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Islam - Page 3

  • La profondeur de l'Islam

    La véritable sincérité consiste a dire la vérité dans une situation où le seul mensonge peut te sauver. (Al Junayd)

    Hamid-Redouane-L-Islam-En-101-Citations.jpgEn 101 citations (coran, hadiths, tradition), Hamid Redouane (directeur et professeur de l'institut Asharite d'enseignement en ligne des sciences religieuses islamiques, créé par Abdallah Penot) par ailleurs traducteur de deux savants soufis, précédemment  pour les éditions i, résume et synthétise l'essence de l'Islam en distinguant 5 chapitres : pratique (convenances et soumission), foi, excellence spirituelle et eschatologie. C'est une bonne et érudite entrée en matière pour toute personne désireuse de s'approprier les codes et clés de la dernière Religion révélée. L'auteur y pointe quelques indices d'une attitude et de valeurs contraires à la bienséance communautaire (devenir riche serait une grâce divine par exemple) qu'on espère voir se développer dans un essai à titre d'auteur.
    Il introduit également les deux chapitres extraits des Illuminations de la Mecque d'Ibn Arabi, traduits par Abdallah Penot concernant le jeûne-çawm (Ramadan compris) et l'aumône (Zakat comprise), dans un second opus Les Secrets du jeûne.Ibn-Arabi-Les-Secrets-Du-Jeune.jpg
    En famille (l'école Asharite), l'exercice ici assumé est de présenter une œuvre et un auteur dont la renommée confère à l'universalisme et à l'esprit synthétique, en Islam et avec les autres spiritualités ou religions monothéistes (comme le fit également René Guénon plus modestement au XXe siècle, englobant le Védanta). Si Mohammad est qualifié dans le Coran de sceau des prophètes (le dernier), le shaykh andalou fut (auto ?)désigné comme le sceau de la sainteté. Considérant la lettre (qui selon lui vivifie), il vénérait aussi l'Esprit qui lui "insuffla" une œuvre colossale, explicitant justement les secrets et symboles de la parole divine révélée.
    Sa lecture illumine de connaissance celui qui y aspire, sans toutefois (lui) montrer le chemin de la réalisation.
    Autrement dit, L'écrasement de tête ne confère pas forcément l'humilité nécessaire et inhérente à tout apprenti, disciple ou serviteur d'un plus grand que soi.

    Il vaut mieux pour toi être atteint dans ton corps que dans ton cœur ; un ennemi qui te rapproche de Dieu vaut mieux qu'un ami qui t'en éloigne. (Ibn Mashis)

    Ibn-Ajiba-De-La-Providence.jpgLa récolte de Mars des éditions i concernant la culture musulmane se termine avec un court traité d'Ibn Ajiba, maître soufi du 18eme siècle, traduit par Abd Al-Wadoud Gouraud (représentant de l'Institut des Hautes Études Islamiques et du FORIF). Dans De la Providence - enseignements en temps d'épidémie, le traducteur préfacier et l'auteur ramènent habilement à l'essentiel, Dieu, la Source de toute subsistance (pour qui est croyant), dont le souvenir et l'invocation en Islam ne font qu'accepter toujours plus Sa prédestination (vie, épreuves comme bienfaits et mort) comme unique certitude. Nous concourons tous à une œuvre consciente, bons comme mauvais et l'orgueil constitue le voile (avec son corollaire l'ingratitude) qui nous maintient séparé ou divisé quant à un tout harmonieux. En somme chacun peut nager un temps, avec force, à contre courant d'un flot torrentiel mais personne ne saurait échapper à la destinée de la goutte d'eau de constituer l'océan.

