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guy tredaniel éditions

  • Se dévoiler neuf

    Changez le rêve et vous changerez le futur. (p.33)


    Gislaine Duboc,La prophétie de l'espoir,Vega éditions,guy tredaniel éditions,La prophétie de l'espoir, paru chez Véga éditions, de Gislaine Duboc, pourrait s'assimiler à une relecture inspirée des mythes fondateurs de l'occident (Genèse et Apocalypse), fruit d'un dialogue chamanique.
    l'autrice distingue Adam d'Eve dans leur appréhension du monde, en tant qu'esprit imaginatif pour l'un et corps sensible pour l'autre, dans leur aperception verticale ou horizontale de l'information également, qui confère à l'avènement d'un collectif en meute ou en tribu.  
    L'avènement d'Eve dans notre monde agonisant est la prophétie de l'espoir, comme elle fut son initiatrice et guide intérieur.
    Son vécu et destin de chamane lui confère en effet une sensibilité accrue au vivant qui s'exprime par une reliance vibratoire dans et hors du corps. Cette capacité de dialogue infini avec d'autres mondes (esprits ou mémoire akashique) apporte une richesse réflexive pour cheminer du "multiple à l'un" et s'approcher de la vérité sans l'asséner. Elle rappelle que ce don de (clair-)voyance, désignant bibliquement parlant un prophète, ne vaut que par l'écoute d'un scribe  ou d'un disciple audiant. Ce livre captivant est donc avant tout une rencontre entre deux univers (multivers même), ceux du lecteur et de  l'auteur, plébiscitant implicitement un être relié plutôt que connecté ou augmenté, soit l'être pleinement humain face à l'homme-dieu ou voulu tel.
    Chamane d'instinct et de tâche (sa seconde naissance), Gislaine Duboc évoque l'état de co-naissant avec la capacité à connecter la Source de toute sagesse. "Se laisser vivre" débarrassé du diktat de la mort, comme "aimer ce qui nous détruit" (le feu qui transforme la matière ou la souffrance, par exemple) sont d'autres mantras qu'elle a fait siens et qui font sens dans son quotidien.

    Une vision somme toute très christique de la vie après un long voyage de déconstruction et de réinterprétation de l'archétype divin présent et advenant en soi (au masculin ou au féminin) et demandant à n'être que nouveau, dépoussiéré de l'ancien filtre. 

  • 12 flambeaux aspirants

    Pierre Lunel,douze femmes inspirantes,Guy Tredaniel éditions,Pierre Lunel possède une plume enjolivante avec un style littéraire avenant. Il la met ici au service de Douze femmes inspirantes qui éclairent notre chemin, paru chez Tredaniel éditions.
    Fruit de rencontres (sauf trois), ces portraits élogieux nous parlent de forces mentales, spirituelles ou d'épanchements de cœur, qui visent à atténuer la souffrance humaine, animale, à protéger la planète ou au dépassement de soi.
    On passe de bons moments à (re-)découvrir des êtres, des vocations, des missions de vie même si la grandeur de la tâche n'est à notre sens pas corrélative du nombre d'actes accomplis.
    L'auteur se dévoile également beaucoup entre les lignes en nous donnant ses préférences ou idéaux.
    C'est à un véritable voyage entre Terre, mer et ciel  que nous convie Pierre Lunel avec ces douze femmes fortes aux ambitions disparates. L'humanité qui transparaît dans ce livre nous donne le courage d'affronter nos peurs, de défier la mort ou de vivre ses rêves en grand. On ne déplace des montagnes qu'en s'oubliant dans la foi de l'enfant, le cœur en éveil et enjoué.
    Mais rêver sa vie peut aussi être un puissant moteur de réalisation intérieure, un aspect que l'auteur minimise au dépend des grands périples extérieurs...même si parfois les deux vont de pair.
    Néanmoins chaque aventurière captive et envoûte. Nous retiendrons plus particulièrement Christine Janin pour l'adrénaline (la description de l'ascension !), Lamya Essemlali pour le panache (Sea Shepard) et Sœur Emmanuelle pour le cœur aimant (les chiffonniers du Caire). 

