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méditation - Page 3

  • Sacré corps

    Si je renonce à ma conscience, elle, pour autant, ne me lâche pas. Elle ne quitte pas le navire et continue à veiller. Avec le temps, je contacterai un mal-être, perdrai le sommeil, courrai partout pour ne pas me retrouver face à elle. Mais j'aurai beau m' étourdir, elle ne me quittera pas...pour provoquer mon bonheur. Là où je le suis enfermée dans la culpabilité, dans la douleur de l'
    autoaccusation, la conscience veut me faire éprouver le repentir, la joie de la réconciliation. Avec la reconnaissance de la faute s'ouvre le chemin d'un par-don (p.109)

     

    chercher.pngAvec Chercher la femme, à l'infinitif, paru aux éditions du Cerf, Céline Guillaume célèbre le féminin intérieur, notamment dans sa qualité d'accueil de l'altérité.
    Libraire et laïque dominicaine, elle pourfend l'intérêt d'une culture de (et pour) soi, d'une connaissance de l'âme qui est notre alter ego, notre souffle vital, notre être profond.
    La femme possède selon elle naturellement des matrices sacrées car à l'identique du Dieu de miséricorde, creuset de l'enfantement mais indignes de l'avortement. Son appétence à accueillir la vie peut aussi symboliquement désigner le Vivant, le "conscience-cieux".
    Ses croyances vont au mariage libre de toute contrainte mais elle reste confiante dans l'adversité et sa longévité. Elle vénère aussi son genre, à destinée sacrée et sa différence face à l'homme plutôt que son égalitarisme simiesque.
    "Confiance, exigence devant la vérité, liberté" sont autant de qualités que de trophées qu'il est bon de montrer et d'assumer devant les vies désenchantés ou les vides non emplis de plénitude.
    Un brin mystique, elle se découvre parfois phare ou aiguilleuse de l'être, forte d'une réflexion nourrie par une Relation et d'un esprit curieux.
    La femme n'est pas la cause du bancal mais son côté solide, à assumer sa faiblesse. Elle demeure un exemple à suivre quand elle assume pleinement  l'incarnation, dans les pas de l'Aimé, l'Amour et l'Amant. 

     

  • Un destin symbolique

    Dans le plan divin, ontologique, saint Michel et le Satan conduisent au Saint Nom qui est fruit des deux Arbres du jardin ; celui de la Connaissance et celui de la Sagesse (pères et mères divins). Mais le fruit de la Genèse que le Satan présente à Ishah est celui de la connaissance seule, dénué de toute acquisition de sagesse. Il est l’œuvre d'un mental déifié par une intelligence sèche totalement déniée d'Amour, et qui joue le maître au lieu de rester serviteur. (p.80)

     

    souzenelle.jpgAnnick de Souzenelle, au parcours si singulier, nous offre encore une Méditation (peu ordinaire) sur la mort aux éditions du Relié. L'essai bref et concis est un résumé de toute son œuvre et de son expérience de vie. A côtoyer les animaux intérieurs (colère, orgueil...), en épouser leur énergie divino-humaine (c'est le pacte originel) ; à descendre dans les profondeurs de l'être (et l'inconscient de la psyché) et se relier aux aides célestes...
    Œcuménique dans ses lectures (du Coran aux Dialogues avec l'Ange, de Jung a Berdiaev), cette infatigable déchiffreuse de la Bible hébraïque est une émerveillée de l'étude et une pasionaria de l'Amour christique.
    Ici encore, scrutant l'époque, elle distingue dans l'épisode collectif, le mental de la connaissance d'avec la sagesse étrique, opposant les forces angéliques à l’œuvre, le Satan et l'archange Mickaël, qui se livrent une bataille contre et pour l'homme, sa stagnation tyrannique ou sa mutation spirituelle.
    Annick de Souzenelle vit de foi et de symboles,  ne redoutant aucunement cette "visite divine aimante" auxquelles les multiples morts-renaissances l'ont préparée, sur le chemin de la divinisation.

     

    Le temps nous est donné ici-bas pour nous permettre d'appréhender cet Haut-delà. Il nous est donné de transformer notre monde animal pour accéder aux structures imaginales de ce devenir ailé. (p.9)

  • Aimer sans posséder

    Ici nous sommes tous distants mais reliés par un lien de conscience (p.52)

    Ta seule possibilité c'est de vivre complètement dans le relatif. C'est tout. (p.55)

     

