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mars 2021

  • The guide "littérado" !

     

    en_quete_d_un_grand_peut_etre_3d.pngA l’heure où les écoles ferment à nouveau leurs portes, la littérature jeunesse est dorénavant un bien essentiel. Et plus particulièrement la littérature adolescente. Les collégien.nes et lycéen.nes ne resteront pas forcement figé.es sur leurs smartphones, tablettes ou ordinateurs (souvent familiaux) toute la journée. Peut-être en profiteront-ils pour se plonger dans un roman en quête d’un autre univers. En effet, la littérature ado est un vaste univers contenant des mondes aussi divers et variés que l’imaginaire des auteurs et autrices jeunesse. C’est peut-être la raison pour laquelle nombre d’adultes raffolent aussi de cette littérature. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas parce qu’elle serait plus facile, se lirait plus vite ou pour vérifier ce que bouquine son enfant. Non, elle est tout simplement riche, profonde, drôle, puissante et multiple. Il suffit de plonger dans le guide de littérature ado de Tom et Nathan Levêque :  En quête d’un grand peut-être pour s’en convaincre. Ces jumeaux passionnés, qui tiennent chacun leur blog littéraire depuis leur treize ans reviennent sur les débuts et l’évolution foisonnante de la littérature ado.

     

    Au delà des incontournables* ils questionnement l’ADN de celle-ci en balayant l’ensemble des thématiques et des genres qui la composent avec de nombreux exemples de romans, tous plus appétissants les uns que les autres. Oui, la littérature ado se dévore, un livre en appelant un autre et ainsi de suite. Lisez donc les témoignages des libraires, éditeur.rices, professeur.es documentalistes, blogueur.ses littéraires et auteur.rices qui ont découvert cet univers et n’en sont plus ressortis. Certains étaient déjà adultes lorsqu’ils ont mordu à l’hameçon. Le guide permet d’aborder les contours parfois flous de cette littérature, son lien avec la société et les enjeux d’aujourd’hui tels que la diversité des personnages et des écrivains ou les crises que traversent notre monde. Il montre que cette littérature permet une créativité infinie et une plus grande innovation que les ouvrages adultes plus « conventionnels ». De même, les réseaux sociaux ne sont pas les concurrents des livres mais permettent aux jeunes de partager leurs coups de cœur ou de s’inspirer des conseils de nombreux « booktubeurs » (influenceur.ses transmettant leur passion de la lecture).

     

    En quête d’un grand peut-être dresse le portrait d’auteur.rices, de professionnel.les et de passionné.es de littérature ado. Il propose également 10 nouvelles inédites qui montrent un aperçu des différentes sensibilités. Mentions spéciales aux textes de Julia Thévenot, Timothée de Fombelle, Carina Rozenfeld et Nathan Lévêque qui donnent immédiatement envie de découvrir ou redécouvrir leur univers. Même pour les aficionados, cette culture est si vaste qu’un guide pour s’y retrouver n’est pas superflu. Avec les 100 livres indispensables, les coups de cœur des interviewé.es et les nombreux titres cités, chacun.e aura de quoi occuper son prochain confinement. Et puisque la littérature ado est une culture du partage, voici nos ouvrages préférés parmi les livres proposés et les oubliés. Belles découvertes !

    * Voir les coups de cœur de la rédaction.



    Coup de Chœur :

    - Cités par le guide: (15)

    Sagas : (parfois en cours)

    A la croisée des mondes Philip Pullman

    Cœur d’encre Cornélia Funke

    Eragon Christopher Paolini

    Harry Potter JK Rowling

    La quête d’Ewilan Pierre Bottero

    Le clan des Otoris Lian Hearn

    Quatre sœurs Malika Ferdjouk

    Sauveurs et fils Marie-Aude Murail

     

    Romans :

    C’est pas ma faute Anne-Fleur Multon et Samantha Bailly

    La pyramide des besoins humains Caroline Solé

    L’aube sera grandiose Anne-Laure Bondoux

    Le passeur Lois Lowry

    Les petites reines Clémentine Beauvais

    Sweet sixteen Annelise Heurtier

    Terrienne Jean-Claude Mourlevat

     

    - Ceux qu’on ajoute : (11)

    Sagas : (parfois en cours)

    De sang et de rage Tomi Adayemi

    La mémoire des couleurs Stéphane Michaka

    Les cancres de Rousseau Insa Sané

    Les doldrums Nicholas Gannon

     

    Romans :

    Déclaration d’anniversaire Eléonore Cannone

    Jeff de Jean-Claude Mourlevat

    Justice pour Louie Sam Elizabeth Stewart

    La saveur des bananes-frites Sophie Noël

    Robin des graffs Muriel Zurcher

    Robot sauvage Peter Brown

    Théo, chasseur de baignoire en Laponie Pascal Prevot

  • Le supplément d'âme du corona-virus

     

