"Sept reines - épopée d'un chagrin d'amour, est un trio féminin où les marins sont les enchanteurs et les sirènes les désenchantées". C'est ainsi que le collectif Le Bleu d'Armand, resume la pièce. L'auteure, Martinage, définit son texte, fruit d'un long processus d'écriture d'allers-retours avec les principales protagonistes du drame puisqu'il est question d'un chagrin d'amour presque fataliste pour la dernière reine d'entre les sirènes. Derrière les paillettes, les écailles brillantes et Claude François qui invitent à la fête, on assiste à la déliquescence d'un royaume fantasmé.
Drame cependant bénéfique puisque propice à une réflexion allégorique sur les attributs empruntés aux sirènes, notamment leurs queues, dans les rapports conditionnés du quotidien, hommes ou femmes confondus.
C'est donc un quatuor de jeunes femmes qui apporte sa pierre à l'édifice en questionnant l'identité ou plutôt les identités féminines.
Entretien audio (7min 30) avec Nolwenn Le Doth et Anna Pabst à la sortie de scène :
Crédit photo : le Bleu d'Armand