    Je ne sait pas,Daniel Ramana Maharshi,éditions accarias l'originel,Je, ne sait pas est le quatrième livre de Daniel Morin aux éditions Accarias l'Originel.
    Sous forme de questions-réponses, cet ancien collaborateur d'Arnaud Desjardins (40 ans disciple et 14 ans collaborateur) à la dialectique atypique, confère au "moi-je" une fonction conductrice (relié) plutôt que créatrice (le penseur). La fausse personne se révèle dans la croyance en une histoire personnelle, une entité séparée, qui dans son fonctionnement habituel cherche sans cesse à nier la réalité (ce qui est) de l'instant pour en créer une illusoire, source de souffrance. Selon l'auteur, le présent se vit pleinement lorsque l'on accepte de ne pas savoir, de se reconnaître limité dans l'appréhension de la situation et de nos sens, conférant une pacification intérieure.
    S'identifier à un je égotique, amène à chercher (par désir d'expansion ?) l'illimité ou l'infini (en créant une dualité de "mieux être si...") à chaque instant, se projetant ainsi continuellement dans un futur frustré et frustrant.
    L'issue est l'acceptation de ce qui est, l'"évidence", sans identification à un sujet, pour se reconnaître élément ou partie du Tout et maillon essentiel d'un Plan parfait puisque neutre en soi.
    Passer d'émetteur a récepteur ou mieux conducteur de la pensée c'est voir, pour tracer la trame d'un verbe clarifié.
    Le recueil présente une forme de légèreté. Daniel Morin évoque l'énergie libérée par l'absence d'association à un "je" illusoire ou souhaitable (une dissolution ?), un étant plus qu'une réaction. La fluidité retrouvée permettant l'action adéquate, une pratique d'éveil au quotidien. 

     

    Cette certitude que l'on ne connait pas tout ne libère pas. C'est l'acceptation de cette non-connaissance qui libère de la recherche de tout vouloir comprendre. (p.100) 

  • Les fêlures islamiques

    Ce Bayan jábirien correspond à une figure connue par ailleurs  dans l'ésoterisme chiite comme celui du Résurrecteur, du Qá'im qui viendra à la fin des temps accomplir la justice, et dévoiler ce qui était caché depuis les origines..., le véritable sens de tous les destins ...Il est la cause finale qui englobe la création toute entière arrivée à sa maturation, à son terme, ce dont Adam n'était qu'une minuscule et imparfaite ébauche. (p.361)

     

    lory.pngOublie le chemin, tu parviendras à Dieu est le nouvel essai fleuve de Pierre Lory (un livre testament ?) paru aux éditions du Cerf - nouvelles approches de l'Islam.
    Dans cette étude universitaire synthétique et composite d'envergure (450 pages), l'auteur prend comme fil rouge les paradoxes de la mystique musulmane (des trois branches), chez ses saints (Hallaj, Bastami, Borsi, Qashani...), son livre sacré (le Coran), ses symboles ou statuts équivoques (Jésus, le chien des 7 dormants, les djinns, les anges...) et son corpus ésotérique (l'alchimie).
    En filigrane, Dieu est le bien nommé comme source de tout paradoxe puisque distinct de la création mais néanmoins agent perturbateur et provocateur d'un Autre soi qui chercherait à se faire connaître, croître et jusqu'à prendre les commandes de la machinerie humaine (le cœur en particulier). C'est en tous cas l'exemple des mystiques, saints ou prophètes professant l'union et qui, à force de répétition dans le temps, laissent entrevoir une destinée eschatologique illuminatrice symbolisée par l'Homme parfait.
    Que l'on soit considéré par le tout venant comme fou, impur ou invisible, l'infini du regard avec l'Amour pour toile de fond permet encore de nombreuses conversions à cet Uni-vers (si peu) caché. A défaut d'une personne en chair, les éveillés de tous temps  ont laissé des traces (livres inspirés, paroles de feu, exploits ou miracles, langage des oiseaux...) où s'abreuver. Des jalons, un jargon (un lexique objectif ?) pour mieux définir l'être-ange qui ne demande in fine qu'à s'incorporer dans un mariage mystico-alchimique : les épousailles de la matière avec la lumière de l'Incréé.

     

  • En quête de la Source

    Cela pourrait vite devenir cacophonique si je ne décidais pas de poser ma pensée, d'ouvrir mon cœur et de ne parler qu'à un "ongod" (un esprit allié)  à la fois. Je m'applique à écouter le plus présent et le plus décidé à m'incorporer. Je crois en tous les ciels, sans avoir de préférence quant aux esprits qui les habitent. Je crois en toi, mon esprit Bouriate.(p.62)

     

    tambour.jpgAu delà du tambour est un des trois livres de Brigitte Pietrzak publiés après son décès en 2022.  Il s'assimile à un guide pratique ou aide mémoire sur la fonction et la mission du chamane, les réponses aux questions mûries de l'autrice étant données par les esprits alliés, son guide de toujours le Bouriate, en grande partie.
    Si être chamane est une faculté et une facilité à s'ouvrir, voir et entendre (le son discordant pour mieux harmoniser par le soin) l'invisible, à transmettre ses messages sans interférer, il est évident qu'il s'agit d'un don souvent inné. On s'aperçoit dans ce livre qu'il est aussi capacité à se questionner - une forme d'éthique, mais aussi à se perfectionner intérieurement pour mieux s'oublier, lâcher le mental et s'ouvrir à l'amour de l'instant, pour amener une saine guérison.
    L'exercice est périlleux et nécessite foi, absence de peur, confiance et transparence sans oublier la santé mentale. Comment en effet être sûr de ce que l'on voit ou entend sans faire intervenir l'imagination ou le désir mental même à faible dose.
    En ce sens ces "lettres aux esprits alliés" possèdent nécessairement un filtre révélant la sensibilité et le souci d'aider au mieux son prochain, de Brigitte Pietrzak. Les réponses ne contreviennent pas à la qualité des questions mais prolongent souvent leur pureté d'intention.
    Prolifique, brûlante de mille feux, nul doute qu'elle soit devenu un puissant allié lumineux au service du nouveau  monde, pour contrecarrer l'ancien (les titans) se nourrissant encore (pour combien de temps ?) de "peur, mort et mensonge".

