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Christianisme - Page 11

  • La communion des coeurs

    Coran 19,96 : Pour ceux qui auront cru et fait le bien, Dieu sera tout amour. ( S. Mazigh)

    "Certes c'est très intéressant et instructif d'interpréter les Écritures mais il faut aller plus loin que la parole. Prendre la route et aller à la rencontre de l'autre parce que de l'autre on rencontre aussi le Tout-Autre, et là s'opère la véritable alchimie céleste : c'est là où on Le trouve tout simplement". (p.323)

     

    fraterniser.jpgA l'initiative de Khaled Roumo (poète et auteur entre autre du "Coran déchiffré selon l'amour"), Fraterniser - Chrétiens et musulmans à l’œuvre est un épais recueil d'une quarantaine de témoignage de personnes gravitant autour du GAIC (groupe d'amitié islamo-chrétienne créé par K. Roumo) sur leur parcours de vie incluant le dialogue inter-religieux et qui paraît comme une évidence chez Erick Bonnier éditions.
    S'il existe une communion de saints, les cœurs ardents et ouverts sont à l'honneur dans cet ouvrage, avec leurs histoires, jalons, personnalités et lieux géographiques communs.
    On s'intéresse ici à ce qui rassemble les deux communautés, le culte marial (Chartres, Lourdes, Vieux Marché...), la dévotion pour le Coran et son "équivalent" chrétien Jésus, l'amour des mystiques de tous bords (Rabbia, Ibn Arabi, Rumi, Sainte Thérèse d'Avila, Saint Jean de la Croix...), François d'Assise et Abd El Kader en figures de proue.
    Sont passés en revue les contemporains de la concorde islamo-chrétienne, de Massignon à Michel Lelong en passant par le père Charles de Foucauld ou encore Christian de Chergé.
    Les témoignages relatent souvent d'excentrations géographiques et culturelles pour rencontrer l'autochtone et Dieu-présent dans l'hospitalité, la tendresse, la gentillesse, le service, le trésor des cœurs aimants pour englober aussi les non-religieux.
    Ce livre salutaire vient nous rappeler qu'il a de tout temps existé des hommes et femmes de bonne volonté respectueuses du prochain dans sa différence et soucieuses d'un enrichissement personnel et spirituel sans limite, à l'image de l'Amour infini vécu ou ressenti par chacun.e.s des intervenants. Et si le monde tenait par ou pour ces "expérienceurs" - au sens de vivre une expérience non ordinaire - tant le quotidien se sclérose avec repli identitaire à la clé ? Le monde aurait beau se fragmenter ou se diviser, par haine ou mépris, rien ne saurait éradiquer ce commun hôte dans la poitrine des croyants de tous bords, cet éclat de Vie dont l'autre bout de bâton est gratitude.

     


    "L'amour permet de dépasser les étiquettes, d'oublier les formes, d'aller au-delà des dogmes. C'est un terrain commun qui permet un accès plus facile à l'universel...Le moteur et la finalité du chemin sont semblables : établir la connexion avec cette Présence transcendante et immanente, connaitre ce Mystère du monde, cette Cause de l'existence, et s'unir avec Elle". (p.146)

  • Du silence, le Verbe

    Joseph est "l'ombre du Père éternel" et manifeste sur le plan humain, les qualités d'Amour du Père céleste. Représentant de Dieu sur terre, il éduque Jésus avec amour, un amour qui n'est pas complaisance et sait faire preuve d'autorité. Il dresse des limites et autorise au sens étymologique, aider l'autre à trouver ses propres lois intérieures”(p.118).


