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Littérature - Page 4

  • Tordantes ténèbres

    Tenebria, le manoir Darkshire, Les Petits Monstres, Flammarion Jeunesse, Fabrice Colin, Gérald Guerlais, Projet Otaxan, Les étranges sœurs Wilcox, Golden Age, vampires, fantastique, mars 2023Il y fait sombre, les vieux manoirs pullulent, on y rencontre de drôles de bestioles et l’école est remplie de personnages étranges tels des vampires, des démons et autres gorgones. Nous ne sommes pas exactement à l’académie Nevermore de Mercredi* (série plus sombre et moins enfantine) mais on s’en rapproche. Voici Tenebria, un univers dont raffolent beaucoup d’adolescents et pré-ados. Ça tombe bien puisque Tenebria, le manoir Darkshire, publié chez Flammarion Jeunesse s’adresse aux lecteurs et lectrices à partir de 8 ans et peut plaire aux plus jeunes collégien.nes. Fabrice Colin, auteur prolifique (Projet Otaxan, Les étranges sœurs Wilcox ou plus récemment Golden Age) et Gérald Guerlais, illustrateur, les entraînent à la suite de Cassandra, vampire de son état et ses amis dont Valentin le fantôme et Jack le squelette. Point de parents dans cette histoire mais les adultes ne sont jamais loin à commencer par une maitresse-momie (à tester quand même) ou un vieil hibou, le directeur.

    Même en vivant dans un sombre manoir, en se promenant dans "la forêt que Personne ne Conseille" ou en côtoyant des dragons et des arbres-parlants à tous les coins de brume, on peut parfois s’ennuyer à Tenebria. Heureusement les Petits Monstres (Cassandra et sa bande) inventent des mensonges aussi gros qu’un œuf de poule, non d’autruche, mais non c’est pas ça non plus … Bref, les amis doivent ensuite résoudre les embrouilles qu’ils déclenchent plus vite qu’un tour de magie.

    Pas facile de les suivre jusqu’au fond du Lac-sans-Fond mais l’illustrateur a eu la brillante idée de dessiner la carte du territoire de Tenebria. Tant de choses encore à visiter que les monstres n’ont pas eu le temps d’explorer. Le pays des loup-Tarés ou les Carries du Démon sont bien intrigants.

    Les lectrices et lecteurs peuvent toujours compter sur Fabrice Colin qui a plus d’une histoire dans son sac. Venez donc découvrir Le rire du Vampire. Dans cette seconde aventure, on rencontre Karlov, l’oncle de Cassandra, aussi drôle qu’une porte de manoir grinçante et glaçante (et très bien croqué par Gérald Guerlais). L’univers s’étoffe au fil des années puisqu’on peut retrouver la suite dans la série Les Petits monstres (Tenebria rassemblant les deux premiers tomes). Les jeunes hésitent entre frisson et humour. Ici pas besoin de choisir, il suffit de se rendre à Sombrelune … enfin à ses risques et périls !

    * Série à suivre sur Netflix (attention seulement à partir de 13 ans)

    Image : Flammarion jeunesse

  • Le travail intérieur

    "Un saint est un être qui est déjà mort au cours de son existence ; c'est à dire qu'il a rencontré les lieux de son âme capables de le guider, de l'orienter vers son Seigneur. Au terme de la navigation, incha Allah pourra t'il devenir goutte dans l'océan. Sans être confondue  avec la Présence divine - être toujours cette goutte, fondue dans l'océan de l'Être (p.200)".

