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Jeunesse - Page 6

  • Dys et Heureux

    dys et célèbres,comment la dyslexie peut rendre plus fort,guillemette faure,mikankey,casterman,trouble spécifique du langage,dyspraxie,dyscalculie,dysphasie,dysorthographie,tdah,hypersensibilité,keira knigtley,mohamed ali,mika,whoopi goldberg,bill gates,erin brockovich,franck gastambide,lewis hamilton,erna solberg,léonard de vinci,steven spielberg,beatrice d’york,richard brandson,jean-louis etienne,alex lutz,jamie oliver,glenn vielElles et ils sont inventeurs, dessinatrices, comédiens, réalisatrices, cuisiniers, ingénieures, musiciens,  architectes, journalistes, sportives de haut niveau.

    Ils et elles sortent des sentiers battus, ont parfois 10 000 idées à la minute, ne tiennent pas toujours en place, pleurent ou se sentent parfois incompris ou à côté de la plaque.

    Elles et ils ont été traités de nuls, parfois humiliés, se sont sentis rejetés ou inaptes à la vie professionnelle.

    Ils et elles s’appellent Keira Knigthley, Mohamed Ali, Mika, Whoopi Goldberg, Bill Gates, Erin Brockovich, Franck Gastambide, Lewis Hamilton, Erna Solberg ou bien Léonard de Vinci

    Quel est leur point commun ? Non ce n’est pas la richesse, ni la célébrité, pas même le génie ou le talent (quoi que).

    Dans Dys et célèbres, comment la dyslexie peut rendre plus fort écrit par Guillemette Faure et dessiné par Mikankey aux éditions Casterman, elles et ils sont toutes et tous dyslexiques. Ils peuvent être également atteints de dyspraxie, dyscalculie, parfois TDAH ou encore d’hypersensibilité (vocabulaire en fin de chronique).

    Bref, ils et elles n’étaient à priori pas faits pour réussir à l'école puis dans la "vie". Et pourtant leur particularité, leur façon de voir les choses différemment ou de devoir s’adapter chaque jour les a rendu uniques et aptes à accomplir de grandes choses. Pour certaines, la dyslexie a été détectée très tôt, pour d’autres pas du tout. Tous et toutes sont résilients et malgré les bâtons dans les roues, sont allés au bout de leur rêve à leur manière. Elles et ils sont aujourd’hui des modèles et prouvent que l’on peut devenir qui on souhaite au-delà des difficultés, des handicaps ou du mépris que peuvent engendrer la dyslexie.

    L’ouvrage est évidemment adapté aux dyslexiques avec des textes courts, une police et des couleurs franches. Les illustrations sont à la fois drôles et reconnaissables. Dans les dernières pages, les lecteurs et lectrices peuvent également trouver de nombreuses informations complémentaires sur les personnes décrites, la dyslexie en générale et les associations qui existent. Un beau livre joyeux, inspirant, rassurant à mettre entre les mains des écoliers, écolières qui sortent de l’ordinaire, qui n’ont pas les pieds sur terre ou qui lisent cette chronique à l’envers.

    Vocabulaire:

    Dyslexie: Trouble de l’identification du mot écrit qui rend difficile la lecture et l’écriture.

    Dyspraxie: Trouble de la planification et de la coordination des gestes et des mouvements volontaires, générant notamment de la maladresse.