    joseph.jpgAprès Marie-Madeleine (L'amour a tant de visages), c'est au tour de “Saint Joseph, le bien caché” d'être mis en lumière et représentations (des tableaux iconiques parsèment l'ouvrage avec une mention spéciale pour "Saint Joseph et l'enfant Jésus" de Papety, p.108) par Pascale Léger, qui déterre avec brio les personnages occultés ou en retrait des évangiles (un troisième livre à paraître sur Saint Jean-Baptiste), et toujours éditée aux éditions Almora.
    L'auteure a recensé dans cet ouvrage tout ce qui touche à la vie de Joseph le Charpentier (apocryphes, légendes, évangiles, culte) et donne la parole au taiseux dans un exercice d'imagination créative.
    Elle suggère des interprétations parmi plusieurs hypothèses, quand le doute des évangiles est permis (son âge, les frères et sœurs de Jésus, la date de sa mort...), et amplifie la figure du juste serviteur et gardien de la sainte famille (en le comparant avec Joseph fils de Jacob, Geppetto de Collodi, Joseph d'Arimathie ou encore Joseph des Dialogues avec l'Ange) pour mieux définir ce qui le caractérise dans l'absolu.
    Avec Joseph, l'invisible devient visible et une mission s'incarne (ici la paternité) suite à un songe.

    Sa discrétion de père adoptif souligne son humilité car il demeure un rouage essentiel, une pièce maîtresse de la droiture et de l'imaginaire de Jésus. Il est un mur porteur de la fondation humano-divine, pendant terrestre du Dieu hébreu à la fois présent et caché, influent mais effacé, au sens d'aimer sans posséder.
    L'intuitif Joseph est aussi un bien caché, un trésor de cœur qu'il est juste de révéler et l'entreprise fleurit abondamment ces dernières années.
    Pascal Léger donne à Saint Joseph la place qu'il mérite en tant que pré-curseur de Jésus, celui qui préfigure le Messie en acceptant sa tâche d'ouvreur du Chemin vers le divin, ce en quoi la magnifique mosaïque de Bethléem de la couverture est la parfaite illustration.

    En complément sur le sujet nous proposons un entretien de Maryse Chauvaux (collaboratrice à RCF Vaucluse) avec l'auteure, ici.

     

  • La part du Lyon

    De part son statut spécial et ses immenses possibilités de réalisation spirituelle qui lui sont données à la naissance, l'homme a en quelques sorte le "devoir" d'accomplir en cette vie le Grand Œuvre alchimique, c'est à dire de forger son corps de lumière”.(p.161)


    lyon-et-la-fin-des-temps.pngAvec Lyon et la fin des temps, paru au Mercure Dauphinois, Daniel Robin nous invite à un voyage à travers le temps, l'histoire sainte, l'art et la littérature occulte.
    La ville de Lyon serait en effet marquée d'un sceau divin pour jouer un rôle eschatologique de premier plan en tant que porte ou pont célestiel, à l'image de l'arche d'alliance, disparue en 586 av J.C après la destruction du premier temple de Salomon par l'occupant babylonien.
    L'arche était en effet, d'après l'auteur, une "sorte de machine qui permettait d'établir une communication directe avec la transcendance", le Dieu des Hébreux YHWH s'entend. Or outre le fait que celle-ci aurait pu transiter par Lyon, dans les sous-sols de la ville, une construction antique (4e siècle après J.C), les "arêtes de poisson", ressemble à une antenne-râteau TV souterraine, sans qu'on sache encore son but, si ce n'est que son mimétisme est frappant avec des plans de l'ancien temple de Jérusalem.
    Par ailleurs la cathédrale de Fourvière, haut lieu tellurique, regorge d'allusions angéliques, de l'archange Michel aux tétramorphes, en passant par la symbolique du 8, chiffre entre autre de la résurrection...
    Dans ses confréries et rites initiatiques la ville a enfin toujours été vivifiée par la lignée johannite, qui est "une filiation par l'Esprit qui transmet l'héritage spirituel du christianisme des origines" (p.49), avec Saint Polycarpe (disciple de Jean l'évangéliste, l'aimé de Jésus), Pothin ou Saint Irénée (les deux premiers évêques de Lyon), puis au 13ème siècle les templiers et plus tard la franc-maçonnerie.
    Pour résumer Lyon serait un terreau propice à l'avènement d'êtres éclairés pour accomplir la volonté du Christ jusqu'à son second avènement : histoire, architecture, énergies, situation géographique...tout concoure à favoriser (en certains) un processus alchimique de divinisation, en spiritualisant la matière.
    Le livre pourtant est moins un enseignement spirituel (comment ?) qu'un traité concis de connaissances en vue d'édifier la conscience. Il constitue un complément et ultime chapitre aux chroniques ésotériques de Lyon, série de documentaires en ligne.
    Daniel Robin livre et révèle quelques clés ésotériques réservées jusqu'alors à des initiés. On comprend mieux dès lors les arcanes de la capitale des Gaules, son attirance occulte a travers siècles, sa branche spirite aussi mais l'auteur ne mentionne pas le rayonnement en plein jour de Maître Philippe, le célèbre (un des derniers) thaumaturge chrétien, en tant que signe fort d'un destin honorifique et prestigieux pour la ville lumière.

