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Choeur - Page 38

  • La plume de Londres

    L’Oiseau d’or de Kainis , Kazuki Hata, édition Glénat , Littérature féminine du XIXème siècle,  Gloucestershire, Angleterre, Jane Austen, Les sœurs Brontë, Virginia Woolf.juillet 2022Japan expo depuis hier. Pour ceux qui n'y vont pas, voici une petite chronique de manga pour rester dans l'ambiance !

    «Une fille qui écrit ? On aura vraiment tout vu », « un véritable enfantillage », « Une fille ne sera jamais capable d’écrire un texte pareil » : Voilà ce qu’entend la jeune Léa dès son plus jeune âge à l’est de Gloucestershire. Kazuki Hata, l’auteure situe son manga « L’Oiseau d’or de Kainis », édition Glénat, au début du XIXe siècle en Angleterre. Effectivement à l’époque, cela ne venait même pas à l’idée qu’une femme puisse écrire. Ainsi Léa Void, 19 ans, est une jeune fille bien élevée, qui habite à la campagne chez son père, pasteur. Elle a une gouvernante qui s’occupe d’elle. Bref, Léa semble à mille lieues de déroger aux règles patriarcales du siècle. Seulement la jeune femme n’a jamais cessé d’écrire en secret et décide d’envoyer son manuscrit à un éditeur sous le pseudonyme d’Alan Wedgewood. La réponse ne tarde pas a arriver : le livre va être publié !

    Le manga nous embarque dans les péripéties de Léa qui va petit à petit devoir se faire passer pour un garçon, rencontrer éditeur et écrivains dans la bouillonnante ville de Londres. La découverte de la capitale, du monde littéraire et des habitudes des hommes nous est raconté avec beaucoup d’humour et une pointe de gravité. Les dessins retranscrivent bien les différences d’atmosphères entre les grands espaces et l’insouciance à la campagne, la promiscuité et la sophistication intellectuelle « in London ». Kazuki Hata s’attarde également sur les discussions entre auteurs et le processus d’écriture propre à chacun d’eux. La mangaka prend un malin plaisir au fil des cases à transformer Léa en homme avec les détails des cheveux, des habits puis entame ensuite le processus inverse lorsqu’Alan doit redevenir une brave jeune fille.

    Nous sommes vite aspirés dans l’histoire de Léa Void et ravis puisque le tome 2 et déjà sorti et le tome 3 sera disponible dès la rentrée (4 tomes au total). Peut-être y trouverons-nous un indice sur les raisons de ce titre poétique et mystérieux : « L’Oiseau d’or de Kainis ». Quoi qu’il en soit, il nous prend comme une envie de replonger dans la littérature anglaise du XIXe siècle, écrite par des femmes bien entendu. Quelques noms nous viennent en tête : Jane Austen, les sœurs Brontë … et puis … et puis c’est un début. Et pour comprendre pourquoi il n’y en eu pas plus, relisons donc l’indispensable Une chambre à soi de Virginia Woolf (qui est du XXe siècle).

    À partir de 14 ans.

    Image: Glenat

  • La force d'y croire

    Joël ,2,28 : Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. (Trad. Darby)


