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éditions accarias l'originel

  • La communion des éveilleurs

    Votre confusion tient au fait que vous confondez le Soi avec le non-Soi. Sachez que ce dernier n'est pas séparé du Soi. Mais vous vous en tenez toujours à l'idée que votre corps et le Soi sont identiques et ne font qu'un. Il vous faut vous débarrasser de cette fausse identification, votre bonheur alors se manifestera. (p.51)

     

    La conscience éveillée-instructions,entretiens,témoignages inédits,Patrick mandala,Ramana Maharshi,Jiddu Krishnamurti,éditions Accarias L'originel,Swami Ganesan,Les éditions Accarias l'Originel avec la traduction du fidèle Patrick Mandala, publient La Conscience Eveillée - instructions, entretiens, témoignages inédits ; un mashup et pont entre les visions ou visées de Krishnamurti et Maharshi, malgré leur divergence lexicale.
    De nombreux chercheurs de vérité ont bu ou étudié aux deux sources et en présentent ici (Harding, Frudman, Powell...) une synthèse, notamment le petit neveu de Sri Ramana, Swami Ganesan. Différences comme convergences d'enseignement sont abordées et hommage est rendu aux deux monstres spirituels avec documents inédits, à part égale (l'entretien de Krishnamurti à un journal newyorkais est un sommet en soi !).
    Vide pour l'un, Présence pour l'autre, il est toujours question de virginité (pureté ?) à trouver en soi (comme le furent en un sens les prophètes) avant que n' advienne le silence de la Plénitude (révélateur de l'absence de pensée) ou l'inspiration verticale du Verbe. C'est la personne et son identification au corps-mental qui est qualifiée de leurre et l'Autre en Soi de commun hôte, Réalité, témoin ou Conscience éveillée.
    Si des phénomènes de décorporation sont à l'origine des métanoïa de Krishnamurti comme du Maharshi, de tels observateurs de la psyché des profondeurs sont l'exception : la lumière du Vivant a vaincu avec eux pour un temps, et hors temps, le pouvoir de la mort.

     

  • Se souvenir

    Pourquoi cette émotion ? L'émotion n'apparaît que lorsque je ne vois pas une chose telle qu'elle est, mais que je la prends pour quelque chose d'autre. (p.64).

     

    Daniel Roumanoff,Svami Prajnanpad,éditions Accarias l'originel,colette Roumanoff,Lyings,Inde,advaita Vedanta,désidentification,Janvier 2023Les éditions Accarias-l'Originel publient un livre d'entretiens, les six seuls enregistrés par Daniel Roumanoff (1936-2015) avec Svami Prajnânpad en 1972. Rencontré en 1959, ce sage du Bengal finira ses jours deux ans plus tard (1974) en Inde, après avoir sejourné malade, dans la maison des Roumanoff (été 1973). Daniel consacrera la seconde partie de sa vie à récolter et diffuser des traces de son enseignement.

    L'enfant est au cœur de toute spiritualité (comme le montre la photo de couverture), notamment celle du Svami,qui prône la non dualité et l'union avec ce qui vient...
    Les émotions bien sûr, les désirs et les pensées afférentes, qui toutes proviennent d'un mental "construit" sur les premières années d'apprentissage, ses croyances et identifications.
    Ce personnage infantile irrigue en profondeur (ou surface ?) nos actes et réactions d'adulte et c'est le propre d'une conscientisation (voir) quotidienne de se détacher d'un mécanisme sinon répétitif, en tout cas travestissant par filtre le réel.
    Cet ouvrage traduit et mis en forme par Colette Roumanoff est aussi un hommage et un acte mémoriel de et pour Daniel son mari, qui fit par ailleurs face à Alzheimer avec son aide pendant dix ans. Il est un témoignage de ce qu'il fit et fut, de ce qui le mouvait intérieurement mais aussi une parfaite illustration de la manière dont son guide spirituel disséquait la psyché avant d'opérer un tri chirurgical (les lyings) dans ses méandres, pour une meilleure clarté d'esprit.
    Chaque quêteur saura y trouver nourriture, synchronicité, aide, pièce du puzzle pour soi et Soi, et le classer à divers degrés, comme un livre opportun.