     

  • Une solitude pleine

    Coup de cœur spiritualité

    "La prière pleinement aboutie est union avec Dieu. Elle n'est même plus une demande. Elle fait de l'orant un être comblé par Dieu et apaisé...On touche presque à la disparition de la prière". (p.87)


    soeur.jpgSoeur Catherine, ermite catholique, est reliée, sur sa montagne et dans sa sainte grotte, par la prière et l'oraison continue, au monde et à ses épreuves, souffrances ou cheminements de vie (de) particuliers.
    A l'époque du tout productif où seule la valeur monétaire prime en apparence, des êtres se sacrifient (étymologiquement c'est se consacrer) pour et en Christ, afin de montrer une autre réalité digne et pétrie d'amour à la face d'un monde saisi de violence.
    Cet apanage n'est évidemment pas que chrétien, les saints sont de tous bords même païens, mais la spécificité du christianisme et de l'eucharistie c'est de questionner ce Corps fantastique cosmique, mutilé puis ressuscité, comme mû d'un Amour qui transcende toutes épreuves et la mort même, une Trinité à l’œuvre...
    Dans "La joie du Réel", paru aux éditions du Relié, Sœur Catherine témoigne de cette union soutenue à Dieu, dans la solitude et la joie, fruit de 25 ans de retraite érémitique.
    Son ascèse réside essentiellement dans la lectio divina : Bible mais aussi écrits de carmélites (sœur Thérèse d'Avila notamment mais aussi Jean de la Croix ou sainte Thérèse de l'enfant Jésus) et manducation d'auteurs mystiques (Eckhart ou Ruysbroeck entre autres). Elle actualise ces enseignements abrupts et ardus mais phares de l'église, en démontrant leur pertinence actuelle pour le(la) disciple désireux d'unir son âme à Dieu, en y adjoignant bien évidemment la prière, l'oraison  (rendre grâce, être dans un esprit de gratitude).
    Le livre est assez complet en tant que manuel d'édification puisque l'auteure évoque quelques "techniques" pratiques de présence à Dieu (émergence, réflexion inspirée...) éprouvées au fil des ans, mais aussi des échardes et pièges sur la voie unitive (se sentir élu ou parvenu...) et nous propose une belle réflexion sur la manière dont l'esprit sain communique des messages (qui ne sont que des actualisations de l'évangile) à l'humanité par l'intermédiaire de quelques appelés (Saint Charbel, Maria de Valtorta, Padre Pio...).
    Cette vie pour Dieu, ce don de soi pour autrui et ce lieu de retraite à l'écart du monde sont des appels auxquels sœur Catherine a répondu présent (à 25 ans), suite à une métanoïa en oraison (enamourée par un brasier ardent). Rien ne la prédisposait à cette vie consacrée (parents païens) sauf ce discernement, oreille pour entendre, voix intérieure ou œil du cœur qui Se reconnut en toute clarté.


    "Dans le "mariage mystique" (ou septième demeure de Thérèse d'Avila), ce qui est guéri jusqu'à la racine c'est la tendance au péché...Après, la vie continue, mais avec Dieu pour seul maître intérieur" (pp. 138 et 140).

