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Science - Page 2

  • Sabrer l'illusion

    Il faut apprendre à accepter ceci : ce n'est pas moi qui possède la vie, mais c'est la vie qui me possède. Et c'est cela qui amène la véritable paix que l'on appelle ordinairement le bonheur. (p.148)

     

    buddho.jpgRené Bliard (du reiki à l'enseignement du Reiki Jin Kei Do) nous présente succinctement et synthétiquement dans Buddho - l'amour au cœur de la vie, paru chez Dervy, une voie originelle proche de la voie non duelle enseignée par Arnaud Desjardins. Méditations assises, exercices en mouvements, mantras, yantras (idéogrammes sacrés) et soins énergétiques en constituent la pratique mais c'est surtout ici de la théorie philosophique dont il est question.
    Cette spiritualité millénaire a perduré jusqu'à ce jour et l'auteur explique sa modernité de vue notamment avec les récentes découvertes de la physique quantique : vacuité pleine (de lumière ?), interrelation et énergie cosmique (l'Amour ?) Imprègnent les deux "sciences".
    Les trois poisons (Ignorance,envie et colère) recensés dans la nomenclature, sont cause de souffrance et nécessitent une constante conscience vigile.
    L'esprit du méditant se parfait de surcroit en questionnant l'identité du chercheur ou observateur, rejoignant en ce sens la tradition initiatique (le sabre de Manjushri, déité de la sagesse infinie, rappelle l'épée à double tranchant du héraut de l'Apocalypse). Il importe de se savoir et de se sentir "respiré", traversé par la Vie, pour cesser de s'identifier aux manifestations égotiques (émotion, pensée, souffrance corporelle). L'état d' éveillé (qui représente toute une dernière partie de l'ouvrage) est Amour et Compassion puisque tout arrive malgré soi pour celui qui vit (et c'est un beau programme) chaque instant comme le premier ou le dernier, mémorisant en permanence la loi immuable de l'impermanence.  

     

  • Un Islam éclairé

    Venir à Dieu avec un cœur sain signifie, en ce sens, avoir parfait le chemin de perfectibilité morale et spirituelle et la (re)connexion à notre nature originelle pour laisser émerger la part de divin qui réside en nous. (p.190)


    L'amour de Dieu dans le Coran,Omero Marongiu-Perria,éditions Atlande,Coran,Bible,5 piliers,ethymologie,L'Amour de Dieu dans le Coran de Omero Marongiu-Perria et paru aux éditions Atlande, est une saine réflexion, posée, claire et érudite sur l'essence de Dieu.
    L'auteur, coutumier du dialogue interreligieux, s'attaque aux poncifs (Allah serait violent par opposition au Dieu d'Amour de Jésus) par la racine lexicographique des termes associés au divin ou à ses qualités, dans le Coran mais aussi la Bible.
    Il nous fait partager la richesse sémantique de l'arabe pour désigner la miséricorde du Créateur, explicitant et atténuant de facto la notion de châtiment, de Jugement ou de péché.
    Il regrette par ailleurs la vision trop dogmatique, littérale ou juridique de la pratique religieuse, insistant plus sur sa portée symbolique, conscientisée ou intériorisée. La relation à Dieu est plus affaire d'attitude juste, de connexion à sa profondeur que de gestes désincarnés et l’œil frais, apte à décoder la lumière coranique (ou la beauté de la Création), est le fruit d'une maturation morale et spirituelle englobant tous les aspects de la vie.
    Il rappelle également le poids du contexte socio-culturel et le nécessaire travail de déconditionnement de la cartographie mentale, touchant parfois de façon négative l'inconscient musulman.
    L'Islam originel se trouve davantage dans les termes (du verbe Coranique) que dans un retour historique et l'approfondissement grammatical révèle des trésors de compréhension pouvant illuminer le cœur et la raison. Ce nouvel essai, rondement mené, est un jalon sur le chemin spirituel, un aiguillon pour l'être que nous sommes en devenir.