    Shafique Keshavjee,La couronne et les virus,Editions Saint-Augustin,Editions Het-pro,Mars 2021Dans "La couronne et les virus", paru aux éditions Saint-Augustin et Het-pro, Shafique Keshavjee nous donne, sous forme légèrement romancée, des clés pour appréhender cette période de confinement subie, par son côté pile, lumineux, spirituel.
    Il est question d'âme sœur, une certaine Li Ying qui entre en contact avec l'auteur par mail. De prime abord intéressée par ses livres (il est pasteur réformé en Suisse et milite pour l'inter-religieux) une correspondance se tisse entre eux où se déroule son histoire personnelle (elle est apparemment au contact des porteurs du virus). Dès lors, intimité oblige, se dévoilent aussi les relations proches de la mystérieuse avatar (dont le célèbre médecin lanceur d'alerte de Wuhan) et surtout son intérêt pour les religions et sagesses universelles (Tao, messianisme juif, islam et christianisme non dévoyés), sa marotte et fil linéaire, qui est aussi celui de Shafique...ces deux là sont fait pour dialoguer, s'entendre et se comprendre : le meilleur ferment de l'Orient et de l'Occident qu'Einstein appelait de ses vœux pieux.
    L'histoire intelligemment construite et élaborée nous replonge dans les mois les plus anxiogènes de l'épreuve covid pour mieux la réécrire de façon symbolique et amener une réflexion plus ouverte et élargie sur la couronne de grâce et de désir,
    kheter en hébreu, qui est notre potentiel spirituel en naissant et sur les nombreux virus qui polluent, empoisonnent ou asphyxient nos initiatives d'élévation, en soi ou envers autrui.

    "La couronne de Vie est pour les combattants des virus".

    Ainsi de nos pensées, émotions, sensations qui peuvent vite tourner par polarité et si l'on ne fait preuve d'une certaine souplesse ou fluidité, vers le côté obscur de la stigmatisation, du repli sur soi ou encore de l'idolâtrie.
    Chaque personnage (de fiction ?) du récit devient allégorie d'un concept ou d'un complexe psychologique avec ses deux aspects antagonistes (ombre et lumière) que la vie viendra titiller et dont la savante alchimie influencera la qualité future du fruit, l'être spirituel à faire naître en soi.
    Brillante démonstration, fond et forme, d'un itinéraire de vie toujours sur le fil, fragile mais ô combien précieux aux yeux de Celui qui modèle l'âme humaine et rend possible sa transformation.

     

  • Universel Diamanka

    "Et l'ancien a regardé le ciel dans les yeux et il m'a dit
    Bienvenue dans le clan des donneurs de paroles d'honneur
    Maintenant pars leur parler avec des poèmes
    Et porte-leur bonheur
    Prend le verbe et emmène-le au-delà des frontières de la communication
    Avec les gestes précis du sculpteur d'imaginaire comme unique action
    Et comme si tu partais conquérir le monde
    Pars cueillir les mots
    Les mots de ceux qui parlent avec le cœur
    ". (p.83)


    diamanka.jpgLe poète magnifie la réalité au détriment parfois du message. On peut lui reprocher un déficit du fond sur la forme, un plébiscite de la technique littéraire sur la sagesse d'un vécu.
    Avec
    Souleymane Diamanka, alias Dua Jaabi Jeneba, l'équilibre est obtenu par le poids des mots, lui qui donne voix aux maux.

    "J'ai vu ceux qui suent et ceux qui saignent devenir ceux qui sèment les mots qui soignent"

    Cet artisan du verbe aux puissantes racines peuls (les fameux griots) irrigue de son don plusieurs disciplines : rap-slam, poésie et demain le conte ?
    Issu d'une culture orale, il demeure le témoin d'une sagesse ancestrale qu'il a la bonne idée, dans les pas d'
    Amadou Hampaté Ba, de retranscrire sur papier, afin de laisser la trace d'une attitude et façon d'envisager la vie.
    Cœur de croyant, il navigue entre modernité et tradition, dignité et code moral, valeurs altruistes et baume réconfortant.
    Ce petit recueil de poésie, "
    Habitant de nulle part, originaire de partout" paru chez points poésie (collection dirigée par Alain Mabanckou) comprend aussi les textes de son singulier et classique premier album "L'hiver peul" et dieu merci pour la France, on sent qu'il n'est pas là pour parader mais inonder de ses mots chaleureux une contrée où le froid semble s'être installé...