     

  • Les témoins de l'Amour

     

    "Soyez saints, ça veut simplement dire que nous avons une responsabilité particulière, celle d'être vraiment complètement humains, à l'image et à la ressemblance de Dieu : créateurs par nos paroles et nos actes et responsables des créatures et de la Création".(p.216)


    femmes.jpg"
    Des femmes et des dieux" c'est trois femmes, représentantes de trois cultes différents, en dialogue. C'est aussi un même Dieu mais aux nombreuses facettes. Floriane Chinsky (Rabbin et docteure en droit) Kahina Bahloul (islamologue et Imame) et Emmanuelle Seyboldt (pasteure et présidente du conseil national de l'église protestante unie de France) mettent à l'honneur une concorde sur sept jours d'échanges concernant la spécificité de leur religion (ou ce qu'elle n'est pas comme le voile, la charia ou la soumission pour l'Islam), leurs parcours respectifs mais surtout leurs témoignages de femmes sur le patriarcat, le féminisme dans les textes sacrés, la représentation du corps féminin ou la nécessaire lecture historico-critique des Livres saints.
    Fortes de leur liberté (souvent acquise à coup de luttes pour leurs droits fondamentaux) confortée par la lecture des Textes et des héroïnes féministes de tous temps, fortes de leur responsabilité à l'égard de Dieu (les juifs se sentent “libres”, les protestants “aimés” et les musulmans “serviteurs de Dieu”) et de leur communauté , elles se sentent plus que jamais en phase avec leur époque, attendues, et acceptent les défis de la modernité.
    A l'écoute l'une de l'autre et curieuses de l'héritage religieux et culturel de chacune, elles développent l'essentiel de leur croyances et pratiques au regard de récits oraux ou d'extraits d'histoire sainte, pour la gouverne et l'enrichissement de tous, croyants comme athées.
    A la lecture du triumvirat religieux, on se sent comme initié à l'intimité de la foi monothéiste et libre d'approfondir l'une de ses branches, en toute conscience.
    Les discordes sur les dogmes ne sont pas à l'ordre du jour puisqu'une sororité centrée sur la tâche ennoblie émerge de ces rencontres. Quelques désaccords certes sur l'emploi de mots mais qui ne tarit pas l'entente collective cordiale et respectueuse.
    L'ouvrage est le fruit d'une belle unité trouvée par ces trois chercheuses de l'essence de Dieu, dont le féminin ressurgit après avoir été longtemps occulté, et c'est un bien pour Sa complète représentation.

     

  • Dieu, le Témoin du Réel en Soi

    "Pour le Maharshi, la tradition pouvait être réduite au silence. Non une absence de mots mais le contenu sous-jacent, essentiel de tous les mots. Il s'agit d'un langage inexprimé, chargé de sens, d'un sens ultime et universel. C'est pourquoi le but ultime et la réalisation de la tradition entière sont parfois désignés par le terme “muni”, le sage ayant atteint la perfection spirituelle humaine, équivalent du “jivan-mukta”". (p.205)