     

  • La valse des croyances

    Les chamans, les scientifiques, les médecins et les poètes, filles et fils de l'Aigle et du Condor, collaborent et réinventent la femme et l'homme de demain dans une approche intégrative. Nous intégrerons la plénitude de notre humanité non pas en améliorant chacun nos spécialités en silos, mais en sachant établir des ponts entre les différents domaines de notre même humanité”. p.81

     

    riou.jpgLa prophétie de l'Aigle et du Condor” est un livre synthétique qui pourrait devenir le manifeste de toute une génération en quête de moyens naturels pour parvenir à un équilibre personnel.

    L'auteur, Arnaud Riou, est passé d'acteur-metteur en scène à enseignant spirituel-conférencier, en apprenant pendant 20 ans la sagesse ancestrale de maîtres indiens, tibétains et mongols. L'ouvrage n'est d'ailleurs pas avare de sentences sapientiales.

    Gravement intoxiqué à l'époque par un mode de vie stressant, il s'en est sorti en intégrant aux soins du corps, ceux de l'âme et de l'esprit.

    Guéri, il a établi des ponts entre la sagesse des peuples premiers (les enfants du Condor) et notre monde moderne (les enfants de l'Aigle), pour particuliers et entreprises.

    La prophétie repose sur un cycle de 500 ans qui alterne la prédominance de l'une des deux visions de l'être et du monde. Actuellement nous entrons dans une phase de renaissance (ère du Condor) de toutes ces connaissances intuitives présentes en l'être humain (télépathie, soins énergétiques, réincorporation de l'âme ou chamanisme, acupuncture,...) pour peu que ce dernier s'ouvre et croit à son potentiel de régénération.

    Lorsque les fils et les filles de l'Aigle cherchent une réponse, ils se tournent vers les spécialistes, les ouvrages de référence ou internet. Lorsque les fils et les filles du Condor cherchent une réponse, ils la cherchent en eux, car ils savent être l'Univers. (p.101)

    De l'infusion et de l'interaction des deux paradigmes-mondes dépendra l'avenir de la planète, à l'image de l'interpénétration juste du yin et du yang.

    L'apport depuis quelques dizaines d'années d'une science ou connaissance toute spirituelle (la médecine parallèle, les états de conscience modifiés, l'aide des esprits tutélaires, la pharmacopée végétale...) pourrait en effet amener le renouveau (nouveau souffle) d'un monde “ancien” (patriarcal, égotique, scientifique et rationnel...) où l'amour se raréfie, à l'exemple d'Arnaud Riou, qui a complétement transformé sa cartographie mentale par une révolution du cœur et de l'esprit.

    Spiritualisation de la matière dans un sens donc, mais aussi possibilité de matérialisation de l'esprit dans l'autre sens (la connaissance pragmatique de l'Aigle sert la sensibilité du Condor), dans un rapport gagnant-gagnant, une gageure possible et souhaitable dans un monde que l'on croirait parfois à feu et à sang.

    Sans basculer totalement dans un paradigme indigène, de nombreux ponts sont envisagés, en France notamment avec des auteurs qui intègrent la connaissance de l'invisible, Philippe Guillemant, Philippe Rosset, Romuald Leterrier, Ian Kounen, Brigitte Pietrzak,...et nous ouvrent à une dimension jusqu'alors inconnue de notre cerveau.

    Cette vision panthéiste du monde se heurte cependant encore à celle (éculée ?) du monothéisme occidental. L'une est trop souvent opposée à l'autre sous couvert de vieux relents colonialistes. Mais là aussi de nombreuses croyances demeurent (paternalisme, violence, souffrance...) qui mériteraient un œil neuf ou un dépoussiérage, car l'Esprit (de Dieu) est souffle...