     

  • Le Sage, le Maître et le Saint


    Ibn-LesSecretsDeLaPriere-Couv.jpgLes éditions i, dans leur collection liens, éditent ce mois ci trois fascicules d'auteurs soufis plus ou moins connus : Ibn Ajiba (18eme siècle) et son "Commentaire de la Fatiha", Sharani (16eme siècle) et sa "Lettre ouverte aux prétendus soufis" et enfin Ibn Arabi (13eme siècle) dans "Les secrets de la prière", tous trois traduits par Hamid Redouane (en collaboration avec Abdallah Penot pour Ibn Arabi).
    La maison d'édition fondée par Jean Annestay en 2017, met à l'honneur des textes spirituels fondamentaux "inaccessibles ou méconnus" mais aussi des grands noms de la BD (sa première passion), associant le i d'image et d'intellect pour "mieux comprendre le monde d'aujourd'hui", un concept original avec deux univers atypiques.
    Le pari est relevé avec ces trois courts textes nous dévoilant l'Islam dans sa branche soufie et son interprétation tripartite (exotérique,ésotérique et praxis) des textes sacrés/événements/épreuves.Ibn-CommentaireDuCoran-Couv.jpg
    La Fatiha devient avec Ibn Ajiba une prière de sept versets complexe et très étudiée à travers siècles, telle la graine synthétisant l'Arbre de Vie qu'est le Coran.
    Pour Ibn Arabi la prière dans son essence n'est que l'auto-glorification de Dieu par Sa propre parole et Sa propre Présence dans le cœur, la langue et le corps du serviteur tout entier anéanti.
    Enfin Sharani déplore l'écart entre science et actes / intériorité et extériorité /pureté du cœur et amour du bas monde chez ses contemporains de confréries, en citant les comportements des pieux compagnons du Prophète et de Saints reconnus.
    Sharani-LettreOuvertre-Couv.jpgCes trois opus distinguent également le fervent pour Dieu et le fervent par Dieu, qu'une longue ascèse, sincérité, humilité et repentir ont affermi au point de n'être sur terre que garant de la volonté divine.
    L'érudition est à la hauteur de ces trois savants qui eurent aussi de grandes inspirations pour décrire avec autorité et affirmation de grands principes de vérités éprouvées. Leur profondeur de vue est égale à celle de pôles pour leur époque.

     

  • Ils sèment

    wallen.jpg

    C'était la deuxième date d'un. spectacle symphonique éphémère venant couronner 25 années de mariage (et de collaborations) entre Wallen et Abd Al Malik qui s'est déroulé hier aux nuits de Fourvière.
    L'arène était bigarrée comme jamais, "arc-en-ciel" comme le cœur de ces deux tourtereaux dont la religion est l'amour et la poésie la passion commune. Ces vers d'
    Ibn Arabi entourent le spectacle qui sera plus un tour de chant alternatif qu'un ensemble de duos. Chacun des artistes interprète ses classiques accompagné de choristes pour Wallen et de l'orchestre à rayonnement régional de Lyon. L'équipage du Beni-Snassen est presque au complet avec le frère Bilal à la production, Matteo Falcone en featuring sur deux titres, et un vrai groupe scénique créé pour l'occasion, rappelant l'unité de groupe de ces artistes pour des projets récents comme la BO du film qu'Allah bénisse la France.
    Cette famille pionnière de l'histoire du hip-hop français jouit d'un grand capital de sympathie et d'écoute (la première partie Saräb, sorte de fusion jazz, arabe, rock fut bien accueillie) même si le public en grande partie féminin était venue acclamer et accompagner au chant, avec une ferveur intacte, la reine de la soirée
    Wallen, véritable icône de toute une génération.
    La poésie fût aussi célébrée tout du long, avec des extraits de textes d'
    Aragon, René Char ou Rumi mais on s'aperçoit qu'elle imprègne en filigrane chacun des hits des deux artistes (Soldat de Plomb, l'Olivier, Miséricorde, Gibraltar ...).
    Un album commun fera apparemment suite mais on ne sait si sa composition sera une création  nouvelle (dont la dernière en date était plutôt électro) ou une célébration de classiques revisités (Dona, les Autres, Celle qui a dit non, Mes rêves...).
    L'amour fût le maître-mot, pour l'être aimé, les proches, les collaborateurs ou pour Dieu (le couple semble très pieux). Chacun put projeter ses propres sentiments dans la prestation donnée qui néanmoins se rapprocha d'une ode toute féminine.