    Dyscalculie: Trouble du calcul et du raisonnement logicomathématique

    TDAH: Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité

    Image: Casterman

  • Le Maroc a du jus

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    "Fiq", littéralement "Réveille-toi" est le dernier spectacle proposé par le Groupe Acrobatique de Tanger dont le but est de promouvoir l'acrobatie marocaine, issue d'une tradition guerrière et véritable mode de vie national combinant roues, sauts et pyramides humaines.
    Les 15 jeunes artistes castés proviennent d'univers acrobatiques divers mais complémentaires (art martiaux, hip hop, cirque, jongle...) qui font corps dans un groupe soudé par un souffle et une vision commune que la circographe Maroussia Diaz Verbèke a mise en scène. Chacun.e est magnifié.e dans ce qu'il est de plus singulier tout en s'insérant comme rouage essentiel d'une construction humaine symbolique.
    L'excellent DJ Dino (champion DMC Algérie 2020) aux platines, chorégraphie les mouvements, les postures et cimente musicalement cette génération avenante, énergique et soucieuse d'une révolution des consciences. Le photographe Hassan Hajjaj, enfin, apporte une touche visuelle à cette œuvre collective en la teintant de couleurs et d'écrits comme autant de manifestes.
    Beaucoup d'informations sensorielles nous ont été données au Festival des Nuits de Fourvière hier, mais l'essentiel du message est traduit sur écran géant. Ici "rien de spectaculaire" (quoi que...) autre que du talent et de l'huile de coude, de la poésie et de la cohésion, de la simplicité et des valeurs qui prévalent.
    Le matériau est le corps, bien vivant et au service d'une cause commune. De nouveaux mots sont inventés pour définir ses mutations et fonctions nouvelles. Quelque chose d'indicible se réveille en son sein : une pulsation, un rythme, une ivresse sourdent.
    A travers cette représentation culturelle, c'est un renouveau qui se montre, celui d'une jeunesse qui repousse les limites dans un jeu enivrant, un corps à corps en accord avec le cœur. Captivant de vérité !

     

  • Bonheur virtuel

    j’arrête quand je veux !,nicolas ancion,zone j,editions mijade,jeux vidéos,addiction,juin 2022« Chacun viendra ici au tableau, à ma place, et moi j’irai m’asseoir comme vous, sur un banc. Vous aurez dix minutes pour parler d’un sujet qui vous tient à cœur. »

    Théo est un curieux. Il aime découvrir de nouvelles choses, se lancer dans des aventures passionnantes. En plus, l’adolescent a toujours envie de les partager avec ses amis, sa sœur ou ou à travers un exposé en classe. J’arrête quand je veux ! de Nicolas Ancion aux éditions Mijade raconte l’évolution de Théo qui aimerait beaucoup échanger avec son père sur ce qu’il traverse mais encore faudrait-il que le garçon arrive à le croiser entre deux réunions ! Puisque c’est comme ça, Théo part tout seul à la conquête d’un étrange monde : « Land of the Living Dead », un jeu vidéo interdit aux moins de 18 ans. Ses copains Mathieu et Són ont l’interdiction d’y jouer. L’ado est chez sa mère une semaine sur deux et son père aux abonnés absents donc qui le saura ? Et puis Théo sait tout faire tout seul alors où est le problème ?

    « -Tu dois survivre le plus longtemps possible et faire vivre ton zombie : lui trouver un boulot, une maison, une famille ... »

    Bienvenue dans le monde merveilleux de l’addiction aux jeux vidéos. Au fil du récit, il est facile de penser que cet engrenage reste exceptionnel. Par exemple, le lecteur se dit que Théo est livré à lui même ou qu’il n’a pas de cadre ou bien encore qu’il préfère vivre dans un monde virtuel. En effet, la situation de l’adolescent va le laisser succomber plus facilement à l’attrait du jeu. Sauf que dans la réalité, presque tous les jeunes (et même moins jeunes) jouent aux jeux vidéos et sont donc susceptibles de se laisser entraîner un jour ou l’autre. On peut d’ailleurs élargir à l’utilisation d’un écran (ordinateur, smartphone, tablette) et là ça devient plus flagrant. Il ne s’agit pas bien sûr d’être alarmiste mais juste de tenir informés les adolescents des risques.