     

  • Démonstration de force

    Un grand changement de paradigme a lieu aujourd'hui sur la planète...l'effondrement d'une vision du monde toute mentale...et la renaissance d'une véritable intelligence émotionnelle et créatrice chez l'humain, grâce à l'éveil de sa vibration et à l'humble compréhension de sa guidance intérieure...un véritable système intuitif de navigation...(p.379)



    Philippe Guillemant,La physique du futur lumineux,éditions trédaniel,grand virage de l'humanité,Tenet,Avec la physique du futur lumineux paru aux éditions Trédaniel, Philippe Guillemant donne un peu plus de coffre et de poids au Grand Virage de l'humanité, son précédent ouvrage. Sur près de 400 pages il montre que la simplicité d'une idée (la vibration de joie engendre notre meilleur futur) recouvre parfois une réalité complexe, parfois abstraite pour les non initiés ou les personnes non formatés à l'univers sémantique scientifique de la physique, quantique ou pas.
    Ainsi fait-il dialoguer dans le temps, des personnages fictifs ou réels (il est très présent en vidéo sur les réseaux sociaux) sur ses intuitions théoriques novatrices à propos notamment du déterminisme et du hasard. Il explique en filigrane n'avoir suivi et développé que son intuition d'adolescent (la voix de son guide intérieur) pour esquisser une tâche réconciliatrice entre science et religion (ou plus appropriée une pratique spirituelle) et dont la conséquence (proche) est un changement de paradigme. Comme dans le film Tenet de C. Nolan, l'important n'est pas de tout comprendre mais de ressentir intuitivement ou par expérience, le sens du dévoilement...et présentement nous aurions, selon l'auteur, la capacité d'être co-créateur d'un futur désirable (et non socio-génétiquement déterminé) par nos vibrations de consciences en nous excentrant de la tête au cœur, du mental/volonté à l'intuition/intention. Concrètement il validerait scientifiquement la foi (et son corollaire la Joie) qui participerait d'un vide rayonnant, d'un invisible englobant.
    Cet ouvrage assez ardu malgré son effort de vulgarisation, s'adresse plus particulièrement à notre sens, aux rationalistes de tous bords (philosophes, scientifiques, psy...) qui préféreraient voir avant de croire et pour qui une solide théorie précède (ou valide) toute adhésion pratique.
    Il est aussi un "pavé" nécessaire dans la mare des "scientistes" dont l'avis inspire encore (jusqu'à quand ?) les puissants de ce système-monde. Espérons comme Philippe Guillemant, que ce dernier comprenne son erreur à développer des égo forts (des élites) au détriment de l'exploration d'un centre émotionnel-intuitif plus à même de percevoir la fonction subtile de l'être humain et sa destination future. 

  • Un homme en fusion

    Jung a appelé psychologie des profondeurs la psychologie créatrice à laquelle il a consacré sa vie. Quand on s'ouvre au verbe qui meut toute chose, on découvre la clef qui non seulement guérit, mais qui fait vivre et qui fait grandir. (p.218)



    vergely.jpgLe.nouveau livre de Bertrand Vergely chez Trédaniel éditions s'intitule la puissance de l'âme - sortir vivant des émotions.
    C'est un essai plaisant, découpé en courts chapitres, qui tente d'approcher le mystère de l'âme de façon philosophique, en convoquant ses auteurs mythiques.
    Variés sont les sujets abordés, de manière subtile et vivante, comme pour appuyer le poids réel de l'âme dans une pensée qui se déploie, irriguée de l'intérieur.
    L'âme n'est pas un acquis mais une substance plus ou moins informelle, malléable (et donc manipulable), en gestation et que l'on peut acquérir pour soi (une forme de cristallisation) à force de frictions, petites morts et renaissances, voyages dans ses profondeurs...L'émotion est sa porte d'entrée et chacune (colère, tristesse....) est reliée par rhizome à ce centre névralgique en devenir, pourvu qu'on la laisse vivre.
    La figure du maitre intérieur (de l'ange gardien), de l'être en soi est nommément esquissée en fin d'ouvrage puisque pour le chrétien, Christ en est l'archétype, l'anima mundi.
    Toucher cet essentiel c'est comme renaître célestiel et transcender la pensée par le verbe, sorte d'intellect luminescent qui relie matière et lumière, bas et haut, terre et ciel. Tout est neuf dans cet interstice intemporel, insufflé, co-créé, jaillissant du silence mental.
    C'est ce bouillonnement à la source, cette effusion d'idées reliées entre elles que nous transmet peut-être Bertrand Vergely, revivifiant par là même, au bout d'un donne salvateur, avec quelques fulgurances, la philosophie et son concept originel.