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  • Totale osmose

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    Le bal de l'amour s'est deroulé au Musée des confluences jeudi 6 Juin 2024, une soirée estampillée Nuits de Fourvière. Au programme 3 formations scéniques. La première, plus contemplative et indoor célébrait l'amour spirituel via une danseuse hindoue (sud) qu'accompagnaient 3 musiciens (violon, flûte et mridangam) et un chanteur traditionnel. Les mouvements précis et semi-improvisés étaient scandés à l'unisson par le quatuor aligné en tailleur. La seconde formation, Ultrabal, officia sur le patio extérieur du musée. Dans l'esprit guinguette modernisé, 4 musiciens dont un accordéoniste magnifiait un trio de chanteuses hautes en couleur. Le(s) public(s) bigarré et de tous âges (peut être l'élément le plus important ?) qui avait répondu présent pour ce manifeste commençait à sérieusement se déhancher puis à se lacher complètement pour le dernier set de Scorpio Queen, à la fois DJ et ambianceuse, accompagnée de deux danseuses déchainées sur des rythmes caribéens.  

    La femme fût donc à l'honneur tout du long dans une ambiance empreinte de douceur et de suavité. Cette nocturne de Confluences (jusque 22h le 1er jeudi du mois) passiona aussi la jeunesse qui investit, entre autre, la très réussie et ludico-pédagogique exposition à nos amours. Éternel amour donc, présent sous toutes ses formes, couleurs et variétés, qui se concentra ce soir là dans un vaisseau de verre tout de feux et de flammes éclairés.

     

  • L'oeuvre au noir

    princesse-chatte-205x300.jpgAvec La princesse chatte des éditions la Fontaine de Pierre, Marie-Louise Von Franz interprète un conte roumain iconoclaste en particulier, de la même façon qu'elle interprétait les rêves, selon la méthode d'amplification chère à C.G Jung. On mesure là l'ampleur des connaissances historico-symboliques ou socio-culturelles nécessaires pour en éclairer le sens, à l'aune de la grille analytique ès psychologie des profondeurs.
    On se rend compte également  qu'un simple conte porte un monde en soi (le folklore d'une époque notamment avec la face sombre ou occultée de la chrétienté du Moyen-Age) et qu'il fait résonner avant tout en nous un ou des archétypes (ici l'animus féminin négatif ou positif). Son interprétation rationnelle et quasi scientifique vaut pour et dans un cadre thérapeutique mais en extraire ainsi le suc éloigne de facto de son mystère et de sa magie toute instinctive, c'est du moins notre ressenti à la lecture pour autant passionnante de l'ouvrage.
    La princesse chatte clôt une série de livres de M.L Von Franz consacrée aux contes de fées. Elle y a mis de très riches informations,  qui ne demandent qu'à être développées ou enrichies par autre de ses opus. Quelle belle œuvre de connaissance empirique sur la psychologie du féminin (mais pas que) pour peu qu'on désire y associer une certaine profondeur de vue...

  • Le goût du neuf

    Coup de Choeur spiritualité
     
    La seule raison pour laquelle nous ne sommes pas en paix et empli de joie au présent, c'est que les circonstances ne correspondent pas à l'idée que nous nous faisons de ce qu'elles devraient être. La personne qui comprend cela aligne ce qu'elle veut avec ce qu'elle a, au lieu d'essayer de faire plier ce qu'elle a à ce qu'elle veut. La souffrance ne nous est jamais imposée ; elle correspond à notre activité de résistance et de recherche. On ne peut jamais acquérir le bonheur, il est notre propre nature. (p.181)
     

    spira.jpgVous êtes le bonheur que vous recherchez, le dernier livre du céramiste et enseignant anglais Rupert Spira traduit en français par Linda Arzouni et édité par Accarias-l'Originel, est d'une limpidité désarmante. Dans la lignée de l'investigation de Ramana Maharshi sur la voie non duelle du Je Suis, il explicite celle-ci avec des mots de choix et de poids.
    Par deux trois métaphores  (l'écran, l'acteur...) il rend aisée la distinction entre l'être et l'ego, la conscience et l'expérience (l'existence ou manifestation), le bonheur pérenne et celui fugace dépendant de "pensées, de sentiments, de sensations, de relations ou d'activités".
    Notre nature véritable est d'aimer, d'être en paix, unifié sur la vibration de l'Univers et se sentir séparé est une souffrance pour soi et une hérésie pour l'humanité...
    Le livre s'avère radioactif car sa lecture imprègne profondément notre structure égotique dans le sens du leurre. Il vivifie avec grande vérité la Source qui est ce miroir de conscience.
    La personne est une manifestation de cette Source (de bonheur) toujours latente et présente (en arrière-plan). Elle est un concept, une idée à transcender pour vaincre la mort...et ne (re)garder que la Vie sous-jacente, pleine et entière. 
    Devenir pont, être poreux, seule solution pour s'éveiller à sa nature reliée véritable.