     

    seuil.jpgLe soufisme naqshbandi est né à Boukhara. Cheikh Nazim Haqqani (1922-2014), l'avant dernier et quarantième guide de l'ordre, l'exporta d'Ouzbékistan et le fit connaître en Occident et à Paris.
    Au seuil de l'aube - un cheminement soufi, paru aux éditions du Relié relate de l'essence de cette voie ésotérique de l'Islam. Juliette Kempf (issue d'un théâtre aux racines spirituelles) a  mis en mots des échanges nourris avec Abd el Hafid Benchouk, l'un de ses représentants et également directeur de la maison soufie à Saint-Ouen. Sont abordées les pratiques (rites et dikhr) et la vision intériorisée presque symbolique du cheminant, sur la vie (étapes et événements) et l'époque.
    L'initiation soufie est proche de la source traditionnelle (dont R. Guénon a opéré une brillante reconstitution) mais sa forme reste musulmane, le prophète Mohammad étant le premier maillon de la chaîne.
    L'importance est accordée à la Présence (d'un rets de lumière a l'irradiation possible) divine en soi et cette relation vécue en chair s'accommode d'un travail de polissage de l'ego (les nafs de l'âme charnelle) pour le rendre plus docile et poreux à cette grandeur numineuse immanente. Cette "philosophie" rappelle celle du Christ en soi, qui croit à mesure que le "je" diminue, une ouverture à l'Autre qui provoque malheureusement encore l'ire des fondamentalistes et transcendants de tous bords.
    L'éveil et la praxis de cet Œil par lequel Dieu se voit dans le prochain est partagé par la communauté universelle des sages et saints de tous âges et les préceptes ainsi que l'éthique de la voie Naqshbandi, enluminée ici par Juliette Kempf et Annick de Souzenelle (postface) en offre une parfaite et profonde synthèse.

    L'ouvrage est en outre parsemé d'extraits du Coran traduits par Maurice Gloton ou André Chouraqui, ce qui ajoute de la valeur à cet essai déjà juste et vrai dans son axe.

     

  • L'âme du Phénix

    Coup de Chœur 2022

    Célia Flaux, Porcelâme, Tome 2 Le chant du Phénix, Tome 1 La voie du Kirin, Bayard, Florent Grattery, fantasy japonaise, Lian Hearn, Le clan des otori, décembre 2022. « Chaque clan doit allégeance à l’Empereur. L’empereur doit assistance à chaque clan. L’empereur est garant de la paix »

    Vous êtes plutôt Dragon, Tigre, Tortue, Phénix ou Kirin ? Long temps d’hésitation ? Vous n’avez pas encore découvert l’univers de Porcelâme de Célia Flaux aux éditions Bayard. Ici ce n’est pas le « choixpeau magique » qui détermine si vous êtes plutôt Griffondor, Serdaigle, Poufsouffle ou Serpentard. Cela dépend un peu de votre lieu de naissance et de vos gènes … à moins que l’animal sacré d’un des cinq clans ne se manifeste devant vos yeux. Et là votre destin peut basculer en un clin d’œil. Ajoutez à cela une petite statuette, de matière magique, qui vous suit partout et représente vos états d’âmes profonds. Terminez par un grand empire au bord de l’implosion, avec cinq clans qui s’attirent et se déchirent, des enfants royaux qu’on veut utiliser et des samouraïs, fidèles ou indépendants, lâches ou dangereux. On pense d’abord au Clan des Otori de Lian Hearn mais l’histoire nous absorbe très vite. Après avoir dévoré le tome 1 La voie du Kirin où l’on suit l‘évolution de la jeune et robuste guide des montagnes Tomoe et du rōnin Kiyoshi, discret et puissant ; on se délecte du second opus : Porcelâme, Le chant du Phénix. (Penchez-vous d’abord sur le 1er volume avant de lire ce qui suit)

    « Le traité fondateur est écrit sur un rouleau en porcelâme appelé l’âme de l'Empire, qui représente les cinq animaux sacrés ».