    L-Arme-absolue.jpgJean Gagliardi, herméneute des rêves, nous en livre un de taille dans l'Arme Absolue (un beau titre lacrymal aussi), un roman sur le pouvoir de la bénédiction qu'il écrivit presque en état de transe juste avant l'épisode COVID, et qui est désormais publié en physique aux éditions ODES.
    Le livre décrit avec beaucoup d'humour et d'à propos, car il brosse un futur désirable pour beaucoup, la volte face radicale du président français actuel sur les volets écologiques et sociaux. Épris d'éthique et de bienveillance, ce dernier inquiète les renseignements militaires et autres agents de l'ombre, qui sont au service de la guerre plutôt que de la paix (lobbys, exploitants, usuriers,...) d'autant qu'une mystérieuse femme noire (appelée l'envoyée) prônant la puissance du pardon et de la bénédiction commence à gagner de plus en plus de cœurs et d'esprits à sa noble cause (le président aussi ?).
    Léo, mercenaire retraité, est chargé d'enquêter sur cette pseudo-secte pacifiste des néos (vêtus de blanc Ils rappellent les "guilty remants" de la série
    Leftovers) alors que son passé de tueur le taraude et que sa fille l'éveille à une sensibilité psycho-métaphysique.
    Cette sorte de thriller intimiste bien écrit interroge en profondeur notre vision du monde et nos projections sur autrui, avec une belle réflexion sur les racines du mal et de la souffrance. En fin connaisseur de nos rouages intérieurs et parts d'ombre, l'auteur milite pour une connaissance unitive de soi en totale interaction et reliance entre tout et tous.
    Moins de magie noire (maudire, médire...) mais un réel élan du cœur (accepter ce qui est, se pardonner, bénir l'instant...) suffirait, selon l'auteur, à mieux s'aimer pour aimer son prochain et la planète en retour...
    Jean Gagliardi rejoint ici par son pari éditorial, le collectif du commun-hôte, ces (é)veilleurs de l'intelligence créatrice en soi (le Nouveau, le Christ intérieur, la conscience active...) qui révolutionnent véritablement le monde par leur regard, leur intention, leur foi, leur rythme et leur silence intérieur.
    Un roman radio-actif et détonnant presque scientifique dans son approche des phénomènes.

     

  • Singulières Ibeyi

    Ibeyi,Arlo Parks,Spell 31,Festival des Nuits de Fourvière,Naomi Diaz,Lisa-Kaindé Diaz,jumelles,tournée 2022,Juillet 2022,Lyon

    Un petit temps de réglage fut nécessaire aux sœurs Diaz d'Ibéyi pour pleinement rentrer dans ce concert rallongé et structurellement modifié suite au forfait pour raisons médicales d'Arlo Parks en première partie du Festival des Nuits de Fourvière.
    Le show 2022 calibré pour les festivals estivaux innove par un renfort rythmique masculin double en programmation-basse et batterie, permettant aux voix gémelles de mieux se marier, s'accompagner, s'unifier. Les sœurs ont gagné en maturité par rapport à leur dernière tournée avec un troisième album
    Spell 31 dans la lignée des précédents mais plus apaisé, harmonieux et détaché. Naomi s'investit plus dans le chant, Lisa-Kaindé s'expose davantage sur scène, une large place est laissée à la danse car la patte Ibeyi c'est avant tout ce rythme tribal aux racines cubaines englobant la spiritualité et le culte des esprits.
    Les chansons glanées sur leurs trois albums défilent, une inédite est délivrée avec en fond visuel des images de clips ou d'archives. La magie opère, surtout dans les moments d'harmonisation vocales où plus qu'un dialecte commun (le yoruba), c'est la vibration (des deux l'une) qui touche juste.
    Unique et fascinant à entendre et à observer, cette osmose entre jumelles, ce soutien et amour mutuel entre l'une plutôt corps et rythme (Naomi), l'autre plutôt son et esprit (Lisa-Kaindé) et qui joignent leurs harmoniques respectives dans la flamme de l'instant.
    L'univers d'
    Ibeyi est maintenant connu, leur histoire personnelle partagée et ici célébrée sur scène mais il manque peut être ce rayonnement qui n'advient qu'en s'oubliant, un décollement qui survient en lâchant le personnel pour l'universel (hier sur la fin du concert seulement). Au début de leur tournée internationale dès septembre, gageons qu'elles sauront récolter et préserver l'écume, ce petit supplément d'âme qui fait toute la différence.

