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Musique - Page 8

  • Thelonius et Lola résonnent en choeur

    Thélonius et Lola,Serge Kribus,Zabou Breitman,Sarah Brannens,Charly Fournier,Éric Slabiak,Stéphanie Daniel,Salma Bordes,Bertrand Sachy,Christophe Perruchi,Yung-Biau Lin,Nadejda Loujine,Théâtre de la Renaissance,Oullins,Novembre 2019Thelonius et Lola raconte une histoire qui n'a ni queue ni tête (d'ailleurs le personnage du chien est très humain...) sauf au regard des enfants petits et grands, qui plongent instantanément dans l'univers merveilleux et décalé de l'auteur, Serge Kribus, celui d'une rencontre entre un chien errant chanteur et une petite fille intrépide.

    Ces deux là étaient faits pour s'entendre au premier abord, l'un pour se faire révéler son talent d'artiste, l'autre pour devenir son amie que n'entache pas la différence de race (woufff !).

    Une belle alchimie entoure ces deux personnages solitaires et l'on s'y attache dès le début, au quart de tour. Un tour de chants également très juste et adapté par Eric Slabiak, sur des airs tziganes.

    Zabou Breitman, à la mise en scène, continue de proposer sa vision poétique du monde et de ses reliefs montagneux (les êtres humains) hauts en couleurs et singuliers après l'éloge de la fragilité et de la différence dans Logiqueimperturbabledufou.

    Le cœur croit subitement à ce qu'il voit dans ce conte moderne et pourtant universel.

    Rencontre avec les deux acteurs Sarah Brennans et Charly Fournier (10 min) à la sortie de scène du théâtre de la Renaissance à Oullins.


    podcast

    @crédit photo : Th de la Renaissance

  • La mue de Camélia Jordana

     

    "Camélia semble s’être re-trouvée sur cet album Lost en collaboration avec Laurent Bardainne sur des mélopées trip hop, soul, pop ou de chanson traditionnelle. Profondeur du chant et expérimentation sonore, racines arabes pour un disque de musique universelle, cris et lassitude d'une jeunesse stigmatisée mais déterminée, consciente et politisée. Le fruit maîtrisé d'une époque, un futur classique".

     

    On ne cachait pas notre ferveur en fin d'année 2018 pour la sortie de Lost, troisième album de la révélation du célèbre télé-crochet. Un album qui sortait après 4 années de maturation. Restait à découvrir son pendant scénique...

    Elle avait en effet déjà tout d'une grande il y a quelques années au festival Paroles et musiques de Saint Étienne, tout juste estampillée "Nouvelle star" alors qu'elle n'avait pas encore de répertoire propre. Sa voix, qu'elle n’aimait pas vraiment, avait déjà de quoi réveiller les morts.

    cameli.jpgDésormais actrice et autrice-interprète de son très culotté troisième album, elle le défend sur scène avec brio et une voix à éveiller les consciences. Entourée de quatre hommes (un batteur, un programmateur et deux parfaits choristes) elle officie telle une cheffe, finissant souvent ses chansons a cappella et en trio. A l'instar d'une Camille ou d'une Yaël Naïm, on la sent véritablement en quête de la note juste dans son combat plus général contre l'injustice.

    Innervée en profondeur, chantant souvent les yeux fermés, en français, arabe et anglais, elle donne le ton mais aussi la justesse et l'à propos. En l'écoutant, viennent parfois les larmes aux yeux tant elle touche le cœur avec sa voix.

    Coté covers, une reprise sur le pouce d'Alicia Keys (If I aint got u) et une autre de Frank Ocean dont elle est fan. Privilège également pour le public lyonnais, Camélia nous offre un nouveau titre pop, fredonné en chœur, qui sera sur le prochain album en préparation.

    Elle nous confiait également, outre sa joie d'être à Lyon devant un public conquis, le long périple pour faire exister ses chansons du disque à la scène, chansons engagées et générationnelles crachées sur un beat éléctro deep dark blues (oui, c'est une invention !) à la Portishead.

