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eero milonoff

  • Border : A la limite du réalisme

    Border est un bon film fantastique. Le savoir permet de dépasser le possible effroi des premières images et de prendre une distance nécessaire avec la personnage principale (Eva Melander excellente) qui porte des prothèses.

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    Ceci étant dit cette dernière a un don presque animal : flairer en tant que douanière les passagers suspects. Cet instinct est renforcé au contact de la nature et des animaux sauvages et permet à l’intrigue policière de se développer (démanteler un réseau pédophile).

    Le film prend une tournure étrange et surnaturelle quand elle fait la rencontre de Vore (Eero Milonoff) qui lui ressemble étrangement de visage… et vraisemblablement de nature.

    Animalité, monstruosité, différence et étrangeté sont les thèmes principaux de ce second opus du cinéaste Irano-suédois Ali Abbasi co-écrit avec John Advid Linqvist (Il s'agit de l'adaptation de sa nouvelle Gräns) et Isabella Eklöff, qui donne un relief psychologique attachant et complexe aux personnages en apparence difformes.

    L’idée de bêtes de l'apocalypse sachant percevoir la vérité des perversions humaines et qui constituent de fait un fléau divin est assez originale et rappelle le démon Hellboy , cornu et rouge comme la colère. La force de ce film réside dans son caractère plus réaliste et la frontière tenue qui transparait entre humain et monstre, avec une belle réflexion sur leur nature et identité respectives.

    Prix un certain regard à Cannes et Européan film award des meilleurs effets visuels.

    Credit photo : lemagduciné.fr