     

  • EgaLisez

    Quatre mois pour être égaux (sans s’embrouiller), Sophie Rigal-Goulard, Rageot, stéréotypes de genre, égalité filles-garçons, sexisme, Dix jours sans écrans, faux jumeaux«  Tuan a chuchoté : - De toute façon, les filles sont toujours en train de se plaindre ! Ma sœur est pareille ! »

    L’égalité entre les hommes et les femmes, oui je suis pour, surtout dans les pays encore discriminants, mais ici en France, ça existe déjà et depuis longtemps, pourquoi on en parle encore ? C’est en substance ce que pense Gaël, son père, ses copains et à peu près tous les garçons du collège. Peut-être même aussi ceux qui lisent cette chronique. Seulement dans Quatre mois pour être égaux (sans s’embrouiller) de Sophie Rigal-Goulard, publié par Rageot, ce n’est pas du tout l’avis de Gaïa, la sœur jumelle de Gaël. Depuis qu’ils ont répondu à un questionnaire en classe sur cette fameuse égalité, elle est devenue féministe des pieds à la tête, et jusqu’aux ongles vernis, pourrait ajouter son ami Tuan (apparemment c’est l’obsession de sa grande sœur May). Quoi qu’il en soit, Gaïa s’est mise en tête de prouver à Gaël et au monde entier que les femmes et les filles sont discriminées ici en France et qu’il nous faut absolument changer les choses. Désemparé par sa nouvelle obsession le garçon lui propose d’échanger son cours de boxe contre ses séances de natation synchronisée. Les réactions de la famille, les coachs mais aussi les copains-copines ou d’autres sportifs de son âge vont remettre en cause les préjugés de Gaël sur le fait que les préjugés n’existent plus à notre époque. L’adolescent est certain d’une chose, sa sœur ira jusqu’au bout. Quant à leur grand-mère, elle entre carrément en rébellion féministe à l’âge de la retraite !

    « Je n’ai pas répondu au grand balèze qui m’a lancé un « Tu fais ta majorette, aussi ? » […] « En vrai c’est une technique de drague ? » »

    Drôle, tendre, listant les problèmes réels des filles et femmes, chiffres à l’appui, ce roman fait un bien fou (et pas qu’aux « petites meufs ») , recadre les machos et montre que les garçons souffrent aussi des injonctions de la société: l’homme doit être fort, ne pas pleurer ne pas porter de rose et encore moins être trop « gracieux ». Quant à la fille, elle est beaucoup trop douce pour faire un sport de brute, elle aime forcement se maquiller et faire à manger pour toute sa famille, qu’elle soit fille, mère ou grand-mère. Bref, voici un bon livre à découvrir dès 9 ans et jusqu’à 99 ans, en famille, c’est plus marrant. Et pourquoi pas tenter le défi proposé à l’échelle d’une classe, d’une école ou d’un collège ? C’est beau de rêver ! C’est même indispensable pour changer la société.

    Sophie Rigal-Goulard, autrice de Dix jours sans écrans ou 14 jours en mode survie sait aborder les thèmes d’actualité et les sujets qui fâchent avec subtilité, humour, en prenant en compte tous les points de vues et surtout en gardant à l’esprit que la lecture, c’est surtout du plaisir ! Pas de doutes avec ce bouquin court, facile et revivifiant. Alors lisez et foncez vers plus d’égalité !

    « C ‘est pour une fille ou pour un garçon ? A demandé la vendeuse à Livia qui lui expliquait qu’elle cherchait un cadeau de naissance ».