     

  • L'antéforme

    La vraie pauvreté est une pauvreté dans l'esprit, une absence de fixation sur les productions mentales, et donc leur appauvrissement. p.178

    l'immédiateté d'être,Jean-Marc Mantel,éditions Accarias l'originel,Jean Klein,conscience,attention,Amour,silence,source lumineuse,Novembre 2023L'immédiateté d'être est le troisième livre de Jean-Marc Mantel paru aux éditions Accarias l'Originel. Cet auteur, psychiatre de formation s'est intéressé aux écrits de Krishnamurti et de R. Maharshi avant de suivre l'enseignement de Jean Klein. Il partage sa vision non duelle dans de nombreuses vidéos et forums et ce présent recueil est une synthèse de quatre années de questions-réponses sur la voie de l'intériorité.
    Clarté des réponses, poids des mots,  perles de vérité, humilité et partage, font de cet ouvrage plaisant une véritable nourriture étrique et cartographie appropriée sur le chemin de la réalisation.
    Sa lecture à petites doses homéopathique ravive et stimule la Source qui est présence, écoute, attention, Amour...l'égo-forme (le personnage) n'est jamais qu'une projection holographique de la conscience englobante informelle, qui est vide-plein.
    Beaucoup de questions de haute volée, reflets de pensées que Jean-Marc Mantel enracine dans un silence éloquent, comme un retour à l'origine.
    L'immédiateté d'être c'est une fulgurance, une transfiguration, une absence à soi-même (un oubli ?) révélatrice d'un étant, amoureux de la création.
    C'est l'individu conscient qui demeure (en apparence), dont le mental est un outil pour relater l'indicible, un contenu sans contenant, un "Je suis" qui contient toute forme y compris la manifestation.

    Il y a une joie constamment renouvelée a écouter la vérité sous d'infinies formes libératrices qui, toutes, pointent vers l'unique réalité. p.60

  • Aimer sans posséder

    Ici nous sommes tous distants mais reliés par un lien de conscience (p.52)

    Ta seule possibilité c'est de vivre complètement dans le relatif. C'est tout. (p.55)

     

    Je ne sait pas,Daniel Ramana Maharshi,éditions accarias l'originel,Je, ne sait pas est le quatrième livre de Daniel Morin aux éditions Accarias l'Originel.
    Sous forme de questions-réponses, cet ancien collaborateur d'Arnaud Desjardins (40 ans disciple et 14 ans collaborateur) à la dialectique atypique, confère au "moi-je" une fonction conductrice (relié) plutôt que créatrice (le penseur). La fausse personne se révèle dans la croyance en une histoire personnelle, une entité séparée, qui dans son fonctionnement habituel cherche sans cesse à nier la réalité (ce qui est) de l'instant pour en créer une illusoire, source de souffrance. Selon l'auteur, le présent se vit pleinement lorsque l'on accepte de ne pas savoir, de se reconnaître limité dans l'appréhension de la situation et de nos sens, conférant une pacification intérieure.
    S'identifier à un je égotique, amène à chercher (par désir d'expansion ?) l'illimité ou l'infini (en créant une dualité de "mieux être si...") à chaque instant, se projetant ainsi continuellement dans un futur frustré et frustrant.
    L'issue est l'acceptation de ce qui est, l'"évidence", sans identification à un sujet, pour se reconnaître élément ou partie du Tout et maillon essentiel d'un Plan parfait puisque neutre en soi.
    Passer d'émetteur a récepteur ou mieux conducteur de la pensée c'est voir, pour tracer la trame d'un verbe clarifié.
    Le recueil présente une forme de légèreté. Daniel Morin évoque l'énergie libérée par l'absence d'association à un "je" illusoire ou souhaitable (une dissolution ?), un étant plus qu'une réaction. La fluidité retrouvée permettant l'action adéquate, une pratique d'éveil au quotidien. 