    Cette fois-ci, les lecteurs suivent moins les battements de cœur de Tomoe, bien qu’elle reste une des protagonistes de l’histoire. Désormais, nous nous penchons sur le cas de son amie Aïko. Les montagnes sacrées du Kirin n’ayant plus de secrets pour nous, partons à la découverte du clan du Phénix, peu évoqué dans le précédent tome. La jeune miko, longtemps restée auprès de la Grande Prêtresse, ne connaît pratiquement rien du clan du Phénix et de son animal sacré. Elle aura bien besoin de Tomoe, Kiyoshi et du jeune prêtre Chihiro pour s’acclimater à ces terres hostiles. D’autant plus que les intrigues politiques mettant en jeu l’harmonie des différents clans se précisent et se compliquent. L’empereur (clan du dragon) est-il complice de la régente du clan du Phénix ? Peut-on faire confiance à la nouvelle gouverneuse du Tigre et pourquoi le porte-parole de la Tortue ne prend jamais parti ?

    « Le Phénix, dieu du Sud et du Feu, recherche l’art et le savoir. Il s’incarne dans une seule personne, choisie selon des critères mystérieux ».

    Les complots apportent du rythme et du suspens au récit. Néanmoins, c’est la richesse et la complexité des personnages qui accrochent les lecteurs. Ainsi on partage les sensations, la palette d’émotions mais aussi les nouveaux liens que traversent Aïko au fil de l’histoire. Comme elle, nous suivons les légendes de l’empire, nous nous imprégnions de l’atmosphère propre à chaque clan puis de la magie et la poésie qui irriguent Porcelâme à chaque instant. La nature et l’art sont également présents dans la trilogie de Célia Flaux et il nous tarde de savoir quel territoire nous allons découvrir dans le dernier tome. Concluons cette chronique en saluant le beau travail d’illustration de Florent Grattery qui accompagne les romans. Le chant du Phénix est sorti fin octobre mais c’est toujours plaisant de finir l’année 2022 en décernant un brûlant coup de Chœur ! (À lire dès 12 ans)

    Image: Bayard

  • La lune de Kyoto

     Love under the blue Moon,  Mii Hirose, Delcourt, roman ado, kyoto"Le bleu du ciel se mêlait à celui du bassin et ainsi, l’ensemble du paysage semblait avoir été peint d’une seule et même couleur".

    Allons contempler la lune bleue, un phénomène très rare, grâce à Love under the blue Moon aux éditions Delcourt. C’est un soir comme celui-ci que Keiichi rencontre Saki. L’adolescent est en vacances chez sa grand-mère et décide de parcourir les rues de Kyoto qu’il connaît mal. Malgré lui, ses pas le guident vers une forêt puis un étang où se reflète une lune un peu spéciale. Mii Hirose a écrit une histoire romantique empreinte de fantastique, qui se distingue des idylles habituelles pour adolescent.es. On y retrouve également la poésie et l’ambiance si singulière et touchante de la société japonaise.

    "Sur la devanture s’étalait une bannière jaune indiquant « Les croquettes au bœuf, spécialité d’Arashiyama » et une douce odeur familière, caractéristique de cette denrée, flottait dans l’air".

    Tout au long du livre, le récit oscille entre découverte du sentiment amoureux, nostalgie et attachement/détachement du cocon familial. De même, des sensations contradictoires nourrissent le lecteur : partage des émotions des personnages, gêne de l’aspect « midinette » de certaines scènes voir une pointe de sexisme « Quel genre d’homme était capable de rester de marbre face à la détresse d’une jeune fille ?», fascination pour le décor (la ville de Kyoto, l’architecture, les boutiques, les spécialités et la nature environnante). Au final, c’est l’univers onirique et de science-fiction qui happe jusqu’à la dernière phrase.

    "Saki m’observait avec insistance et mon champ de vision fut rempli par son visage. Ses immenses pupilles brunes ressemblaient à celles d’un chat et son sourire était fragile".

    Mii Hirose évoque les mangas qu’affectionnent les protagonistes. Effectivement cette histoire pourrait être totalement retranscrite par l’image tant la description de l’environnement est minutieuse et souligne admirablement le propos. Le passage du temps : la ville qui évolue, la grand-mère qui perd la mémoire ou l’adolescent qui perçoit les changement de ses camarades ; est énoncé par petites touches qui apparaissent soudain comme essentielles à la fin du récit.

