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viggo mortensen

  • Jauja ou la vie sauvage de l'inconscient

    Viggo Mortensen,Lisandro ALonso, JAUJA,prix d ela critique Cannes,2015Viggo MORTENSEN excellent dans le récent oscarisé « Green book » ou encore la fable écologique « Captain fantastic » campe plus en amont dans « Jauja » de Lisandro Alonso un cadre danois de l’armée argentine recruté pour faire la guerre aux indigènes ( les têtes de coco) insulaires dans un temps historique (1882). Accompagné de sa séduisante fille il part seul à sa recherche en territoire ennemi quand elle fuit un soir à cheval avec un jeune soldat.

    Il s'agit d'un film contemplatif, d'une narration lente et introspective, dans lequel le réalisateur fait la part belle à la nature sauvage et sommaire de la Patagonie. Carré (filmé en argentique), tri angle (l’homme, la femme et la nature) et cercle (les boucles narratives, la sortie de l’espace-temps) sont au rendez-vous dans ce western initiatique sur le sentiment d’être perdu (lost), l’être perdu ou le manque, les fantômes de la psyché et de l'inconscient.

    Il y a cet effet miroir comme apex et l'on ne sait plus bien si tout cela n’était qu'un rêve et qui cherche qui. Quelques clés comme autant de symboles nous sont laissés mais on se sent démunis nous aussi face à ce mystère d'OFNI (objet filmique non identifié) qui nous sort des narrations modernes et linéaires.

    Prix de la critique à Cannes en 2015.