     

    Cette certitude que l'on ne connait pas tout ne libère pas. C'est l'acceptation de cette non-connaissance qui libère de la recherche de tout vouloir comprendre. (p.100) 

  • Une science de l'intériorité

     

    "La vérité est la réalisation que je ne suis rien, personne. Ainsi je suis chacun et toute chose". (p.203)

     

    Swami Prajnânpad,La Grandeur de l'Homme,Editions Accarias l'Originel,Daniel et Colette Roumanoff,Roger-Pol Droit,Juillet 2020De nombreux livres sont déjà parus de Daniel et Colette Roumanoff sur leur maître spirituel Swami Prajnânpad (1891-1974) et Arnaud Desjardins (1925-2011) fut celui qui popularisa et transmis par son enseignement, la lignée du guru bengali.

    "La grandeur de l'homme" paru aux éditions Accarias l'Originel est un ensemble de citations des Upanishad choisies et commentées du maître, parmi plus de 700 lettres de disciples et 200 entretiens audios pour la plupart inédits. Un travail de synthèse thématique des époux Roumanoff concernant l'Homme, Dieu, la mythologie, les religions ou la science et qui monte crescendo vers des hauteurs de vues, de la méthode quasi scientifique à l'état de Délivré.

    A titre d'exemples qui balaient tout poncif : dieu est un concept lié à l'enfance et à l'attitude des parents...prier c'est créer la séparation puisque l'être originel est parfait en soi...être libre (de tout asservissement) est le but de la création...

     

    La grandeur concerne ici l'homme de connaissance au sens oriental du terme, opposé à son homologue occidental le penseur, l'intellectuel pur et sec.

    Leur différence se situe sur une pratique quotidienne d'épuration de l'ego, dans un souci de vérité, pour se rapprocher de l'être que nous sommes et avons toujours été. G.I Gurdjieff parlerait d'essence par rapport au personnage factice et illusoire, produit de l'éducation, que nous nommons personnalité.

    C'est par l'émotion et son investigation imagée (associée à une pensée) jusqu'à la racine, que nous toucherons par la répétition, au noyau de la connaissance, le Soi, auquel l'ego doit s'identifier.

    En Islam Dieu est transcendant, les chrétiens insisteront sur la relation à Dieu mais sans s'identifier (il n'y a qu'un Christ-dieu). L'Orient et sa lignée de sages ont franchi ce pas, parfois par des chemins peu orthodoxes comme Swami Prajnânpad, de formation scientifique et d'inspiration freudienne.

    Pour ces hommes et leurs disciples la foi ne suffit pas (même si elle court-circuite le mental) et l'expérimentation directe prime à force de "raison objective" au sens de découvreuse de lois régissant l'intérieur de l'Homme.

     

    "Quand je cesse de souhaiter mettre quelqu'un d'autre à sa place, l'uniformité que j'ai créée partout, le moi que je surimpose partout, disparaît simplement. Chacun alors est vu à la place qui est la sienne. Ainsi, quand je suis en relation avec quelqu'un, je suis avec lui. Mais quand je regarde l'autre comme non différent, immédiatement, j'entre en conflit avec lui". (p.194)

     

  • La grandeur en Soi

    "Ramana est l'Esprit suprême (Paramâtman) qui, sous la forme de la Connaissance, demeure dans la caverne du Coeur (bridaya guyha) de chacun, descendant de Vishnou, et si vous plongez dans le Cœur, l'esprit tout pénétré d'amour et voyez avec l’œil de la sagesse, Cela sera clair pour vous". (p.53)

     

    maharshi-ultime.jpgRamana Maharshi, l'homme, ce géant de la spiritualité, a donné un cap à tout chercheur de vérité : ravissement les yeux grands ouverts, conscience étale de jour comme de nuit ("Seul Je ou pure existence qui seul existe dans les trois états veille, rêve, sommeil, est le Réel"), fusion avec le Soi autrement défini comme Dieu ou le Guru ("le divin n'est pas séparé de vous ni de l'Univers")…avec toujours cette ultime question (c'est le titre du livre) d’investigation de l'Origine de la pensée : « Qui suis-je », afin que «  le mental devienne pur comme le cristal et s'unisse au Soi".

