« Chacun viendra ici au tableau, à ma place, et moi j’irai m’asseoir comme vous, sur un banc. Vous aurez dix minutes pour parler d’un sujet qui vous tient à cœur. »
Théo est un curieux. Il aime découvrir de nouvelles choses, se lancer dans des aventures passionnantes. En plus, l’adolescent a toujours envie de les partager avec ses amis, sa sœur ou ou à travers un exposé en classe. J’arrête quand je veux ! de Nicolas Ancion aux éditions Mijade raconte l’évolution de Théo qui aimerait beaucoup échanger avec son père sur ce qu’il traverse mais encore faudrait-il que le garçon arrive à le croiser entre deux réunions ! Puisque c’est comme ça, Théo part tout seul à la conquête d’un étrange monde : « Land of the Living Dead », un jeu vidéo interdit aux moins de 18 ans. Ses copains Mathieu et Són ont l’interdiction d’y jouer. L’ado est chez sa mère une semaine sur deux et son père aux abonnés absents donc qui le saura ? Et puis Théo sait tout faire tout seul alors où est le problème ?
« -Tu dois survivre le plus longtemps possible et faire vivre ton zombie : lui trouver un boulot, une maison, une famille ... »
Bienvenue dans le monde merveilleux de l’addiction aux jeux vidéos. Au fil du récit, il est facile de penser que cet engrenage reste exceptionnel. Par exemple, le lecteur se dit que Théo est livré à lui même ou qu’il n’a pas de cadre ou bien encore qu’il préfère vivre dans un monde virtuel. En effet, la situation de l’adolescent va le laisser succomber plus facilement à l’attrait du jeu. Sauf que dans la réalité, presque tous les jeunes (et même moins jeunes) jouent aux jeux vidéos et sont donc susceptibles de se laisser entraîner un jour ou l’autre. On peut d’ailleurs élargir à l’utilisation d’un écran (ordinateur, smartphone, tablette) et là ça devient plus flagrant. Il ne s’agit pas bien sûr d’être alarmiste mais juste de tenir informés les adolescents des risques.
« Dès sept heures, Théo est debout. Les yeux embués de sommeil, il allume l’ordinateur portable. »
Heureusement, le livre n’est ni plombant ni moralisateur. La présence des copains de Théo, de Sergio l’éducateur du collège, de sa sœur, d’un chien, etc. nous rassurent et donnent de l’espoir. Et puis Théo lui-même a de la ressource ! Un roman à mettre entre toutes les mains, une des meilleures méthodes pour lâcher la manette de jeu, lire et en discuter avec son entourage. Rassurez-vous l’addiction aux bouquins n’est pas dangereuse.
Image: Mijade
Le Harem politique de la sociologie Fatema Mernissi (1940 - 2015) c'est celui du pouvoir féminin dont la révélation coranique, divine pour les musulmans, sera l'agent révélateur.
Cyril Tarquinio, psychothérapeute, évoque dans "Les maladies ne tombent peut-être pas du ciel" paru chez Dunod, les liens entre traumatismes de l'enfance et santé de l'adulte, jusqu'à des cicatrices moléculaires observables par la science.
Les Gardiennes du Secret publié chez Albin Michel, est un livre important, écrit par
Françoise Lesage
Son nom est déjà tout un voyage ! Logan de Carvalho, de la compagnie Tracasse, nous présente la forme définitive de Moitié voyageur, au Théâtre des Clochards Célestes. Ce spectacle a fait ses armes et eu ses heures de gloire depuis quelques années déjà. Moitié gitan par sa mère, il croque les personnages de sa (belle) famille avec amour et humour puisque sa sœur décide à l'âge de 16 ans de se marier avec un voyageur.