    Tantôt charmante et charmeuse, inspirante et inspirée, légère et concentrée, Camélia Jordana s'est construit un public à son image : tolérant, ouvert et profondément à l'écoute.

    Crédit photo : Fb Camélia Jordana

  • Alpha Wann en l'état

     

    Expérience à vivre et à revivre que ce festival de l'est lyonnais Woodstower, en plein cœur du magnifique parc-plage de Miribel-Jonage.

    Cela ne ressemble pas, contrairement à son nom, à un énorme site informe et halluciné, au contraire le public n'est confronté qu'à de bonnes (nourriture bio et locale, toilettes sèches, sites de prévention, animations gratuites, prix accessibles, ) et belles surprises (ambiance bon enfant, 4 scènes à tailles humaines avec un son de qualité, des artistes enthousiastes). Mention spéciale au dogzilla et à la caravane des tubes du top 50...

    21ème année d'existence déjà et une vision moderne et pratique de ce que peut être un éco-festival réussi à l'adresse d'une jeunesse à sensibiliser et contenter. La programmation du samedi 31 Aout fit en effet bonne part à la scène hip-hop et électro avec des artistes reconnus et locaux.

     

    woodstower 2019,Alpha Wann,K.S.A,Infinit',Jay Jay,Hologram LoYoussoupha,Cabalerro et JeanJass,Canine,Miribel-Jonage,Lyon,Aout 2019Le collectif féminin Canine à la chorégraphie bien rodée, le jeune vétéran du rap français Youssoupha et sa chaleureuse prestation, le duo planant Trinix, les huit membres du combo lyonnais Kumbia Boruka et son set de cumbia endiablé ainsi que les jeunes vaporeux mais talentueux Caballero et Jeanjass nous ont enjaillé jusqu'à l'heure d'Alpha Wann dont c'était la seconde venue cette année sur Lyon.

    Le concert fut à la hauteur de son talentueux premier album UMLA : flow carabine, rythme et productions taillées pour la scène.

    Accompagné un temps par K.S.A. aka Le loup blanc, Infinit' et Jayjay, il performa plus souvent seul, sans temps mort avec Hologram Lo aux platines (le DJ et producteur d'1995) avec énergie, fougue et brio, laissant le public scander quelques mots bien sentis. Un Don Dada frais et à l'écoute, affuté pour la route, qui gesticule au son des mots qu'il débite en cascade.

    La set-list fut composée en grande partie des titres pêchus du dernier album et de trois quatre de ses précédents Ep's Alph Lauren 2 et 3, dont le très apprécié Barcelone ou entraînant Courchevel.

    Un rendez vous réussi donc et une présence scénique généreuse qui mériterait d'être soulignée et entourée plus souvent que par à-coups. Le jeune artiste parisien débarqué deux jours après son acolyte Nekfeu de leurs tournées respectives fut apparemment ravi d'être là devant un public connaisseur et fidèle qu'il avait en partie côtoyé au Transbordeur et qui lui avait déjà laissé un souvenir impérissable.

    "Ici c'est le vrai rock’n’roll" tança t-il dès l'entame de son set bouillant et engagé. Les programmateurs de Woodstower ont résolument compris leur époque, son message et ses valeurs, 60 ans après le clin d'oeil de Woodstock, orienté vers un futur désirable.

     

    @Crédit Photo Justine Targhetta

  • Jeanne Added explosive sur scène

    Jeanne Added,Nuits de Fourvière,Lyon,Juillet 2019De Jeanne Added nous ne connaissions que ses deux albums, "Be sensationnal", brut et martial et "Mutate" plus sombre et intimiste.

    Sur scène un petit bout de femme drapée de noir (le titre Remake du dernier album pour l'entame), seule derrière un microphone, épaulée par deux choristes claviers-rythmes et un batteur, sur une même parallèle à l'arrière plan.

    Beaucoup d'espace donc laissée à l'artiste qui l'occupera dignement par danses saccadées, énergiques et spontanées.

    Sa musique électro-pop rythmée a su captiver un auditoire au complet de toutes générations, tantôt debout, tantôt tapant des mains mais à priori charmé et conquis par la belle blonde rémoise fraichement récompensée aux dernières victoires de la musique.