     

  • Une démarche inspirante

    Levons les voiles ! Ceux du vaisseau-souvenir, mais d'abord ceux de nos contemporains qui maquillent le passé pour nous voiler le présent”. (p.24)

     

    harem.jpgLe Harem politique de la sociologie Fatema Mernissi (1940 - 2015) c'est celui du pouvoir féminin dont la révélation coranique, divine pour les musulmans, sera l'agent révélateur.
    La culture arabe pré-islamique, celle des tribus et guerres claniques, considérait les femmes comme objets, sans héritage, droits ou sujettes à violence physique, dans une société patriarcale.
    Le prophète Mohammad dont les paroles et gestes constitueront un coran bis (la Sunna) eut neuf femmes après son premier mariage avec Khadija qui cohabitaient avec lui dans un logement attenant à la mosquée de Médine, ville de l'Hégire. Autant dire une frontière ténue entre vie privée et publique, ces dernières intervenant parfois sur les lieux de batailles ou étant à l'origine de versets révélés (sexe, voile, héritage, butin, divorce, égalité...) : un certain et sacré pouvoir donc.
    Le livre réédité chez Albin Michel (Première édition en 87), relate de ce temps béni où un homme doux, timide et idéaliste (l'auteure le vénère) voulut purifier et apaiser les mœurs en vigueur, entre tribus et sexes, aidé en cela par un Dieu progressiste et égalitaire en esprit, matriciel et Miséricordieux comme cela fut le cas au temps de Jésus.
    L'esprit cependant primait à l'époque rarement sur la lettre et le prophète était constamment sollicité pour tout type de problème du quotidien.
    Le Harem politique - le Prophète et les femmes, est aussi un ouvrage sur l'inertie d'un peuple mâle toujours enclin à garder intactes ses privilèges (politiques ou sexuels) en déformant le sacré à son compte. Le voile, son instauration dans le Coran et son actualité toujours brûlante au sein des démocraties en est l'exemple parfait.
    Pointilleuse, fine investigatrice (une somme d'archives exhumées) et militante, Fatema Mernissi inspira de nombreuses écrivaines (historiennes, littéraires, spirituelles) sur le chemin de la réappropriation de la Mémoire ou hiéro-histoire en Islam et partout où le féminin, symbolique ou de genre, fut occulté dans son pouvoir de transformation et d'unité.

     

  • Une requête légitime

    La pensée divine nous invite à chercher le meilleur en nous, à nous comporter sans violence envers les autres, appliquant l'entraide et protégeant la nature. C'est ainsi que l'homme pourra éradiquer la bête en lui et retrouver son humanité, en s'immunisant contre l'influence du cerveau reptilien”. (p.208)

     

    pensée dieu.jpgLe titre interpelle, "De la Pensée de Dieu à la Parole du Prophète", tant on croirait les termes logiquement inversés. Mais c'est bien la thèse forte intéressante et a propos  d'Abdellatif Laroui qui paraît aux éditions Erick Bonnier.
    Plutôt que de la voir transcendante et éternelle, immuable et incréé il considère cette Parole divine comme une Pensée, sous entendu une intention, une direction, un concept d'idées, un message cosmique présent en tout temps et que certains individus tels les prophètes, capteraient et retranscriraient dans des contextes socio-historique et psycho-culturel définis.
    Au lieu d'être figée à l'interprétation et au philtre de la raison, cette Parole prophétique reste vivante, créative, symbolique, conférant à l'universel parfois ou carrément datée.
    Avec beaucoup d'humour et de sens critique, l'auteur dénonce aussi la sacralité de cette Parole prophétique (qui divinise pour le coup Muhammad et humanise Allah) en Islam sunnite notamment, sous forme de hadiths, Sunna ou jurisprudence des oulémas.