     

  • Le courage d'être

    • Sans le regard de Dieu et de ton maître, aucun Amour ne pourrait naître dans ton Coeur. Aucune conscience n'adviendrait. Toutes les formes vivantes ne sont que des représentations de ce qu'Il Voit et Regarde. (p.124)

    Jean-Bruno Falguière,La voie du coeur et la voix de dieu,Erick Bonnier éditions,soufisme,Sidi Hamza,Annick de Souzenelle,mental,coeur,Amour,Conscience,Dieu,Après Scribe de Dieu qui retraçait entre autre le parcours spirituel de Jean-Bruno Falguière, les éditions Erick Bonnier restent fidèles à l'auteur-thérapeute-conférencier avec La voie du Coeur et la Voix de Dieu, préfacé par Annick de Souzenelle.
    Chantre de la voie soufie ("Moi-je" est une blague de Dieu qui nous a laissés croire que nous pouvions être séparés de Lui". p.161), l'écrivain nous donne un hymne à l'Amour compris comme essence de l'Univers (Dieu par extension) et vécu par l'organe du cœur quant l'instant d’éternité supplante l'espace-temps mental.
    L'outil égotique est par ailleurs disséqué dans ses affres (peur et culpabilité...) et fonctions (séparation, individuation...) et seule la prière constante (qui est méditation) ainsi que l'aide de sa communauté lui permettent de quitter le mental pour devenir le serviteur rayonnant de tous.
    La voix de Dieu s'élance désormais du cœur du disciple qu'il demeure, fruit d'un long cheminement vers le centre névralgique de l'être, et J.B Falguière se sent missionné à clamer l'Amour (ou Conscience) et la Miséricorde divine comme prélude à et trésor cacheté dans chaque être humain.
    Cet essai parfois redondant ou touffu déborde néanmoins de science kaléidoscopique quand à la pierre d'angle ou prisme scintillant qu'est la Lumière incréée en tout, Principe premier du  Créateur (pardon, humilité, miséricorde...).
    Rayonner d'Amour (l'inconditionnel) est possible de son vivant, par la foi qu'ont montré les sages et saints de tous bords et de tout temps. L'imperfection humaine et sa tendance à l'oubli (de notre essence divine) permettent le rappel d'un écart de conduite, qui est le sens du travail sur soi.

    Chaque jour c'est comme si je devenais l'allumette de Dieu...je me frotte a Lui et l'Amour s'allume. (p.132)

  • La voie sage


    Il faut être droit et non redressé. (p.31)
    L'homme animal ne conçoit pas ce qui est de l'esprit. (p.54)

    La voie de la sagesse,éditions cosmogone,Antoine Rougier,Marc Haven,Papaus,Maitre Philippe,bibliothèque idéaliste lyonnaise,La voix de la sagesse est une réédition des éditions Cosmogone, d'un recueil de paroles de toutes époques, compilé par le lyonnais Antoine Rougier (1877-1927), qui fut un contemporain du Maître Philippe et de quelques-uns de ses disciples (Marc Haven ou Paul Servant, Papus...). Formé au droit et passionné d'ésotérisme (il participa au rayonnement de la Bibliothèque idéaliste Lyonnaise créée en 1901), sa courte vie fut un savant dosage et équilibre entre savoir et être.
    L'ouvrage est divisé en trois parties comme une progression vers l'esprit après le corps (sagesse humaine) et l'âme (sagesse initiatique) mais il faut distinguer dans ces stances celles qui ont été éprouvées et témoignent d'un vécu étrique de celles ruminées avec un filtre rationnel, coutumier lui de maux d'esprit.
    Par ailleurs le choix de ne pas nommer les auteurs de ces paroles sensées est judicieux en ce sens qu'il ne sont à priori que des outils au service d'une Source toute englobante. Or (mais Dieu est plus savant) l'inégalité prédomine quant à l'inspiration (divine ou humaine) et à l'organe de perception (la tête ou le Cœur) et toutes ces lignes ne rayonnent pas de la même intensité pour l'éternité. La voix de la sagesse, à notre entendement, n'est en effet plus liée à un corps...
    Quoi qu'il en soit ce petit livre s'avère être un bon matériau pour exercer son discernement, qui résonne différemment à chaque heure selon notre état ou niveau d'être.

