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energie

  • Vibrer à l'uni son

    L'attitude de son corps m'évoque un soupir d'apaisement, un relâchement immense. Il a baissé les armes, rendu son armure. Offert. Et c'est comme si son être débordait, s'écoulait dans le bleu. C'est palpable, comme si je vibrais aussi a travers lui, traversée par son expansion, le rayonnement de ce soupir qui dit qu'on est enfin rentré à la maison...l'infini qui s'est ouvert dans son être. (p.116) 

     

    Les voies de l'eau,Anne Paris,Leina Sato,Marie-Hélène Sulmoni,Mama éditions,Dominique lussan,Masaru Emoto,dauphins,baleines,océan,eau,rituel,fluide,energie,intention,vibration,sentiment océanique,unité,Mars 2024Trois femmes, amies et collaboratrices d'un yoga immersif (dans l'eau) initié par Dominique Lussan, co-écrivent chez Mama éditions (collections mutations) les Voies de l'eau. Anne Paris, Leina Sato et Marie-Hélène Sulmoni ont en commun l'attrait de l'océan et des cétacés qui, à un moment de leur vie, ont permis une reconnexion avec l'enfant libre ou avec la source de toute vie : un sentiment océanique de plénitude unitive.
    Ces trois récits se complètent (les liants et liens) s'entremêlent (les enfants) et se rejoignent (âmes soeurs), même si chaque confession reste unique en ressenti et expérimentation.
    Sur l'exemple de Masaru Emoto, qui a prouvé la puissance de l'intention et de l'attention face aux éléments, ces trois "soeurcières" ou "sourcières" réenchantent le monde en conscience par des rituels alchimiques (chants, méditation, yoga, partage de flux...) avec pour visée de réintégrer le grand corps aquatique (perception méditative, saine communication...), s'il existe, vu notre besoin vital d'eau.
    La clé de l'apnée est le lâcher prise mental - ce besoin de tout contrôler - pour s'ouvrir à l'infini. Renaître plus vaste, profondément changé intérieurement afin de mieux appréhender ce monde et son futur proche. Cette naissance d'en bas est le pendant symbolique de celle d'en haut, de souffle et d'eau, prélude du Royaume intérieur, qui est la promesse, entre autre, d'un œil neuf, faisant sens. C'est en tout cas à cette sensibilité accrue et à une vision émerveillée, que nous amènent ces trois voix sur l'eau.

     

  • Aimer sans posséder

    Ici nous sommes tous distants mais reliés par un lien de conscience (p.52)

    Ta seule possibilité c'est de vivre complètement dans le relatif. C'est tout. (p.55)

     

    Je ne sait pas,Daniel Ramana Maharshi,éditions accarias l'originel,Je, ne sait pas est le quatrième livre de Daniel Morin aux éditions Accarias l'Originel.
    Sous forme de questions-réponses, cet ancien collaborateur d'Arnaud Desjardins (40 ans disciple et 14 ans collaborateur) à la dialectique atypique, confère au "moi-je" une fonction conductrice (relié) plutôt que créatrice (le penseur). La fausse personne se révèle dans la croyance en une histoire personnelle, une entité séparée, qui dans son fonctionnement habituel cherche sans cesse à nier la réalité (ce qui est) de l'instant pour en créer une illusoire, source de souffrance. Selon l'auteur, le présent se vit pleinement lorsque l'on accepte de ne pas savoir, de se reconnaître limité dans l'appréhension de la situation et de nos sens, conférant une pacification intérieure.
    S'identifier à un je égotique, amène à chercher (par désir d'expansion ?) l'illimité ou l'infini (en créant une dualité de "mieux être si...") à chaque instant, se projetant ainsi continuellement dans un futur frustré et frustrant.
    L'issue est l'acceptation de ce qui est, l'"évidence", sans identification à un sujet, pour se reconnaître élément ou partie du Tout et maillon essentiel d'un Plan parfait puisque neutre en soi.
    Passer d'émetteur a récepteur ou mieux conducteur de la pensée c'est voir, pour tracer la trame d'un verbe clarifié.
    Le recueil présente une forme de légèreté. Daniel Morin évoque l'énergie libérée par l'absence d'association à un "je" illusoire ou souhaitable (une dissolution ?), un étant plus qu'une réaction. La fluidité retrouvée permettant l'action adéquate, une pratique d'éveil au quotidien. 

     

    Cette certitude que l'on ne connait pas tout ne libère pas. C'est l'acceptation de cette non-connaissance qui libère de la recherche de tout vouloir comprendre. (p.100)