     

    Les peuples du Sud nous transmettent un message. Nous rentrerons dans l'ère du Condor lorsque nous nous affranchirons de ce patriarcat ; lorsque les femmes auront pardonné aux hommes et lorsque les hommes n'auront plus peur des femmes. La paix reviendra lorsque nous saurons à nouveau harmoniser nos capacités de méditer, d'apprendre du silence, de revenir en nous, dans notre sagesse, d'agir dans la paix, dans le calme, dans la conscience et dans l'amour.” (p.162)

     

  • Une révolution psychédélique souhaitée

     

    Olivier Chambon,Jocelin Morisson,La révolution psychédélique  - une médecine de la conscience,GUy Trédaniel éditions,Marc Brami,ALexandre Quaranta,ALexandre Peyret,Romuald Leterrier,Isidore Moubengui,Arthur Waisblat,Vincent Basset,Octobre 2020Dix ans après “la médecine psychédélique”, le docteur psychiatre Olivier Chambon co-publie aux éditions Trédaniel avec le journaliste scientifique Jocelin Morisson, “la révolution psychédélique – une médecine de la conscience”.

    Il s'agit d'une réactualisation du livre originel avec un addendum sur les nombreuses expériences cliniques menées ces dix dernières années sur les huit principales substances psychédéliques : la kétamine, la MDMA ou ecstasy, le LSD, les champignons à psilocybine, l'Ayahuasca, l'iboga et le cactus à mescaline. Chaque substance est traitée par un spécialiste sur le sujet, la replaçant dans un contexte historico-culturel et médico-spirituel.

    L'ouvrage est à visée thérapeutique clinique puisque la pseudo dangerosité de ces substances vient essentiellement d'un manque d'informations, d'une ignorance du dosage et de la substance ingérés et d'un contexte expérimental parfois peu propice à un “bon voyage” (good trip).

    L'intérêt d'une “prise en charge” scientifique permet de jouer sur l'effet escompté en terme d'élargissement de conscience : performatif (en microdose), thérapeutique (psycholytique ou dose moyenne) ou mystico-spirituel (forte dose). Le spectre allant d'un contrôle absolu (l'homme augmenté en quelque sorte) à une capacité de décentration (assouplissement des défenses du moi permettant libérations émotionnelles et prises de conscience), jusqu'à une possible dissolution de l'égo (on touche la conscience imprégnant tout l'univers, la sensation océanique, le Tout).

    On se souvient en général pour toute une vie, d'une expérience psychédélique. Elle peut parfois même être à l'origine d'une métanoïa, soit un changement radical, une prise de conscience éveillée sur soi et le monde sur un plan personnel ou professionnel et dans un domaine sociétal, écologique, spirituel ou religieux. Cliniquement, à moyenne ou forte dose, elle peut aussi tout simplement guérir certaines pathologies comme la dépression, l'anxiété, l'addiction ou le stress post-traumatique.

    Dans un cadre local et chamanique (ayahusca ou iboga) l'expérience frôle l'initiation avec des guides horps pairs que sont les curanderos et peut flirter avec les mondes invisibles (esprit des ancètres, sensation de mort mentale., connections hors espace-temps..). Mais là aussi le tourisme international à la recherche de fortes sensations gangrène le tissu et l'éthique locales.

    Pour conclure, jamais les études cliniques (notamment aux Etats-unis) n'ont été aussi prolifiques que ces dernières années sur ces substances qui, validées par la psychiatrie moderne, permettraient d'enrichir grandement la pharmacopée et la durée des traitements proposés (quelquefois une à cinq séances peuvent suffire à guérir une pathologie aigüe). Reste aussi et surtout un changement de paradigme à inventer pour replacer l'expérience dans un modèle sociétal propice à l'ouverture de conscience ou ouverture de coeur suscitée...l'avenir le dira.

    Remise en lien de l'entretien qu'Olivier Chambon nous avait accordé il y a dix ans, en collaboration avec Radio Lumières (2 fois 20 min) :


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