    Difficile de ne pas faire un ou plusieurs points de comparaisons avec Christine and the queens sur la voix singulière, la danse ou encore le style musical, mais l'univers de Jeanne Added puise plutôt ses références dans la new wave, l'éléctro-dark ou le punk des années 80-90. On pense notamment à la voix cristalline d'Anne clark ou encore aux vétérans de New Order, de Dépèche mode qui irradièrent le monde depuis l'Angleterre.

    La set-list comporta un mélange équilibré des deux albums avec son lot de tubes (It, Lydia, Falling Hearts,Radiate, mutate...), d'hymnes (A war is coming, Back to summer...) ou ballades plus douces (look at them, night shame pride, Both Sides...)

    Petite touche féminine appréciée, le final "suddenly" chantonné en chœur en guise d'adieu à Fourvière ainsi que deux titres inédits chantés seule à la basse.

    Au final une ambiance très bon enfant avec des éclairages roses et vert, une fosse assez sage sans doute subjuguée par la fougue et le caractère explosif de l'artiste mais portée par des arènes venues résolument pour écouter, découvrir et fêter un jeune et prometteur talent français.

     

  • Ahmad, la beauté de la geste

    • apaches.jpgCertains albums sont intemporels et ne souffrent pas d'une écoute intensive. C'est le cas d'Apaches, le nouvel album du montpelliérain Sameer Ahmad.
    • Alpha Wann avec UMLA l'an dernier était franchement au-dessus du lot en amenant un projet frais et résolument hip hop au sein du rap français. Ahmad n'est pas à proprement parlé dans le "rap game" puisqu'il ne vit pas de sa musique mais il sait sortir à temps un travail passionnel abouti, lui qui est libre de l'image. La reconnaissance de ses pairs est actée, ne lui manque qu'un succès public mais peut-être n'est-il pas assez de ce monde pour parler à des masses tant son style est intimiste et presque initiatique.
    • De grâce, celui qui se nommait Ahmadeus il y a 15 ans n'en est pas dépourvu mais l'effort est là aussi et finit par payer tant au niveau du fond (un album résolument musical avec des prods plutôt trap à tendance électro rappelant des rythmes tribaux et des riffs de guitares aussi...) que de la forme, cette écriture abrupte et ciselée mais concise, expressive souvent, revendicatrice parfois.
    • Son verbe est très visuel, en hommage peut-être à Sergio Leone, son réalisateur favori. Beaucoup de références codes (skate, basket américain, culture), d'allégories. Un langage simple et complexe, voilé et apparent, parfois crypté. Des phrases courtes ou des mots mis bout à bout qui donnent sens, parfois sans verbe, des visions métaphoriques...un flow fluide comme le bruit de l'eau, ascensionnel comme il le faut pour mener à l'élévation d'âme.apaches 2.jpg
    • Un album concept donc comme on en fait plus avec un visuel fort et stylé signé Hector de la Vallée (dessinateur) et Lasse Russe (graphiste), des titres thématiques, une vision d'ensemble et une progression vers la lumière malgré le vécu d'un indien, perdant magnifique en son temps mais dont l'esprit demeure.
    • Ceci est une invite chaleureuse à écouter le blues urbain d'Ahmad, pour le plaisir de la performance, parce qu'un esprit en feu témoigne, que la musique est belle et bonne et qu'il brille comme une étoile au firmament des fixes.

    Crédit photo Hector de la Vallée et Lasse Russe

  • Ma tête est libre puisque je chante

    up above my head,raphaël lemonnier,camille,sandra nkaké,pierre-françois dufour,christophe minck,raphaël imbert,clément ducol,robyn orlin,jazz à vienne,39ème édition,2019Up above my head est une création originale du festival Jazz à Vienne. Initié il y a trois ans entre Raphaël Lemonnier et Benjamin Tanguy, directeur artistique du festival, ce projet ouvre les festivités de la 39ème édition sous de beaux et bons auspices. Retransmis en direct à FIP radio (un disque sera peut-être édité ?), le spectacle était surtout sur scène avec la virtuosité des six protagonistes mais aussi par la mise en espace ingénieuse et évocatrice de Robyn Orlin.