    « Dès sept heures, Théo est debout. Les yeux embués de sommeil, il allume l’ordinateur portable. »

    Heureusement, le livre n’est ni plombant ni moralisateur. La présence des copains de Théo, de Sergio l’éducateur du collège, de sa sœur, d’un chien, etc. nous rassurent et donnent de l’espoir. Et puis Théo lui-même a de la ressource ! Un roman à mettre entre toutes les mains, une des meilleures méthodes pour lâcher la manette de jeu, lire et en discuter avec son entourage. Rassurez-vous l’addiction aux bouquins n’est pas dangereuse.

    Image: Mijade

  • La symphonie de Maldoror

    Maldoror, Tome 1:  les enfants de la légende, Philippe Lechermeier, Flammarion Jeunesse, Charlotte Gastaut, Trilogie fantastique, juin 2022« Coup de sifflet du chef de gare ! Dans un fracas d’acier et un nuage de fumée, le train commença à s’ébranler ».

    Des toiles d’araignées, un train qui fonce dans la nuit, de belles notes de musique. Voici éléments qui s’échappent de la couverture dorée de Maldoror, Les Enfants de La Légende écrit par Philippe Lechermeier aux éditions Flammarion Jeunesse. Une jeune femme aux cheveux d’or, des tatouages sur sa peau, des cartes pour lire l’avenir, voilà que le mystère s’épaissit encore. Nous sommes au cœur de l’histoire sans le savoir. À peine le temps d’apercevoir sur l’illustration de Charlotte Gastaut, la neige qui tourbillonne, des feuilles de papiers épars sous le le ciel étoilé et la pleine lune jaune et brillante que le récit nous happe, nous entraîne, nous absorbe. Anja, la jeune violoncelliste surdouée, Piotr, petit futé, à la recherche de remèdes et tous ceux qu’ils vont rencontrer sur la route, nous deviennent irrémédiablement familiers.

    « Piotr traversa le village d’un pas léger. Toute à sa joie de partir, il savourait ce nouveau sentiment de liberté ».

    Étrange résonance avec le monde d’aujourd’hui puisque les héros traversent les villes de Vienne à Odessa, de Kiev en Sibérie, sans vraiment de frontières définies mais avec une menace diffuse et une ombre insaisissable et cruelle à la recherche d’un pouvoir ultime. Ces enfants sont à la fois rêveurs et sans illusion sur le monde qui les entourent, fragiles et plein de ressources pour se sortir des situations les plus périlleuses. Il faut dire qu’entre un gentleman voleur de violon, une bande d’orphelins toujours à leur trousse et l’absence de leurs parents, Anja et Piotr ne peuvent compter que sur eux-même pour fuir le danger. Heureusement, les adolescents, aussi différents que complices rencontreront de bonnes âmes prêtes à les secourir et les accompagner. Au fur et à mesure de leurs pérégrinations, l’univers cartésien (surtout pour Anja) dans lequel ils vivent va voler en éclat et bousculer leurs repères.

    « Ecoutez-moi … Je suis celle qui marche là ou le monde ne va jamais. Je suis celle qui sait le chemin de l’ombre quand la lumière disparaît ».

    Comme la jeune violoniste et son acolyte, le lecteur est baigné dans l’atmosphère historique de Kiev, du temps des trains à vapeurs et des rues grouillantes de monde. Petit à petit surgissent ça et là des étranges phénomènes (animaux sauvages obéissants au doigts et à l’œil, symboles surprenants ou personnages déconcertants: La mort d’….., l’homme sanguinaire, la cartomancienne). La magie s’insinue lentement mais sûrement dans les pages et la légende de Maldoror se dessine et attise la curiosité comme l’inquiétude. Nul doute qu’une grande aventure, un plongeon dans le passé et le futur attendent les lecteurs puisque nous sommes au premier tome de la Trilogie de Maldoror qui s’achève sur un beau suspens. Philippe Lechermeier sait intriguer adolescents (à partir de 13 ans) et adultes avec ce fantastique volume I ou volume I fantastique, les deux fonctionnent, et ces personnages plus fantasques les uns que les autres.

