"Dialoguer c'est sentir, immédiatement sentir. Il n'y a ni à se souvenir, ni à réfléchir mais à se laisser saisir". (p.120)
Patricia Montaud publie une "Mise en pratique des Dialogues avec l'Ange de Gitta Mallasz" chez Trédaniel éditions.
Il s'agit d'une compilation de questions-réponses accumulées sur 30 ans d'ateliers pratiques depuis la disparition de Gitta Mallasz.
L'ouvrage est facile et simple d'accès, pour néophytes ou confirmés des dialogues et respecte une progression. L'autrice, très pragmatique, cite souvent les paroles que Gitta eu à son égard (8 années de vie commune à trois avec son mari Bernard Montaud) et explicite chaque réponse par un exercice ou une résolution concrète d'une problématique de vie.
Pour qui en douterait encore les réponses apportées sont la preuve du véritable enseignement spirituel que propose les Dialogues, avec l'Ange pour allié, afin de passer de notre petitesse égotique à notre grandeur êtrique.
Avant d'instaurer une véritable complicité, un ping-pong verbal avec notre ange gardien ou intuition profonde, il s'agit "de savoir faire silence, se recueillir intérieurement". Cela demande une maturation pour passer d'un corps de peurs (mes démons ou jugements portés sur moi, les traumas et peurs de la prime enfance) à un corps d'amour miséricordieux envers soi-même (l'imperfection heureuse) puis au corps de foi, relié à l'Ange.
Alors seulement (et ce sera l'objet d'un prochain livre) peut advenir notre tâche ou mission à accomplir sur terre dans toute son évidence et clarté, en aidant les autres par notre mûrissement, notre "nouvelle manière d'être au monde".
L'ouvrage est émaillé d'exercices pratiques, de jeux nouveaux à s'appliquer comme celui du tribunal avec la petite voix accusatrice contrebalancée par la (souvent) délaissée défense ou encore le “100% responsable de ce qui m'arrive”.
Il faut le redire, ce qui est fondamentalement nouveau dans cet enseignement, c'est le recours à l'Ange, notre double lumineux, notre voix de sagesse innée, notre guide spirituel invisible, là où toute école traditionnelle impose encore la figure essentielle d'un Maître ou d'un guru. Gitta Mallasz définissait comme “naturelle” cette praxis du quotidien pour nous aider à naviguer dans nos choix, des plus terre à terre aux plus vitaux.
Ce lien céleste une fois établi fait de nous des êtres unifiés et connectés à "une connaissance plus forte, plus puissante, plus performante que tout ce que l'on peut apprendre". À la différence du transhumanisme cette “co-naissance” est à la fois personnelle et universelle, puisque,au service de tous et pour tous.
"C'est l'Ange qui me répond quand je me sens aimé à l'infini". (p.116)