    Lorsque Raphaël Lemonnier découvre, comme présent à 11 ans, ces chants de prisonniers, il est "touché et ressent beaucoup d'émotion. C'était des gars qui chantaient pour leur survie" explique t-il. Comment retranscrire des chants de prisonniers (les "Negro prison songs and blues" collectés par l’ethnomusicologue Alan Lomax au sein des comtés ruraux et les pénitenciers du Sud des États-Unis), des chants de luttes, des gospels ou encore des "black convict songs", sans que la lourdeur ne vienne entacher la proposition artistique ?

     

    Raphaël Lemonnier (piano et arrangements) a su s'entourer d'une fine équipe motivée par l'enjeu et notamment deux chanteuses reconnues et complémentaires, l'hypnotique Camille et la charismatique Sandra Nkaké. Les musiciens amis Pierre-François Dufour (batterie et violoncelle), Christophe Minck (Ngoni et contrebasse) et le jovial, mais aussi chercheur en musique sacrée, Raphaël Imbert (saxophone) sont venus se greffer et grossir ce collectif, supervisé et co-arrangé par Clément Ducol, le compagnon de Camille qui se fait subrepticement lui aussi un nom (collaborations avec Nolwenn Leroy, Camille, Christophe ou encore Melody Gardot et Youn Sun Nah).

    Puissant et organique, exalté et doux : l'osmose entre les chanteuses et musiciens qui deviennent parfois chanteurs et musiciennes nous entraine dans un univers envoutant. C' est un spectacle habité, incarné, et les scènes d'unité (tous ensemble autour d'une table, du piano,...) alternent avec des moments plus intimistes dans lesquels chaque acteur est mis en avant pour performer au plus juste au service de la cause. Les instrumentistes donnent de la chair à ces chants nus avec des arrangements résolument modernes (le saxophone, le violoncelle) et une partition tantôt brute tantôt enjouée voire céleste.

    Le martellement des bâtons sur le sol vient rappeler les enregistrements originaux (sans musique) et devient vite une allégorie de la douleur et de la dure condition d'esclave, de prisonnier ou de peuple méprisé. Comme tout symbole il devient duel par moments et vient souligner la force et la dignité, la joie même parfois de ces chants emplis de foi ou d'espoir malgré l'adversité. Ce rythme entêtant, tout au long du concert, résonne longtemps comme un grondement auquel on ne peut échapper.

    Beaucoup de jeu également sur scène pour alléger le propos et la gravité de certaines chansons, une alternance de pesanteur et de grâce. Les deux artistes chantent de concert ou seules, parfois rejointes en chœur par les quatre musiciens. Elles sont tantôt légères, tantôt graves en fonction de la circonstance mais toujours droites et dignes. C'est dans leurs réserves, qu'elles iront puiser pour nous faire entendre ces chansons d'un temps pas si lointain. Temps de luttes, de résistance et de courage pour affronter l'injustice, le désespoir ou l'absurdité de la vie. Moments suspendus dans le théâtre de Vienne où les voix n'étaient pas six mais des centaines, dans un jeu de lumière incandescent ou tamisé, à clamer et chercher la Présence malgré l'absence d'eau, de nourriture, d'êtres chers ou même de droits fondamentaux.

    En conférence de presse, Sandra Nkaké se questionnait sur "comment collectivement avoir envie de créer une société plus juste ? ". "La musique, c'est le lien et le lien de compassion entre les humains" ajoutait Camille. Hier soir, le lien s'est créé avec le public de Vienne, attentif et impressionné par cette création du festival qui mériterait de tourner et de se déployer pour que ces voix résonnent à nouveau.

    @visuelB.Flao

  • Moment suspendu avec le cirque Eloize

    Cirque Eloise,Montréal,Jérémy Vitupier,Antonin Wicky,César Mispelon,Julius Bitterling,Una Bennett,Cory Marsh,Tuedon Ariri,Andrei Anissimov,Emma Rogers,Philippe Dupuis,Sabrina Halde,Nuits de Fourvière,Juin 2019Le cirque Eloize implanté à Montréal est devenu une institution comme le cirque du soleil.

