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Voie non duelle - Page 4

  • Une relation fusionnelle

     

    chemin.jpgLe chemin de l'être - au delà des religions, publié chez Plon/ Renaissance est une nouvelle édition revue et augmentée de et par Marc Luyckx. De nombreuses vies en ce qui le concerne, plutôt tournées vers le monde, avant de se plonger dans son intériorité, de quitter l'assurance d'un mental pour des sensations/intuitions corporelles. Il découvre à 70 ans l'être lumineux qu'il est aussi et ce livre compile les enseignants/enseignements qui ont prôné cette praxis, à commencer par Jésus, mais aussi Platon, Hadewijch d'Anvers, Maître Eckhart, Rumi, Sri Aurobindo, Bergson ou Teilhard de Chardin.
    Soit dit en passant, ce cheminement d'investigation proche de la voie traditionnelle n'est pas incompatible avec une pratique religieuse (lecture, prière, travail sur le souffle, présence a soi...) dite ésotérique mais demande une interprétation ou une intuition  particulière.
    Marc Luyckx a le don de nous intéresser à sa quête avec un style simple et avenant, en maniant des concepts et hypothèses de façon parfois candide (le channeling ou le sexe sacré comme outils de communion) mais non dénuée d'intérêt, voire même probante (le mantra de Moïse pour l'humanité Je suis celui qui Suis par exemple, le concept Père-Mère/la Source pour nommer Dieu )
    D'après ses sources, entre un et deux milliards d'individus seraient en recherche de l'être, partageant "une éthique, un changement de paradigme et un accroissement du niveau de conscience". Il est convaincu qu'un monde plus solidaire et social ne viendra pas d'en haut mais d'une transformation personnelle allant jusqu'à la metanoïa pour certains.
    Multiples et variées sont les pratiques spirituelles or le "chemin féminin de la mystique nuptiale" ou le "chemin vers l'unité" (le Père et moi sommes Un) qui intéressent l'auteur ne sont pas pour tous, n'en déplaise à son optimisme forcené.
    Reste l'idée de pâte, chère à Annick de Souzenelle (ou le levain de la parabole évangelique), ce petit nombre transformé qui impulse le changement pour toute l'humanité, tributaire à notre sens, d'un ultimatum temporel.
     

  • La reliance concourt au bien

    Coran 31,27 : Dieu a créé tout le genre humain dans un seul homme. La résurrection universelle ne lui coûtera pas davantage. Il entend et observe tout (trad. Savary).

    Entretien 34, Lili (Dialogues avec l'Ange)

    Mais l'HOMME est plus grand que tout corps céleste :
    IL EST LE CORPS DU CIEL.
    Pas seulement partie, mais tout.


    Jocelin Morisson,Romuald Leterrier,Tout est relié,Editions trédaniel,web co,smique,Univers,cerveau,cartographie chamanique,physique,biologie moléculaire,savoir indigène,Avatar,Esprit du Tout,hypothèse Dieu,grand mystère,Février 2023Sur la Terre comme au Ciel, nous sommes en interrelation. Le savoir éveille les sens, le vivre consciemment (expérience dite numineuse) peut changer une vie.
    Le duo Leterrier-Morisson s'est reformé pour la troisième fois, à l'initiative des éditions Trédaniel, pour hypothèses lier entre le savoir ancestral des peuples natifs et les dernières avancées scientifiques, de la biologie moléculaire aux théories de la physique (quantique ou relative) en passant par la philosophie antique et la spiritualité non duelle.
    L'alchimie opère à nouveau entre l'ethnobotaniste jamais à court d'histoires chamaniques (le web végétal, aqueux ou cosmique) et le journaliste synthético-vulgarisateur de théories complexes (les analogies de structure et de dynamique entre le cerveau et l'Univers de Bernado Kastrup notamment ou la thèse de l'eau morphogénique de Marc Henry).
    Résonne en soi l'idée que nous sommes et faisons de façon innée ce qui plus tard est formulé par une (en)quête, comme un témoin prenant conscience de sa nature pleine et vaste, à l'image de l'Univers.
    Nous savons par intuition que tout est connecté mais le mental s'arroge la primeur de la découverte et notre identification nous fait perdre le fil du lien.
    Le mal n'est cependant pas l'ego (sauf s'il est retord s'entend !) puisque son évolution et ses conscientisations viennent corroborer l'imbrication de tous avec le Tout. Plutôt que de chercher à le rapetisser ou le panser à foison, une collaboration s'avère plus judicieuse pour vivre en paix et en pont. Une cohabitation (celle du commun hôte) ou une Co-naissance (au sens de l'enseignement des Dialogues avec l'Ange) entre le Maître (le Connaissant ou l'Être) et l'apprenti en soi (le corps-mental), vice-versa parfois. Le Christ est venu révéler ce Maître intérieur, connecté à la Source mais le christianisme institutionnel a perdu collectivement le sens du message prophétique originel (Religieux ou pas).
    Les é(mer)veillés de tous bords se joignent à nouveau pour hausser le niveau vibratoire et chauffer la question du sens. Nul doute que nous sommes à l'orée d'un saut quantique. Tout est Relié participe (chaque chapitre et une pièce d'un puzzle mystère) à cette symbiose corps-âme-esprit en nourrissant tous les étages.

