher puis à se lacher complètement pour le dernier set de Scorpio Queen, à la fois DJ et ambianceuse, accompagnée de deux danseuses déchainées sur des rythmes caribéens.  

    La femme fût donc à l'honneur tout du long dans une ambiance empreinte de douceur et de suavité. Cette nocturne de Confluences (jusque 22h le 1er jeudi du mois) passiona aussi la jeunesse qui investit, entre autre, la très réussie et ludico-pédagogique exposition à nos amours. Éternel amour donc, présent sous toutes ses formes, couleurs et variétés, qui se concentra ce soir là dans un vaisseau de verre tout de feux et de flammes éclairés.