     

  • Un avis éclairé sur le tabac et l'ayahuasca

    "Dans ce petit livre, nous combinons le savoir indigène et la science, parce que nous pensons qu'ils se complètent et parce que leur juxtaposition met un large éventail d'informations à disposition de ceux qui pourraient s'y intéresser.
    Nous n'encourageons pas les lecteurs à consommer du tabac ou de l'ayahuasca mais à comprendre qu’approcher ces plantes puissantes requiert de la prudence, du respect et de la connaissance.
    "

    Narby.jpgUn petit livre paraît chez Mama éditions à l'initiative de Jérémy Narby, qu'il co-signe avec Rafael Chanchari Pizuri, la caution indigène (médecin et enseignant Ashaninca) sur les "deux plantes enseignantes (que sont) le tabac et l'ayahuasca". Le sous titre du livre est important puisqu'il s'agit de "deux éclairages visionnaires et complémentaires sur les plantes maîtresses".
    Le chamane livre ses connaissances issues de visions ou de récits oraux avec ou sur le tabac et l'ayahuasca, leurs substances/âme et effets sur la psyché ou le corps du patient. Cet entretien retranscrit par Jérémy Narby lui sert de matériau à l'exploration anthropo-scientifique desdites substances.
    Il va convoquer une somme impressionnante d'ouvrages et de thèses récentes en les matières pour essayer d'y voir plus clair sur la nicotine issue du tabac ou sur les éléments intervenant dans la conception de l'ayahuasca à proprement parler. Le résultat est pragmatique, intéressant et non conventionnel, puisqu'il déconseille vivement ( et sans appel) le tabac industriel et son mode de consommation effréné (ainsi que ses dérivés nicotinique comme la vape ou le tabac à priser) et qu'il nuance le rituel ayahuasca à la mode sans avoir de véritables connaissances sur le produit ou le type de médecine pratiquée ( la guérison est opposée à la sorcellerie, l'ayahuasca jaune/ciel à la noire...).
    Il rappelle que ces deux plantes sont maîtresses car puissantes. Je schématise volontairement mais elles ne sauraient livrer leur pleine aide et informations qu'utilisées à bon escient dans tout leur processus de fabrication et dans un esprit bienveillant, ce qui est de plus en plus rare. Les savoirs des deux camps (chamans et chercheurs) mériteraient de s'inter-écouter (malgré des divergences lexicales, les différences ont tendance à s'estomper avec l'avancée des connaissances) pour parfaire l'efficience des plantes-remèdes et causer le moins de nocivité possible. Olivier Chambon appelait déjà de ses vœux à l'époque de "la médecine psychédélique" (2009) une alliance médico-spirituelle (soit amérindienne et occidentale) à visée thérapeutique.
    Même si leur efficacité est démontrée dans un contexte chamanique précis comportant un mode opératoire culturellement admis (anxiété, peurs, traumas...), notre législation et type de société marchande consomme ces produits de manière sauvage ou déritualisée, amenant leur face sombre à s'exprimer (folie, cancer, intoxication...).
    Ce livre est un jalon de plus dans la coopération des savoirs et l'échange des connaissances. Bienheureuse initiative de Jérémy Narby dont le grand retour et espérons livre-clé sera pour 2022 avec un essai tout autant éclairé sur le cannabis.

    Nous avions interrogé l'anthropologue en 2009 (40 min) sur son parcours et ses idées. En l'état, tout était déjà là (en collaboration avec radio Lumières) :

    entretien avec l'anthropologue jeremy Narby.mp3

     

  • Dix femmes matricielles

     

    "Quel travail intérieur faisons nous pour contribuer à plus de paix dans le monde ? Plus nous guérissons, plus notre taux vibratoire augmente, plus notre entourage le ressent et sera inspiré à faire de même. De toute l'observation du monde, je retiens que la paix passe avant tout par la paix en soi" (Amandine Roche)