    Ce court traité de questions-réponses n'est qu'un avant goût d'un ouvrage de 1284 stances à valeur d'aphorismes « les paroles du guru" en cours de traduction et à paraitre à nouveau aux éditions Accarias L'Originel.

    Le Soi, que certains n'appréhendent qu'en tâtonnant, par le biais des rêves (je pense aux jungiens) et que d'autres ont payé de leur vie pour l'avoir réalisé et proclamé (« Le Père et moi sommes Un » de Jésus, « Je suis la Vérité » de Hallaj), Maharshi et d'autres éveillés plus modernes l'incarnent même s'ils se souciaient peu de leur corps transitoire ("Dès l'instant où l'ego est abandonné, le Soi resplendit"). Car l'Occident et sa sagesse issue en partie de la tradition monothéiste a créé des murs de séparation avec cette identification au corps-mental qu'il est difficile ou interdit de franchir en conscience. Ne dit-on pas que le Verbe s'est fait chair ou que le Corps-lumière, conscientisé, est Dieu ?

    Nous créons une distance et croyons être séparé de l'être pur, indifférencié, de cet état de conscience lucide , infini, éternel et de toute sagesse alors qu'il n'y a pas de connaissant mais la connaissance seule et que nous sommes déjà réalisés, toujours fondus dans le grand Je.

    Ramana Maharshi, un personnage hors du commun, une œuvre qui questionne et fait mûrir, une invitation à une identité renouvelée, retrouvée, dépassant l'histoire personnelle. Plus qu'un simple serviteur de l'Un, plus qu'une parcelle de la Lumière divine, un saut dans la Source pour une nouvelle et ultime cristallisation.

     

  • L'essence de la vie spirituelle

    Être un miroir, c'est accueillir tout ce qui apparaît dans l'instant – pensée, émotion, sensation physique – sans s'identifier et sans en être affecté. Être vigilant, c'est être pure lumière qui éclaire ce qui est, pur témoin qui voit tout – Marie Chantale Forest.

     

    Marie Chantale Forest,Anthologie de la vigilance-un chemin vers la lumière,Editions Accarias l'Originel,Eric Edelmann,Arnaud Desjardins,Novembre 2019Les éditions Accarias l'Originel viennent de publier une "anthologie de la vigilance – un chemin vers la lumière", réalisé et écrit par Marie Chantale Forest. Cette dernière, québecoise, est une élève d'Eric Edelmann, lui-même héritier de la tradition de l'Advaïta Vedanta prônée par Arnaud Desjardins (1925-2011).

    Ce livre vient combler un appel du Maître spirituel disparu à disposer d'un outil pratique et synthétique pour tout aspirant à la voie spirituelle, tant la vigilance ou "lucidité accrue" semble être le ciment de toute démarche d'éveil.

    L'autrice a lu attentivement (ce qui est en soi un excellent exercice de vigilance) bon nombre de textes sacrés, écrits de maîtres spirituels, sages, saints ou auteurs de toutes traditions occidentales ou orientales. Elle a constitué un large panel de propos sur et autour de la vigilance (bibliographie complète de 27 pages !) qu'elle a regroupé par thèmes en trois parties : la prison, la clé et la liberté. Elle s'est également impliquée en tant que chercheuse spirituelle, en proposant de courts paragraphes résumés inspirés et inspirants, sortes d'aphorismes mûrement réfléchis (au sens de médités).

    Le résultat est une anthologie de 160 pages (hors préface et bibliographie) qui se lit à petites doses et qui a vocation d'enseignement pour les débutants ou les chercheurs plus avancés sur la voie. La part belle est accordée proportionnellement parlant aux propos d'Arnaud Desjardins, l'inspirateur du projet et celui qui sema de nombreuses graines de sagesse en proposant un enseignement syncrétique ancré et adapté à la modernité.

     

    Le moine doit, comme les chérubins et les séraphins, n'être qu’œil – Abba Bessarion