     
  • Le sens de la marche

    "Interrogeant au dedans et investiguant
    "Qui suis-je et d'où vient cette pensée",
    Toutes les autres pensées disparaissent ;
    Et en tant que "Je" dans la caverne du Cœur,
    Le Soi resplendit de lui-même".

     

    Ramana Maharshi,Je suis celui qui est,Patrick Mandala,éditions l'originel Accarias,Soi,Béatitude,extinction du je,investigation intérieure,Je suis celui qui est, compilé et traduit par Patrick Mandala est un recueil de courts textes inédits (traductions, lettres, poèmes...) de Ramana Maharshi (1879 - 1950) paru aux éditions Accarias l'Originel.
    L'essence de l'enseignement du méditant d'Arunachala se trouve peut-être dans ces quelques et ultimes lignes adressées à des proches ou fidèles (sa mère, son disciple,  premier, un chercheur sincère...), pour connaître véritablement l'état d'Être-Conscience-Béatitude dans lequel il était, désidentifié du corps et pacifié du mental.
    Le Guru du Soi, le plus souvent silencieux et rayonnant, dissèque ici par bribes sa technique d'investigation pour ramener le mental (pensées et désirs) à la Source, dans le Cœur, et rappeler que "le corps est à l'intérieur du Soi", véritable koan méditatif.
    À cette école de sagesse n'est libéré vivant que celui qui est le Soi - connaître c'est être - sans plus de "je" associé, explosé par "l'irruption du rayon de lumière qui irradie le fond de l'âme", dixit Henri Le Saux, un de ses disciples, cité dans les notes nourries du livre.
    L'unité est visée mais combien la réaliseront vraiment sans s'illusionner ? A défaut d'extirper à jamais les mauvaises herbes mentales (promesse du Christ à la fin des temps), la voie de la "co-naissance" (à l'être en soi, le connaissant, le relié à la Source) permet déjà aux pratiquants spirituels et religieux de tous bords de goûter au numineux et à l'éternelle félicité par à-coups, en témoins, jusqu'au jour de la dissolution pérenne de l'ego. Ramana Maharshi montra le chemin et incarna sa Réalisation. Un possible actualisé, message originel des prophètes avant que la religion instituée, ses lois, rites et dogmes ne viennent rendre inaccessible ou confuse la voie de libération du mental affabulateur voire tyranique.

     

  • Le visage originel

     

    Contrairement à l'hindouisme qui s'intéresse principalement à l'au-delà et à son propre salut par l'ascétisme ; au bouddhisme qui enseigne la libération de la souffrance par le détachement, le christianisme intègre totalement la condition humaine qui s'accompagne de joies et de peines...essayant de répondre à l'appel de Dieu” (p.55).

     

    Lorsque nous prenons véritablement conscience que nous ne sommes pas qu'une entité humaine qui finira en poussière, que ce qui fait notre essence ne meurt pas, alors la seule possibilité restante est celle d'une possibilité aimante inconditionnelle. Pour ce faire, l'homme épris de spiritualité vit de peu. Pour le chrétien, la clé de cette approche est de suivre l'exemple de Jésus” (p.128).

     