    Dans une seconde partie Abdellatif Laroui entend réhabiliter la philosophie (Ibn Roshd plutôt qu'Al Ghazâli : l'un Maître de sa pensée, l'autre que le réceptacle), le discursif sur l'intuitif,  pour combler le retard pris par la civilisation musulmane dans sa soumission au Transcendant et Son ingérence en tout (le Mektoub contraire au libre arbitre ?), le dogme étant devenu pour lui “un instrument au service du pouvoir politique et la Religion un moyen de domination pour contrôler les masses”.

    Discerner les versets intemporels des contextuels nécessite, à notre sens, une science du Verbe : son essence, origine et sa destination. La raison a ses limites, terrestres et humaines mais peut s'approcher d'un message ou d'une Parole insufflée en poids, souffle et vérité...essayer tout du moins de l'interpréter ou de le mesurer.

    Le dévoilement du Verbe, en son sens plénier, gagnerait plutôt, dans l'alliance ou le rapprochement philosophico-mystique, a-mental, comme la médecine moderne avec la parallèle et la science avec les Religions. Ces deux sœurs ou voies illuminatives ne sont-elles pas en effet, in fine, unes en essence ?

     

  • La passionaria chrétienne

    Lorsqu'il n'y a plus aucun sens à la vie, plus aucun repère, que nul ne sait ce que veut dire "se verticaliser" et que l'humanité confondue avec ses animaux intérieurs s'épuise, rampante, dans des rapports de force, tout est ténèbres. Le bouclier du Satan tente de faire manquer la cible”. (p.134)


    va.jpgAnnick de Souzenelle a 100 ans. Pour l'occasion, Albin Michel ressort en poche un de ses livres clé écrit en 2013 Va vers toi, augmenté d'une formidable et claire synthèse de toute son œuvre, l'arc-en-ciel et mon testament (ses derniers écrits après Le Grand Retournement), qui nous rappellent à quel point elle fut à sa manière prophétesse d'un à-venir de l'humanité, son entrée ontologico-apocalyptique dans l'éternité.
    Son enseignement (plus de 20 livres et une école associative Arigah), provenant d'une relecture illuminative en hébreu de la Bible, peut s'assimiler à un dévoilement de l'essence ou esprit du texte sacré (ésotérique en ce sens), dans une voie unitive universelle de divinisation de l'homme.
    "
    Est ontologiquement mâle tout Adam qui se souvient de son féminin, Autre côté (et non pas la côte) ou intériorité, au sein duquel est la semence divine à faire germer et croître."
    Ceci posé, le retournement ou souvenir de sa grandeur (d
    'ensemencé devenir ensemeur) n'est pas naturel dans un monde tout extérieur où l'émotion prime.
    Religieux, (psychanalysés ?) ou adeptes d'une voie spirituelle ont en commun, peut-être plus que les autres, ce lent travail de conscientisation des énergies animales (jalousie, colère...) et de leur réintégration sous forme de connaissance-information pour
    muter , s'élever vers le ciel ou spiritualiser la matière. Tant que l'on ne sacrifie pas possession, jouissance et puissance (les 3 principales tentations) sur l'autel des vanités, il y a toujours ce risque d'inflation, de se croire accompli sans l'être devenu.
    Ce levain collectif ou petit nombre (la souche de Jessé ?) peut, d'après l'optimiste auteure, suffire à faire basculer l'humanité entière dans une évolution de conscience, et amener in fine un mental parfois diabolique à une ouverture de cœur.
    Ce fut son expérience comme celle de quelques mystiques en tant que relation vivifiante à l'Autre en soi, le Christ pour les croyants de tous bords, précurseur d'une force apte à écraser la satanée tête dans un élan de compassion.
    D'autres suivirent comme l'archange Mickaël ou le signe de l'alliance renouvelée qu'incarne Mohammad pour l'Islam, qui signifie “abandon à Dieu”.
    Les méditations d'
    Annick de Souzenelle ont la forme de sa tradition chrétienne orthodoxe, un peu ardues parfois, mais parlent a tout chercheur du Nom secret enfoui dans la profondeur de son inconscient, appelé pour le coup à devenir UN-conscient.