    Image : Rageot

  • Ils sèment

    wallen.jpg

    C'était la deuxième date d'un. spectacle symphonique éphémère venant couronner 25 années de mariage (et de collaborations) entre Wallen et Abd Al Malik qui s'est déroulé hier aux nuits de Fourvière.
    L'arène était bigarrée comme jamais, "arc-en-ciel" comme le cœur de ces deux tourtereaux dont la religion est l'amour et la poésie la passion commune. Ces vers d'
    Ibn Arabi entourent le spectacle qui sera plus un tour de chant alternatif qu'un ensemble de duos. Chacun des artistes interprète ses classiques accompagné de choristes pour Wallen et de l'orchestre à rayonnement régional de Lyon. L'équipage du Beni-Snassen est presque au complet avec le frère Bilal à la production, Matteo Falcone en featuring sur deux titres, et un vrai groupe scénique créé pour l'occasion, rappelant l'unité de groupe de ces artistes pour des projets récents comme la BO du film qu'Allah bénisse la France.
    Cette famille pionnière de l'histoire du hip-hop français jouit d'un grand capital de sympathie et d'écoute (la première partie Saräb, sorte de fusion jazz, arabe, rock fut bien accueillie) même si le public en grande partie féminin était venue acclamer et accompagner au chant, avec une ferveur intacte, la reine de la soirée
    Wallen, véritable icône de toute une génération.
    La poésie fût aussi célébrée tout du long, avec des extraits de textes d'
    Aragon, René Char ou Rumi mais on s'aperçoit qu'elle imprègne en filigrane chacun des hits des deux artistes (Soldat de Plomb, l'Olivier, Miséricorde, Gibraltar ...).
    Un album commun fera apparemment suite mais on ne sait si sa composition sera une création  nouvelle (dont la dernière en date était plutôt électro) ou une célébration de classiques revisités (Dona, les Autres, Celle qui a dit non, Mes rêves...).
    L'amour fût le maître-mot, pour l'être aimé, les proches, les collaborateurs ou pour Dieu (le couple semble très pieux). Chacun put projeter ses propres sentiments dans la prestation donnée qui néanmoins se rapprocha d'une ode toute féminine.

     

  • Dys et Heureux

    dys et célèbres,comment la dyslexie peut rendre plus fort,guillemette faure,mikankey,casterman,trouble spécifique du langage,dyspraxie,dyscalculie,dysphasie,dysorthographie,tdah,hypersensibilité,keira knigtley,mohamed ali,mika,whoopi goldberg,bill gates,erin brockovich,franck gastambide,lewis hamilton,erna solberg,léonard de vinci,steven spielberg,beatrice d’york,richard brandson,jean-louis etienne,alex lutz,jamie oliver,glenn vielElles et ils sont inventeurs, dessinatrices, comédiens, réalisatrices, cuisiniers, ingénieures, musiciens,  architectes, journalistes, sportives de haut niveau.

    Ils et elles sortent des sentiers battus, ont parfois 10 000 idées à la minute, ne tiennent pas toujours en place, pleurent ou se sentent parfois incompris ou à côté de la plaque.

    Elles et ils ont été traités de nuls, parfois humiliés, se sont sentis rejetés ou inaptes à la vie professionnelle.

    Ils et elles s’appellent Keira Knigthley, Mohamed Ali, Mika, Whoopi Goldberg, Bill Gates, Erin Brockovich, Franck Gastambide, Lewis Hamilton, Erna Solberg ou bien Léonard de Vinci

    Quel est leur point commun ? Non ce n’est pas la richesse, ni la célébrité, pas même le génie ou le talent (quoi que).

    Dans Dys et célèbres, comment la dyslexie peut rendre plus fort écrit par Guillemette Faure et dessiné par Mikankey aux éditions Casterman, elles et ils sont toutes et tous dyslexiques. Ils peuvent être également atteints de dyspraxie, dyscalculie, parfois TDAH ou encore d’hypersensibilité (vocabulaire en fin de chronique).

    Bref, ils et elles n’étaient à priori pas faits pour réussir à l'école puis dans la "vie". Et pourtant leur particularité, leur façon de voir les choses différemment ou de devoir s’adapter chaque jour les a rendu uniques et aptes à accomplir de grandes choses. Pour certaines, la dyslexie a été détectée très tôt, pour d’autres pas du tout. Tous et toutes sont résilients et malgré les bâtons dans les roues, sont allés au bout de leur rêve à leur manière. Elles et ils sont aujourd’hui des modèles et prouvent que l’on peut devenir qui on souhaite au-delà des difficultés, des handicaps ou du mépris que peuvent engendrer la dyslexie.