    Toute notre vie n'est qu'une  succession de craintes injustifiées. (p.45)
    Il est possible d'être un homme divin et de n'être connu de personne. (p.120)

  • Retour à l’essentiel

    Festival d’Astronomie de Fleurance, 33ème édition, Gers,  Marathon des Transitions,  Aurélien Barrau,Florence Habets, Maxence Cordiez, Cédric Villani4, Laurent Castaignède, Marc Dufumier, biosphère, sauvegarde de la planète, extinction de masse, transport, agriculture, agroforesterie. « Pendant qu’on s’émerveille de ChatGPT, la vie, le magique, sont en train de mourir autour de nous », lance Aurélien Barrau ouvrant le Marathon des Transitions, ce 9 août pendant le 33ème festival d’Astronomie de Fleurance (Gers). Le directeur du centre de Physique théorique et biologique de Grenoble est le premier des six conférenciers à s’exprimer. Il ne vient pas pour nous rassurer mais plutôt provoquer sursaut et électrochoc. L’Astrophysicien nous rappelle que le climat n’eest qu’un petit aspect du cataclysme à venir ou plutôt qui est déjà là. Puisque « deux tiers des arbres, deux tiers des mammifères sauvages […] et deux tiers des insectes ont disparus », énumère notamment Aurélien Barrau. Le chercheur au CNRS1 estime nos sociétés ensorcelées à la technique dont l’Intelligence Artificielle (IA), qui pour lui est le problème plutôt que la solution. « Nous cherchons comment continuer en décarbonant un peu ». En effet, l’ère numérique et technologique aura toujours besoin de plus d’énergies et de matériaux quels qu’ils soient. La découverte, demain, d’une ressource illimitée, transformerait la « planète en déchet ». Une manière de prévenir ses collègues scientifiques persuadés que la technique ou la technologie peuvent nous sauver. Le professeur à l’Université Grenoble-Alpes tacle notre société occidentale « colonialiste et paternaliste » et rappelle que nous sommes « la civilisation la plus meurtrière à l’échelle de la biosphère ! ».

    Les intervenants suivants abordent en profondeur les problématiques de l’eau (Florence Habets2), de l’énergie (Maxence Cordiez3), l’économie (Cédric Villani4). Laurent Castaignède, ingénieur5, montre le mythe des transports propres qui créent toujours plus de demandes, de véhicules et de transformation des paysages pour les utiliser. Enfin, Marc Dufumier, agronome et professeur à Agro Paris Tech6, termine ce marathon en apportant de la bonne humeur et quelques notes d’espoir. Il affirme qu’il y a bien assez de nourriture disponible sur le marché mondial et que c’est plutôt une question de meilleure redistribution des revenus pour alimenter tous les humains. L’agronome captive la salle en racontant la photosynthèse et le rôle de chaque élément dans la préservation de la biodiversité. Inutile d’utiliser des pesticides et d’importer du soja brésilien, Marc Dufumier confirme que « tous les peuples du monde ont intérêt au circuit court ». En conclusion, l’ancien président de Commerce équitable France déclame tel un mantra : « tous les rayons du soleil doivent tomber sur des feuilles vertes » pas un seul ne doit s’échapper et « on commence tout de suite ». Chiche !

    Festival d’Astronomie de Fleurance, 33ème édition, Gers,  Marathon des Transitions,  Aurélien Barrau,Florence Habets, Maxence Cordiez, Cédric Villani4, Laurent Castaignède, Marc Dufumier, biosphère, sauvegarde de la planète, extinction de masse, transport, agriculture, agroforesterie. Les six conférenciers du jour se rejoignent alors pour clore le marathon des Transitions. Ils répondent à quelques questions d’un auditoire plein (plus de 1000 personnes), à l’écoute et soucieux d’informations et de solutions concrètes pour la planète. Pendant ce long moment essentiel au Centre Culturel, le centre-ville de Fleurance accueille, comme chaque jour du festival, des enfants, mais aussi des adultes, en leur proposant des jeux ludiques, éducatifs et sollicitant l’imaginaire. Tout cela, histoire de proposer, comme le planétarium gonflable (à tester) en l’église St Laurent, un espace encore vierge où rêver de solutions alternatives, pratiques, non possessives ou addictives pour notre terre. Le festival d’astronomie se termine demain avec la fête Astro-Jeunes.

    1 Chercheur au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie du CNRS.  2 Directrice de recherche CNRS en hydroclimatologie. 3 Ingénieur de Chimie ParisTech, intégré au CEA (Énergies Atomiques et Alternatives). 4 Mathématicien et membre de l’Académie des Sciences. 5 Bureau d’études BCo2 Ingénierie, spécialisé dans l’analyse des projets de transports (notamment).  6 Professeur honoraire en agriculture comparée et développement agricole à l’AgroParisTech.