     

  • Les matrices du Dieu

    Coup de Choeur spiritualité

     

    Les femmes savent car elles ont la garde du mystère...ce don de voir, cette capacité de discernement des signes du divin signera la sacralisation de leur corps et ainsi leur enfermement” (p.53 et 54).

    “Mais suis-je bien sûre de désirer être l'égale de celui qui a établi son règne partout dans la culture et jusque dans le langage ? Ne s'agit-il pas plutôt pour moi de réussir à me convertir ou à me reconvertir au féminin dans lequel je suis née et de réaliser ce devenir propre à mon sexe, dont l'identité est à reconquérir ?” (p.132).


    karima.jpgLes Gardiennes du Secret publié chez Albin Michel, est un livre important, écrit par Karima Berger.
    Son titre, son ambition (un point de vue féminin sur la hiérohistoire islamique), sa couverture (une magnifique peinture d'Osman Hamdu Bey de femme cultivée et dévoilée), font de ce livre un manifeste féministe, une force de témoignage et un baume pour toute femme soucieuse de se réapproprier son histoire et sa culture propre.
    En filigrane se délie le tiraillement personnel de l'auteure, entre tradition (être une femme du dedans) et modernité (à cause de la transparence, après avoir perdu la vue intérieure, danger de se perdre de vue avec les hommes - p.210); entre  ouverture à la spiritualité judéo-chrétienne dominante (les mystiques plutôt que la mère spirituelle) et fidélité à sa culture religieuse (Ibn Arabi et l'émir Abdelkader en tête). Le conflit s'avérera truffé de paradoxes.
    La réflexion centrale de Karima Berger s'articule autour du verset coranique 4,34 :

    Les femmes -vertueuses et pieuses- sont les gardiennes du mystère de ce que Dieu garde (dans le mystère).

     

    Quel est donc ce point commun entre Dieu et les femmes, ce fameux secret bien gardé - Al Gayb -  (organe ? Valeurs ? Vertus ?), qu'en déduire du statut et de la stature de la femme ? Enfin qu'est-ce que cela dévoile sur l'homme musulman et sa psyché en profondeur ?
    C'est la trame de cet essai passionnant, foisonnant et juste de ton, qui nous fait (re)découvrir autrement les
    principales figures féminines de l'imaginaire musulman, de Hagar la mère d'Ismaël à Isabelle Eberhardt et, en passant, questionner le Coran, les hadiths et la poésie orientale. Un portrait de femme s'en dessine à la fois sensuel et spirituel, sensible et visionnaire. Le dévoilement opère à point, sans être voyeuriste Karima effleure l'intime des femmes de sa tradition.

    Accueil, réceptivité, passivité réactive mais aussi pudeur, silence, retrait, humilité...sont les deux faces du féminin reconnues, en essence (chez les femmes) ou apparence (chez les hommes), d'après l'auteure. Les prophètes, saints ou mystiques de tous bords ont toujours épousé cette part profonde d'eux-mêmes (l'Orient intérieur) qui mène à la complétude ou l'unité, entourés qu'ils furent de facto de nombreuses femmes. Une relation à Dieu , Karima Berger le pressent bien, est forcément alliance avec le féminin, comme le sont de  nombreux Noms ou attributs d'Allah : le Matriciant - le Matriciel (Chouraqui), le Misericordieux ou le très Rayonnant d'Amour (Gloton).