    Image: Delcourt

  • Un écrit cathartique

    "On était prêt à tout pour la gloire, Fatalitas, comme aurait dit Chéri-Bibi, voilà que la scoumoune nous file Quille-en-buis en cabane. Un rouage essentiel de l'organisation. On voulait lui emprunter son pilon. Attention, pas à la gratuite, en l'intéressant aux affaires, en lui ristournant même des parts dans le capital, mais, comme c'est barré là, il y a du maigrichon dans l'espoir". (p.27)

     

    delaude.jpgLa porte aux crocodiles, paru aux éditions Myosotis, est un recueil autobiographique de Jean Delaude (1920-1998) qui paraît à titre posthume et qui évoque sa jeunesse de titi parisien (une version argotique et une version traditionnelle sont proposées), son adolescence artistique et son activisme de résistant jusqu'à sa déportation à Birkenau et ses péripéties de prisonnier (gracié un temps, en fuite à deux reprises...) jusqu'à sa libération en 1945.
    Sa vie de jeune homme riche et épique, de l'insouciance (façon 400 coups de Truffaut) à la barbarie nazie en passant par l'effervescence culturelle parisienne d'avant guerre (Piaf, Prévert, Henri Crolla...) est aussi le manifeste d'une vie pleinement vécue (plutôt que la survie) et assumée car il endossera également après guerre les costumes de mari, philosophe, magicien et enseignant spirituel (il fréquenta Gurdjieff en personne) puis auteur en étant libre intérieurement.
    Le livre vaut pour le style enjoué et la gouaille a la fois drôle et légère, malgré les épreuves. C'est aussi un témoignage des camps de premier choix et donc un rappel de l'horreur de toute guerre.
    Jean Delaude transmet dans ces mémoires, une force de vie même si parfois la pensée morbide le taraude et, s'il ne semble pas croyant, il reconnaît être béni dans son cheminement : le numineux et la grâce l'étreignent un temps et chaque jour de sa vie deviendra dès lors bonus.
    Après enquête (des entretiens et analyses complètent l'ouvrage), des témoignages font état de sa positivité dans les camps (il faisait des tours de magie) et il sut pardonner aux allemands ou collabos (l'un d'eux usurpa un temps son identité) enrôlés à leur insu dans un conflit barbare de masse.
    La porte aux crocodiles est enfin en soi un exercice d'effort de remémoration (cher à Gurdjieff) avec force détails, jouant sur les temps (le passé qui est présent par exemple) et les centres de rappel (intellectuel, émotionnel, moteur), avec une enfance sublimée par la joie ou l'effroi finalement transfiguré par une plume aguerrie.

     

    "Mais raconter, c'est se souvenir, et se souvenir est une manière de revivre. Nous n'y tenons pas particulièrement.(p.279) 

  • Un monde évanescent

    "Plus d'âmes, que des clients".

    "Un monde enténébré par ses lumières".

     

    muguet.jpgChristian Bobin revient après trois années d'absence avec un recueil poétique sur la vie, le monde moderne, les éveillés a l'éternité.
    Le muguet rouge célèbre les vivants , ceux dont la présence irradie (rêves, livres, musique, science) bien qu'ils aient disparu de corps, alors que le monde, en son progrès, se phagocyte, fabrique des machines, empêchant les ailes de l'âme de se déployer.
    L’œil du poète sait capter les instants d'éternité, ceux où l'on s'oublie. Il avance en âge en gardant cette acuité d'esprit qui le fait témoin d'une époque chronophage où s’étiole la mémoire vive.
    Le rêve et le réel se côtoient dans ce court mais dense essai et la frontière mort-naissance s'estompe, laissant apparaître en filigrane le rouge sang des cœurs épris de leur vivant et qui laissent une trace pérenne, famille ou compagnons de route.
    Chaque mot est pesé, arrangé et empaqueté et Christian Bobin s'amuse à magnifier ou haranguer ce qu'il perçoit, tel un Descartes poète. Il suggère sans les nommer, les signes d'un temps eschatologique où les aveugles sont rois alors qu'au ciel des fixes se préparent les noces des amants.
    Il n'est plus sûr de rien que d'aimer l'instant puisque le temps passe et broie tout sauf l'offrande. 