    Photos: Festival d'Astronomie de Fleurance

  • L'Oeil illumi-notoire

    hofmann.pngPerceptions et perspectives est un court testament philosophique du créateur du LSD Albert Hofmann (1906-2008). Publié pour la première fois en français par les éditions Solanacée spécialisées dans les enthéogenes, ces mémoires surgirent à l'aune de ses 80 ans (en 1986), sous titrées Essais sur la nature de la réalité.
    Chimiste émérite, contemplatif dans l'âme, il fut un émerveillé de la Création, grossissant avec forte acuité les processus chimico-psychologiques à l’œuvre en l'homme et par l'homme, grâce à ses images perceptives. La beauté et la complexité de la nature terrestre et stellaire le porta vers la croyance en un Créateur, un Œil divin qu'il reconnut  également en soi, abolissant la frontière duelle entre intérieur et extérieur (l'ouvrage contient aussi des poèmes-haïkus méditatifs).
    Dissertant sur les notions de focale, de possession ou d'énergie, il sous-tend le potentiel créatif et déconditionné de l'esprit humain, capable d'adaptation ou de mutation pour se réaliser pleinement dans sa tâche ontologique.
    Ce court essai somme toute assez académique bouleverse à microdose les codes du genre en y introduisant son pesant de foi, qui éclaire de l’intérieur une vision originale du monde.

     

     
  • Les yeux de l'âme

    Nous, êtres humains, sommes des blocs informationnels complexes dans lesquels nos vies antérieures et l'histoire de nos familles sont inscrits, parmi d'autres informations...nous possédons tous cette double nature, à la fois physique et quantique, qui constitue un pont entre le monde manifesté, visible, palpable, et le monde de l'infiniment petit, informationnels et vibratoire. Nos corps d'énergie appartiennent à cette dimension énergétique. (p.130)

     

    978-2-8132-2943-4_Couverture_1400x2055(2).jpgLe physicien Patrick Drouot publie chez Guy Trédaniel un excellent livre sur La révolution de la médecine vibratoire.
    Beaucoup d'informations égrène cet ouvrage co-écrit avec la journaliste Marie Borrel et le voyage est spectaculaire, fruit de quarante années de recherche et rencontres sur la guérison énergétique et vibratoire à travers le monde.
    Il est surtout question de corps éthérique ou astral, ces halos lumineux englobant les corps physiques qui, sous forme d'énergie ou d'informations, permettent une lecture, un rééquilibrage, un soin de la maladie ou de blocages personnels voire professionnels.
    Des témoignages et fiches techniques de visualisation, dont le cœur est la clé, aèrent les propos, qui progressent crescendo du corps à l'esprit et jusqu'à sa source non locale. Médecins égyptiens, chamanes, docteurs tibétains (Yeshi Donden) mais aussi messagers divins ou guérisseurs charismatiques (Chico Monteiro alias Dr Fritz au Brésil) sont convoqués pour montrer la diversité des approches, des plus anciennes aux plus modernes (l'aide d'esprits tutélaires d'origine extraterrestre par exemple) avec cette même connaissance des soins apportés aux corps subtils à travers l'histoire de l'humanité.
    De la simple physique à la quantique , la science a également sa part belle et rejoint enfin en les expliquant, les extraordinaires possibilités de guérison, par visualisation créatrice (avec outils lumineux), cristaux, prière, et perception ou palpation de l'invisible (les corps subtils qui sont 6, du corps éthérique jusqu'au divin ou corps de résurrection).
    Le pouvoir de l'intention et la conscience lumineuse prônés par Patrick Drouot rappellent le chamanisme toltèque synthétisé par Castaneda et les mains guérisseuses adviennent aussi parfois avec enthéogenes (Maria Sabina par exemple). Habitué de l'aide céleste, le continent Sud Américain enrichit à nouveau grandement ici la réflexion sur la reliance à une source universelle de régénération.
    L'auteur lui-même, parfois thaumaturge, pose la question des familles d'âmes (les guérisseurs en l'occurrence) et réussit une belle synthèse de la médecine vibratoire
    actuelle et de son riche potentiel imaginal, même s'il n'évoque pas notre spécificité judéo-chrétienne de guérison par le souffle saint.