    Vingt cinq années d'existence et une formule secrète distillée à travers ce dernier spectacle "Hôtel" qui ravive le cœur enfantin de tous les publics aux Nuits de Fourvière (une première au festival).

    "Carpette", "Carpette" ! : tandis qu'un circassien crie à tue-tête, son camarade époussette les marches du Théâtre antique et quelques spectateurs. La pièce n'a pas officiellement encore démarré mais déjà les clowns-majordomes attirent l’œil et font rire aux éclats le public. Il est directement plongé dans l'ambiance d'un hall d’hôtel chic et foutraque qui rappelle le film " Grand Budapest hôtel" de Wes Anderson. L'espace, les interstices, le mobilier (valises, divan, bar, seau, carpette...) sont prétextes à l'expression corporelle, sentimentale (oui, il y a des histoires d'amour...) et surtout poétique...avec un petit grain de folie. Ce qui compte ici n'est pas d'en mettre plein la vue mais de toucher par l'émotion, l'âme du spectateur.

    La compagnie revisite les classiques du cirque que sont le main à main, la corde lisse, les sangles, la jonglerie, la roue Cyr, le mât chinois, la contorsion et le clown en nous racontant une histoire parfois chantée (Sabrina Halde) parfois rythmée musicalement par un DJ ou une bande son moderne, parfois dansée également.

    cirque eloise,montréal,jérémy vitupier,antonin wicky,césar mispelon,julius bitterling,una bennett,cory marsh,tuedon ariri,andrei anissimov,emma rogers,philippe dupuis,sabrina halde,nuits de fourvière,juin 2019L'unité de la troupe est palpable dans les scène collectives mais aussi les solos (qui constituent parfois des duos de clowns, d'acrobates ou de gymnastes), dans une attention bienveillante et une tension paroxystique, ce qui fait sa force et son succès.

    La roue Cyr prise à bras le corps par Cory Marsh, également DJ, est une invention de Daniel Cyr, co-fondateur du cirque en 2003 et la polyvalence des talents est également une marque de fabrique. Les onze artistes-circassiens sont tous musiciens et pratiquent au moins deux autres arts du cirque.

    Les séquences sont équilibrées et mettent chacun en valeur au sein de ce jeune collectif et ceux que l'on retient sont avant tout des personnages, preuve de l'empreinte du théâtre sur cet art populaire mais aussi de sacrés ou gracieux numéros avec des mentions spéciales aux filles : Tuedon Ariri aux sangles, qui suspend le temps par sa présence, Una Bennett à la corde, dont le jeu de jambes subtile nous laisse pantois et Sabrina Halde qui chante superbement, en écho avec la pleine lune incandescante sur Fourvière.

    Le spectacle est déjà fini et voilà que la foi en l'humain, l'amour, les projets collectifs, l'humour, l'attention et l'intention bienveillante se réhausse...

    Saluons ces artistes avec par ordre d'apparition :

    Jérémy Vitupier : Clown, Fil mou, Hula Hoop, Saxophone alto.

    Antonin Wicky : Clown, Cascades, Mât chinois, Hula Hoop, Trompette.

    César Mispelon (le petit homme) : Main à main, Mât chinois, Hula Hoop, Sousaphone.

    Julius Bitterling : Main à main, Hula Hoop, Mât chinois, Saxophone tenor.

    Una Bennett : Corde lisse, Hula Hoop, Mât chinois, Trompette.

    Cory Marsh : Roue Cyr, Mât chinois, Hula Hoop, DJ.

    Tuedon Ariri : Sangles, Contorsion, Hula Hoop, Mât chinois.

    Andrei Anissimov : Main à main, Mât chinois, Hula Hoop, Trombone.

    Emma Rogers : Main à main, Mât chinois, Hula Hoop.

    Philippe Dupuis : Jonglerie, Mât chinois, Hula Hoop, Triangle.

    Sabrina Halde : Chant, Piano, Ukulélé.

     

    @crédit photo : les nuits de Fourvière