    "Tu n'as pas écrit tes livres. Tu as laissé la vie même pas "tienne" les écrire, assembler soleils et lunes dans la corbeille de tes bras".

  • Les petits bleus d’Azur

    Azur, et le mystère de la pièce d’or, Clémentine Beauvais, Grégory Elbaz, Flash fiction , Rageot  Dyslexie, Les petites reines, octobre 2022« – clac –… et puis, vite, on actionne un piston – pshit ! – … et le piston lâche un puissant souffle d’air – whoosh ! »

    Des petites pièces d’or cachées dans des petites enveloppes bleues (qu'on appelle des Petits bleus), qui, enfermées dans des tubes, propulsés sous terre grâce à des tuyaux, parcourent toute la ville. Elles sont ensuite réceptionnées par de tous jeunes télégraphistes qui grimpent ensuite sur leurs vélos pour livrer ces précieuses marchandises. On entend le bruit du tube qu’on ouvre, le vélo qui roule sur les pavés, le crissement des roues. Nous sommes au tournant du XXe siècle, le décor est planté et on s’y sent tout de suite très bien. On se faufile dans les pas d’Azur, et le mystère de la pièce d’or inventé par la géniale Clémentine Beauvais, (mais si, vous n’avez pas pu louper Les petites reines qui l’a révélée et tout le reste). Cette petite histoire est publiée dans la collection Flash fiction, adaptée aux enfants dyslexiques chez Rageot. L’autrice y rejoint Inna Sané ou Nathalie Somers qui ont aussi écrit des petites histoires courtes et amusantes, à l’image de L’étranger dans le grenier de Benoît Séverac, précédemment chroniqué.

    « La première lettre du lot porte une adresse qu’Azur n’a jamais lu auparavant : Claude Lazuli, allée des Pommiers-en-Fleurs »

    Même, sans difficulté de lecture, on suit donc avec bonheur les aventures d’Azur, l’orphelin au prénom enchanteur. Sa directrice n’a pas l’air commode mais le petit garçon blondinet peut compter sur Léonce (encore un beau prénom) son copain très malin. Comme pour chaque récit Flash Fiction, les personnages sont décrits au début du livre. Grégory Elbaz illustre avec douceur et humour les quelques scènes du roman. Ici, tous les personnages ont leur importance et les réponses aux mystères sont disséminés comme des indices dans un petit bleu. Qu’il y-a-t-il dans toutes ces enveloppes ? Chaque lettre recèle une nouvelle histoire potentielle et un nouveau secret à découvrir. C’est un peu comme les lettres de l’alphabet, qu’on doit apprendre à déchiffrer pour en comprendre toutes les subtilités avant de pouvoir plonger dans un bon bouquin. La boucle est bouclée puisque cette histoire est parfaitement adaptée pour commencer la lecture plaisir.

    « Le Général continue de le fixer, comme s’il cherchait à lui creuser le crâne à coups de regard. - T’habites où, hein ? - À l’orphelinat bafouille Azur. »

    Il est temps pour Azur, notre petit télégraphiste, d’ouvrir une nouvelle lettre et de repartir à l’aventure et pour Clémentine Beauvais d’écrire le tome 2. Et oui, pas de répit pour l’imagination ! Ce livre peut être lu à partir de 8 ans. Et pour celles et ceux qui veulent plus de lecture sur la dyslexie, voici la chronique sur Dys et célèbres.

    Image: Rageot édition