    Le tome 2 : Le Prince fauve paraîtra cet automne (2022)

    Image: Flammarion Jeunesse

  • L’oiseau persifleur

    Un oiseau su mon épaule , Sibylle Delacroix, éditions Mijade, école maternelle, solitude, confaince en soi, mai 2022« Pour la rentrée, Maman avait tout prévu et rangé dans mon nouveau cartable ».

    Il est si mignon ce petit oiseau. Pas farouche du tout puisqu’il se pose sur l’épaule de l’enfant. Tout autour, les couleurs sont pastel mais le volatile est jaune et orange pétant. C’est sûr, tout le monde va être fasciné par cet étrange oiseau apprivoisé le jour de la rentrée. L’enfant a hâte de se faire de nouveaux amis. Sibylle Delacroix nous dévoile l’histoire d’Un oiseau sur mon épaule aux éditions Mijade, tout en douceur. Sur le dessin, les nouveaux élèves (rentrent-ils à l’école maternelle ?) sont tous mignons avec leurs petits cartables, leurs beaux habits et leurs tendres sourires un peu timides. On s’attend à une histoire de découverte autour d’un animal craquant et chantant. Sauf que l’oiseau n’est pas si merveilleux …

    « Je l’ai laissé, je pensais qu’on allait enfin me remarquer »

    Sa mélodie est lancinante, pourtant le volatile ne chante pas mais parle, parle sans cesse et donne son avis sur tout ! L’enfant n’ose plus aller vers ses camarades et écoute ce que dit l’oiseau dès qu’il est à l’école. L’autrice et dessinatrice utilise une belle métaphore sous des couleurs vives pour parler de la difficulté d’aller vers les autres, de se sentir à sa place et d’avoir confiance en soi dès le plus jeune âge. Ici la peur, le sentiment d’être rejeté ou de ne pas être à la hauteur accapare l’enfant et l’empêche de vivre. Heureusement Sibylle Delacroix lui apporte la solution sous les traits d’une petite camarade qui n’a pas l’intention de le laisser tomber. Une belle manière de retrouver le chemin de l’altérité, de l’amitié et de l’apaisement avant d’entamer le long chemin vers la confiance en soi.

    « Je semblais bien être la seule à l’entendre »

    Un livre à lire avec les enfants dès l’âge de 4 ans et à utiliser dans les écoles maternelles ou en primaire.

    Image: Mijade éditions

  • Super pouvoir ou pas !

    Des pouvoirs pas super, Olivier Adam, Flammarion Jeunesse, adolescence, vacances, super héros, super héroïnes, mai 2022« - Tu promets que tu ne ris pas, hein ? J’ai dit avant de commencer. Elle a acquiescé mais elle n’a pas tenue parole. »

    Devenir une héroïne ou un héros, sauver le monde, tous le enfants en rêvent. Particulièrement Antoine, Lisa, Mattéo, Gabi et Margot qui se retrouvent chaque été pour les vacances. Dans Des pouvoirs pas super signé Olivier Adam chez Flammarion Jeunesse, ils se rejoignent exceptionnellement à l’automne. Ça tombe bien car depuis le mois d’août, chacun d’entre eux a vécu un truc très surprenant, presque angoissant, mais qui va les croire ? Les cinq amis se connaissent assez pour savoir que quelque chose cloche. Tous ont l’air bizarre, gênés en se revoyant.