    blain.jpgAidé du journaliste Yohan Picquart, le spécialiste des religions Dominique Blain clarifie les principales différences et similitudes entre bouddhisme et christianisme (dans une moindre mesure l'hindouisme) à travers leurs histoires géographico-culturelles  et leurs interrelations actuelles où s'estompent la frontière Orient-Occident.
    L'ouvrage intitulé les Liaisons Spirituelles et paru chez Dervy, est limpide, précis et exhaustif, sans être verbeux ou trop érudit. Il constitue en soi une belle synthèse pour l'être désireux de parfaire sa connaissance des religions en vue d'une pratique ou quête de sens. Assez complet avec des thématiques fédératrices (transcendance, éveil, foi, rédemption...), Dominique Blain use de cas concrets jusqu'à des évènements récents, en bon connaisseur du Christ et de Bouddha, de leurs ramifications  et rapprochements fraternels.
    Sans prendre parti pour la précellence de l'un sur l'autre, il étudie avec minutie leurs influences respectives (méditation pour les chrétiens et notion d'ego, amour du prochain pour les bouddhistes et compassion...), leur visée (le dieu d'Amour versus la vision cosmico-pénétrante) et terreau de croissance. Des greffes ont pris au 20eme siècle dans les pôles respectifs mais malgré des expériences d'enrichissement (Auroville, l'ashram de Le Saux/Griffiths/Sahajananda pour l'Inde ; le Zen de Deshimaru ou Mathieu Ricard en France...), Il semble que la culture d'origine reste prégnante.
    En dépit de la désaffection du culte chrétien jugé trop moralisateur après guerre, de l'influence du New age et de la vague hippie, il semblerait que la doctrine prônée par Jésus tienne encore bien la route pour les cœurs épris de droiture, d'ivresse et de pureté. Les graines semées germent a l'évidence dans une terre enrichie et vivifiée d'engrais étranger. Nous pensons bien évidement au Bouddhisme zen, au message et charisme du Dalaï lama mais aussi à l'influence de la foi musulmane. Il s'agira toujours de s'effacer dans l’altérité, pour montrer le visage du jamais-vu, jamais-entendu : un corps-don qui est verbe éternel, une souffrance transcendée.

     

  • Trouver Dieu

     

    jacques scheuer,parole et silence,almora éditions,tradition hindoue,védas,upanishads,yoga,parole sacrée,verbe,nirvana,plénitude,regard embrassant,octobre 2022Jacques Scheuer nous convie dans Parole et silence paru chez Almora éditions, à un voyage de trois millénaires de tradition hindoue, des Upanishads à Gandhi, avec de nombreux extraits d'hymnes védiques ou de louanges. Le prisme est le lien entre le Verbe et sa Source de paix, qui est un au-delà du mental.
    L'essai, concis et synthétique, se veut exhaustif mais ne mentionne ni Sri Aurobindo et sa doctrine du supramental, qui est pourtant un condensé de la spiritualité brahmanique, ni la vision de Krishnamurti .
    L'auteur évoque le chemin conduisant au sacré par la parole, le souffle et le corps, telle un yoga de l'esprit (les renonçants). Mais aussi la voie du retour à l'Origine, au nirvana (un vide plénier) qui est l'état de Brahman ou d'Absolu (Ramana Maharshi par exemple).
    Un parallèle judicieux aurait pu être amené avec le christianisme dont le corps du Christ est le Verbe divin, une parole sacrée faite chair dont la finalité est la digestion et la transformation organique du corps en matière-lumière.
    Dieu, le Père ou la Source resterait à trouver en soi, ici incarnés par les avatars Shiva ou Kali la Mère noire, pour se fondre dans la création en étant bienveillance et initiateur du Vivant.
    La pensée, aussi subtile et polie qu'elle soit, n'égale pas, selon ces textes sacrés védiques, le Verbe qui est une co-naissance au divin en soi, soit l'être ou le double lumineux connaissant, le maître intérieur connecté au Tout bouillonnant. Que l'on opte pour une transcendance ou un abandon de l'ego-mental, il est nécessaire de réaliser qu'un Étant demeure (préexistant) et qu'IL respire de façon autonome en Soi. Penser à Dieu est une chose, le trouver ou être un avec Lui, une option que peu expérimentent vraiment.
    C'est l'apport de l'hindouisme, ancêtre du monothéisme, de rappeler et de montrer cet état contemplatif de pure conscience comme une grandeur (ou un anéantissement au choix) possible à réaliser de son vivant.

     

  • Les signes de l'outre monde


    "Tout ce que nous réprimons se renforce dans l'inconscient et jette une ombre sur le monde, et la "matière noire" est peut être précisément l'ombre de la plénitude imaginative que nous avons refusé à notre cosmos". (p.231)

    L'inconscient collectif, l'imagination et l'âme du monde sont des métaphores d'une réalité daïmonique. (p.228)

     