    aventurieres.jpgL'écrivaine et journaliste
    Nathalie Calmé publie "Aventurières de l'esprit" chez Trédaniel éditions, dans la collection prestigieuse du Relié.
    Il s'agit de dix portraits de femmes interviewées à une ou plusieurs reprises par l'autrice, remaniés et actualisés à l'aune de l'épisode Covid. Le lien entre toutes est l'esprit (au sens spirituel) qui les anime et leurs parcours jonché d'actes de foi à déplacer des montagnes (socio-politiques, religieuses ou culturelles) au point qu'on pourrait les qualifier de femmes remarquables.
    Ancrées dans le concret du quotidien, en interaction constante avec l'élément humain, naturel ou symbolique, elles ont su dans leurs vies singulières, accorder une large part à l'intuition et œuvrer dans le profond respect de leur rythme et sens de l'harmonie intérieurs. Aidées un temps d'une autorité spirituelle elles surent pour certaines s'en affranchir et à leur tour baliser un chemin de création pure.
    (faire) Silence, (vivre avec) légèreté, (faire vœu de) pauvreté, (revenir au) souffle, (prendre appui sur une) vision...à chaque fois ce leitmotiv du peu, de l'épure (mentale ou matérielle), ce retour à l'essentiel en soi et pour soi, ce souvenir d'un instant numineux avec lequel elles réussissent à bâtir des mondes ou communautés d'esprit.
    C'est au service de l'unité qu'elles se rejoignent et excellent, dans des qualités quasi divines : UNterprètes (la pianiste
    H.J Lim, la cheffe d'orchestre Claire Gibault, la théologienne orthodoxe Annick de Souzenelle), simples et pacifiées  (la navigatrice  Isabelle Autissier, l'écrivaine Dominique Loreau, l'humanitaire Amandine Roche), en quête de vérité (la théologienne protestante Lytta Basset, l'ermite Soeur Catherine) ou encore du côté de l'Amour dans une attitude non-duelle (l'enseignante Byron Katie, la nonne bouddhiste Soeur Chân Không).
    Derrière chacun des dix visages dépeints avec minutie et tendresse se cachent des voyages dans la géographie de mondes intérieurs ou extérieurs, avec des cheminements verticaux ou horizontaux même si la frontière entre les deux univers est souvent ténue.
    La crise du Covid n'affecte aucunement celles dont la transformation était déjà amorcée par des années passées à se mettre au diapason de l'Un. Pas ou peu d'incidence notoire donc que d'être prêtes à servir et à œuvrer pour le nouveau monde, en portant fruits.
    Dix parcours exemplaires de femmes, inspirantes à souhait.

    "En nous reconnectant à notre vraie nature, il n'y a rien que l'on ne puisse aimer. Nous ne sommes plus séparés de ce qui nous entoure, de l'ensemble du vivant. Nous sommes unifiés. C'est cela l'Amour." (Byron Katie)

     

  • L'inspirée Patricia Montaud

     

    "Dialoguer c'est sentir, immédiatement sentir. Il n'y a ni à se souvenir, ni à réfléchir mais à se laisser saisir". (p.120)

    Patricia Montaud,Une mise en pratique des Dialogues avec l'Ange de Gitta Mallasz,Dervy,Tredaniel éditions,Bernard Montaud,Les amis de Gitta Mallasz,Mars 2021Patricia Montaud publie une "Mise en pratique des Dialogues avec l'Ange de Gitta Mallasz" chez Trédaniel éditions.
    Il s'agit d'une compilation de questions-réponses accumulées sur 30 ans d'ateliers pratiques depuis la disparition de Gitta Mallasz.
    L'ouvrage est facile et simple d'accès, pour néophytes ou confirmés des dialogues et respecte une progression. L'autrice, très pragmatique, cite souvent les paroles que Gitta eu à son égard (8 années de vie commune à trois avec son mari Bernard Montaud) et explicite chaque réponse par un exercice ou une résolution concrète d'une problématique de vie.
    Pour qui en douterait encore les réponses apportées sont la preuve du véritable enseignement spirituel que propose les Dialogues, avec l'Ange pour allié, afin de passer de notre petitesse égotique à notre grandeur êtrique.
    Avant d'instaurer une véritable complicité, un ping-pong verbal avec notre ange gardien ou intuition profonde, il s'agit "de savoir faire silence, se recueillir intérieurement". Cela demande une maturation pour passer d'un corps de peurs (mes démons ou jugements portés sur moi, les traumas et peurs de la prime enfance) à un corps d'amour miséricordieux envers soi-même (l'imperfection heureuse) puis au corps de foi, relié à l'Ange.
    Alors seulement (et ce sera l'objet d'un prochain livre) peut advenir notre tâche ou mission à accomplir sur terre dans toute son évidence et clarté, en aidant les autres par notre mûrissement, notre "nouvelle manière d'être au monde".
    L'ouvrage est émaillé d'exercices pratiques, de jeux nouveaux à s'appliquer comme celui du tribunal avec la petite voix accusatrice contrebalancée par la (souvent) délaissée défense ou encore le “100% responsable de ce qui m'arrive”.
    Il faut le redire, ce qui est fondamentalement nouveau dans cet enseignement, c'est le recours à l'Ange, notre double lumineux, notre voix de sagesse innée, notre guide spirituel invisible, là où toute école traditionnelle impose encore la figure essentielle d'un Maître ou d'un guru. Gitta Mallasz définissait comme “naturelle” cette praxis du quotidien pour nous aider à naviguer dans nos choix, des plus terre à terre aux plus vitaux.
    Ce lien céleste une fois établi fait de nous des êtres unifiés et connectés à "une connaissance plus forte, plus puissante, plus performante que tout ce que l'on peut apprendre". À la différence du transhumanisme cette “co-naissance” est à la fois personnelle et universelle, puisque,au service de tous et pour tous.

    "C'est l'Ange qui me répond quand je me sens aimé à l'infini". (p.116)