    L’ouvrage est évidemment adapté aux dyslexiques avec des textes courts, une police et des couleurs franches. Les illustrations sont à la fois drôles et reconnaissables. Dans les dernières pages, les lecteurs et lectrices peuvent également trouver de nombreuses informations complémentaires sur les personnes décrites, la dyslexie en générale et les associations qui existent. Un beau livre joyeux, inspirant, rassurant à mettre entre les mains des écoliers, écolières qui sortent de l’ordinaire, qui n’ont pas les pieds sur terre ou qui lisent cette chronique à l’envers.

    Vocabulaire:

    Dyslexie: Trouble de l’identification du mot écrit qui rend difficile la lecture et l’écriture.

    Dyspraxie: Trouble de la planification et de la coordination des gestes et des mouvements volontaires, générant notamment de la maladresse.

    Dyscalculie: Trouble du calcul et du raisonnement logicomathématique

    TDAH: Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité

    Image: Casterman

  • Une Pensée intemporelle

    "Nos conflits avec les puissances extérieures de ténèbres ne sont, en fait, qu'une petite fraction du grand combat ; peu d'entre nous sont destinés à donner leur vie pour le nom du Christ, à lui rendre témoignage et être martyrs ; mais nous sommes tous appelés à cet état sublime de triomphe, à cette illumination de l'intelligence qu'il est si difficile de préserver dans tout son éclat : l'acceptation, spontanée et sans discussion, de la souveraineté pratique du Christ sur toute chair". (p.186)


    Dom Anschaire Vonier,La victoire du Christ,Fabrice Hadjadj,éditions Sainte Madeleine,moines du Barroux,esprit paraclétique,mission du Christ,1934,Juillet 2022Un souffle saint habite l'abbé et théologien allemand Dom Anschaire Vonier (1875-1938) lorsqu'il écrit en 1934 La Victoire du Christ.
    Souffle saint par sa "pré-vision" puisque l'époque est à l'aune d'une seconde guerre mondiale, période de tribulation pour les croyants de l'alliance monothéiste. Le titre et la teneur de l'essai en 20 chapitres et un épilogue en font un livre à teneur prophétique, en tout cas universel, sur le modèle de l'apocalypse de Jean, qui reste un écrit dont l'issue est positive et lumineuse.
    Souffle saint également par son effusion de joie que rien ne saurait contre-argumenter. Il y est question du Christ, de sa victoire sur la mort, sur Satan (et les forces des ténèbres) et de son rôle de rédempteur des péchés du monde. Pour le chrétien cette Personne est au cœur de sa pratique avec l'eucharistie bien évidemment mais aussi les dits et gestes du quotidien puisque le Christ est le nouvel homme en soi, né selon l'esprit et dont la grâce illumine et court-circuite l'espace-temps.
    Souffle saint enfin dans le "réconfort" des paroles de l'auteur apporté à toute personne attestant que Jésus est le Messie attendu puisque ce "Paraclet" est avec elle jusqu'à la fin des temps et dans les épreuves (la grande guerre est proche). Une des fonctions de cette troisième entité divine chrétienne est de rappeler le message christique originel de paix finale intérieure, de victoire sur le monde et ses pensées morbides, d'un retour unitif à Dieu (dans cette vie ou l'au-delà).
    Les moines de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux  rééditent ce texte à propos, avec une préface de Fabrice Hadjadj.
    De tout temps des christophores ont témoigné de la résurrection du Christ en leur sein, en leur chair même, faisant de cette phrase de Saint Paul leur credo : "Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi".
    Chacun son don, nous ne sommes pas tous mystiques. Celui de Dom Anschaire Vonier fut de synthétiser pour ce livre, et d'autres du même acabit, dans un esprit clair et évangélique, le sens de la venue du Christ sur terre et son inflexion réussie dans le Plan divin, pour l'éternité.