    « - Ok. Alors : Nadal-Monfils à l'US Open. Ça vient de finir. Dis-moi. Qui a gagné ? Combien ? »

    Il va leur falloir du courage pour raconter leur vie « éphémère » de super-héros et super-héroïnes. Le pouvoir d’Antoine est proche de celui de Lisa mais complètement différent de Mattéo. Une seule chose est claire, ils doivent trouver l’origine de cette énigme. Et soyons clair, Margot n’est pas devenue Wonder Woman et Gabi n’a rien d’un Spider-Man. Les ennuis, voilà ce que cet étrange pouvoir leur a apporté. Ce drôle de petit roman (à partir de 9 ans) ne donne pas envie de développer des capacités extraordinaires, à part peut-être pour connaître la fin du livre, là, maintenant, tout de suite. Nous rêvons plutôt de beignets au bord de la plage. D’ailleurs, c’est vraiment un bon bouquin à savourer les pieds dans l’eau …

    « Elle se sentait juste un peu bizarre et fatiguée, comme avant de tomber malade parfois. Elle en a parlé à sa mère, qui lui a répondu que c’était le stress. »

    Avec une sacrée dose d’humour et d‘idées farfelues, Olivier Adam (auteur notamment de Je vais bien ne t’en fais pas et Des vents contraires adaptés au cinéma) aborde subtilement les relations entre les enfants, celles entre ados et parents et la difficulté de répondre aux souhaits des adultes sans se trahir soi-même. En effet les nouveaux pouvoirs singuliers des personnages font tomber les masques et bouger les lignes. Les mensonges, la boulimie, le divorce sont autant de thèmes infusés au gré du récit sans les dramatiser ni les éluder. Un livre pour découvrir et accepter qui l’on est, grandir et s’affirmer, même si nos pouvoirs n’ont rien d’exceptionnels ou tout simplement pour passer un bon moment de lecture en compagnie de ces cinq jojos sympathiques et attachants. Bon, les copains, quelqu’un veut aller se baigner ou pas ?

    Image: Flammarion Jeunesse

  • Une mécanique bien huilée

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    La mécanique du hasard, proposée par la compagnie Théâtre du Phare, est une libre adaptation hommage de Catherine Verlaguet (réécriture) et Olivier Letellier (mise en scène), du roman de l'américain Louis Sachar,  Holes - Le passage (ou la morsure du lézard), un grand classique de la littérature jeunesse paru en 98.
    Sur scène deux jeunes acteurs, Fiona Chauvin et Guillaume Fafiotte, vont chacun incarner tous les personnages, peu importe leur genre, dans un voyage spatio-temporel à l'aide d'un frigidaire, principal élément scénographique. Le reste n'est qu'imaginaire et talent d'artistes.
    L'histoire est celle de la malédiction des Stanley Yelnats (palindrome), appelés ainsi depuis quatre générations et dont le bisaïeul n'honora pas un pacte de sorcellerie pour une histoire d'amour. Le récit principal se joue de nos jours quand le jeune Stanley, 4ème du nom est envoyé dans un camp de redressement au désert suite à un prétendu vol de chaussures. C'est là qu'il va rencontrer, en creusant un trou, de singuliers personnages dont l'étrange Zéro, avec lequel des blessures du passé vont se cicatriser. Des flashbacks mettront habilement en scène les histoires traumatiques des ancêtres.
    La pièce qui s'apparente à une quête initiatique, dure une heure et envoie du lourd, texte et engagement physique à l'appui. Elle est aussi une invite à l'investigation intérieure pour soigner son arbre généalogique. Tout (personnes et contextes) concoure à dénouer des situations conflictuelles, pourvu qu'on y croie.
    Presque 200 représentations pour cette petite pépite créée en 2018, qui est une leçon de justesse et la preuve qu'on peut intéresser une audience tout public avec un long texte savamment mis en scène.
    Fiona Chauvin et Guillaume Fafiotte sont dans l'écoute et l'entente parfaite (tout semble calibré au millimètre dans la parole et le geste) et parviennent à captiver le public en instaurant un silence attentif. Ils sont en plus au micro de Choeur (9 minutes) !


    podcast

    ...Et à la filature de Mulhouse du 8 au 10 Juin prochain.

    Photo : ©Christophe-Raynaud-de-Lage8-scaled