    sabandonner-au-soi-195x300.pngHozhoni éditions publient un essai universitaire de
    Patrick Laude sur "le message de Ramana Maharshi pour le présent" : S'abandonner au Soi.
    Sur près de 400 pages, le philosophe dissèque de façon quasi chirurgicale les dires du sage hindou, les replaçant dans un contexte historico-culturel (notamment en rapport avec le Vedanta de Shankara au 7ème siècle) et en comparaison avec les perspectives religieuses monothéistes, mystiques compris.
    Dans un souci de clarification de l'enseignement sans médiation de l'ermite d'Arunachala et avec l'objectif de livrer des clés d'appréhension, l'auteur classifie et rend concret par des mots précis, un mode supraformel de transmission : silence et regard.
    Appréhender l'investigation sur le Soi ("Je suis" est le nom exact de Dieu) par le mantra mental "Qui suis-je" nécessite en effet, d'après l'auteur, une solide connaissance des principes métaphysiques ou une pratique dévotionnelle parallèle afin d'être efficiente et de toucher son but : l'abandon confiant au Soi, l'anéantissement de l'ego ou soi personnel (le fana des soufis ou le Christ en soi des mystiques chrétiens) au sein de la Source irradiante, rayonnante et transparente.
    Ce centre, cette Source bouillonnante constitue sans doute l'unité transcendante des religions et philosophies spiritualistes existantes et c'est en ce sens que l'exemple de
    Ramana Maharshi reste important et primordial pour notre temps, où les messages prophétiques deviennent tout exotériques.
    Comme tous les grands éveillés du siècle passé (Aurobindo, Ma Amanda Moyi, Nisargadata, Ram Das...) Le Maharshi témoigne de l'effusion de grâce divine envers l'humanité capable de saisir l'opportunité de se transcender et de transmuter.
    Des ajouts sur le Soi jungien, ou la relation unitive de Jésus (le Père et moi sommes un) auraient permis de compléter admirablement cet essai déjà synthétique, avec lequel on passe un moment agréable , à grande hauteur de vue.


    "
    Le Soi est en fait déjà réalisé , dans le sens de la Conscience pure, toujours immanente. Le Soi n'est autre que la grâce toujours présente, qui découle de l'effusion du Soi". (p.121)

     

  • Un Royaume pas de ce monde

    Penser autrement c'est prendre le risque d'être traité d'extrémiste, puis marginalisé avant d'être persécuté” (p.31).


    Cette vie éternelle que nous avons reçu par grâce est écrasée par une vie matérielle emprunte d'un rationalisme exacerbé, dans lequel domine notre raison, étouffant la foi véritable qui soulève les montagnes" (p.123).


    Chaos-imminent-1.jpg"Chaos imminent", paru chez Emeth Éditions, c'est la possibilité d'une perte de repères, d'attaches et d'habitudes de fonctionnement. Tout ce qui fait ou a fait le sel de la vie et qu’éclipserait un complot ourdi par des pseudo-pharaons aux manettes d'un nouvel ordre mondial.
    La thèse est connue, taxée de complotiste (l'auteur est à l'écoute sans l'être), mais d'un point de vue croyant et chrétien en l'occurrence, les faits semblent s'accorder avec des prophéties bibliques sur la fin des temps : (menaces de) persécutions, guerre de tous contre tous ou encore règne de l'argent-roi, pour n'en citer que trois.
    Xavier Darrieutort a constitué un manuel de survie mais aussi de combat (spirituel) pour des temps difficiles, nourri de paroles de sagesse (issues pour beaucoup du nouveau testament) en vue d'édifier, de fortifier et de réconforter.
    Insistance est mise sur l'appartenance au Christ (membres du Corps universel), l'espérance en Sa parousie et aux signes miraculeux accompagnant les fidèles. L'auteur est un converti de l'amour et des groupes de prières, croyant aux vertus de la communauté et adepte d'un retour à un cœur enfantin pour mieux appréhender le jeu quand le tout extérieur prendra feu (c'est une image pour évoquer le tout contrôle). Il est important (impertinent?) pour lui de "refléter le Christ, pour donner de l'espoir à ceux qui n'en ont plus, être des témoins fidèles"  (p.95).
    Le livre peut paraître naïf de prime abord mais il est intéressant et pertinent car inspiré par l'esprit-guide. On peut lui reprocher ses accointances collapso-survivalistes mais les saintes paroles transcendent les extrêmes pour l'universalité.
    L'illustration de couverture de Richard Bouts évoque une convergence de catastrophes mais du ciel point un nouveau monde, lumineux, inédit et pour lequel rien d'ancien ne saurait être emporté, sous peine de chuter.
    L'ouvrage, et c'est un bien, porte sa focale sur ce "jamais vu, jamais entendu" plutôt que sur l'ombre qui n'est, sur le plan symbolique, que le reflet de l'inaccompli, collectivement parlant.