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    La figure et l'archétype du "Trickster" est le liant et fil rouge de ce jeu de piste monumental (par le spectre exploré), qui énumère ses caractéristiques, fonctions et dans une seconde partie ses racines folkloriques et philosophiques anciennes, notamment son analogie avec les "daïmons" hellénistiques (à ne pas confondre avec les démons).
    Comme l'oubli de ses rêves au réveil, la parapsychologie ou le phénomène ovnis présentent un caractère élusif (impossibilité de rapporter une preuve) propre aux facéties du Trickster, qui est aussi le gardien entre le rêve et la Réalité s'entendant comme la totalité du Réel, soit l'Âme du monde, la Psyché totale englobant le tangible et l'invisible, le conscient et l'inconscient (plutôt collectif au sens jungien du terme). Il est ce "farceur, fripon, messager, gardien d'entre les mondes" dont l'"archétype, en limitant l'emprise du paranormal, nous offre peut être une protection vitale contre une destruction irrémédiable de notre psyché" (p.169).
    Il faut dire qu'en d'autres temps l'invisible, l'imaginaire, le mythe ou le surnaturel n'étaient pas relégués au rébus et donc refoulés d'où son espièglerie actuelle à nous montrer notre route sans issue empruntée par une vision du monde toute rationnelle.
    Le livre, entrecoupé de nombreux témoignages authentiques d'apparitions d'ovnis ou de phénomènes psys (le téléphone de l'au-delà vécu par L. Kasprowicz par exemple), pose la question de ce qu'est la Vérité. Est-ce la réalité objective ou la partialité ? L'icône ou l'image ? L'esprit ou la matière ?
    La trame réflexive semble nous indiquer une direction : la fusion des deux, l'imbrication de la psyché et de l'imaginal, le pacte matière-lumière, en soi. Plus de division mais une unité comme à l'origine où l'imaginaire côtoyait le réel, le mythe l'ordinaire.
    Le Trickster préfigurerait le jeu, la joie, la fin du mental roi. Il annoncerait, dans un proche avenir, l'homme relié qui s'oppose à l'homme connecté singeant le monde de l'âme mais manquant de singularité. C'est le signe peut-être du retour de la magie dans nos vies, d'un monde où tout devient possible, véritable instant créateur au-delà de l'espace-temps.
    La conclusion et ouverture de Jocelin Morisson dresse un pont entre la science et la spiritualité, en évoquant le Réel selon l'advaïta Vedanta, une vision pleine et entière de la psyché, éveillée du rêve de l'existence séparée...de la totalité de sa Source ou Soi. Le Soi jungien, évoqué à demi-mesure en filigrane de l'ouvrage, préfigurait ce centre ou matrice organique divino-humaine.

     

    Chaque pas vers LUI est un éveil. Chaque existence - pas seulement la vôtre - n'est que rêve. Un rêve subtil...de plus en plus subtil...mais un rêve. Un seul éveil : LUI. (Dialogues avec l'Ange)

  • Rendre le mal Un

    La tragédie humaine, le mal persistant, viennent de la méconnaissance de notre ombre. Lorsque le mal est compris comme une ignorance de soi, nous savons que l'éducation intérieure peut s'y opposer et le diminuer”. (p.39)


    Embrasser-le-mal-couverture-349x543.jpgLe docteur Guy Ferré signe avec Embrasser le mal, paru chez l'Originel-Antoni, un court essai "contemplatif" concis, exigeant et probant, dans la lignée d'Annick de Souzenelle (Le Seigneur et le Satan) ou de C.G Jung (Le livre de Job) puisqu'il est ici question de l'ombre (les besoins infantiles de reconnaissance, d'orgueil, de jalousie, de domination, de peur...), du processus de maturation (devenir responsable ou adulte) qui résulte de sa nécessaire confrontation et de la conscientisation d'un centre autonome détrônant l'ego ou faux personnage.
    L'ouvrage est émaillé de citations de Lee Lozowick (le maître spirituel de l'auteur) ainsi que d'autres sages et philosophes de renom, lui donnant son caractère œcuménique.
    Une seconde partie plus personnelle mêle expérience et convictions sur les racines du mal en chacun (le scénario de survie souvent tyrannique, violent ou cruel du petit ego) et la nécessaire adaptation à la perte (physique, émotionnelle, psychique) d'(un) être séparé, qui ouvre un champ inconnu mais riche de potentialités (en terme d'énergies, de niveaux de conscience...).
    La question du mal (guerres, souffrances, viols...) concerne bien sûr notre part d'humanité maudite qui n'attend qu'une baiser du Vivant en nous pour se sentir aimée inconditionnellement. Croyant ou pas, c'est Dieu ou l'être en soi (ou le maître de la voie) qui a ce pouvoir de guérison spirituelle même si en délaissant la toute puissance (une blessure narcissique souvent) on se retrouve impuissant ou vulnérable à la tyrannie d'autrui. Reste à accueillir à hauteur d'homme cette faille inhérente à notre commune nature et traiter autrui comme nous voudrions qu'il nous traite puisque l'élévation est notre tâche et alliance. Cette démarche peut s'apparenter à la praxis chrétienne que peu appliquent en profondeur. Le péché représenterait alors les scories de la personne qu'il convient de brûler dans une pulsation embrassante.
    Un petit livre édifiant dont le jugement est absent et qui fortifie en soi notre capacité unitive.

     

    “Le délire de toute puissance et d'immortalité de l'homme augmenté est en réalité une conséquence mortifère de notre refus collectif d'apprendre à nous pencher sur le sentiment de perte et ainsi à embrasser le mal”.(p.92).