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antoine prost

  • Une mécanique bien huilée

    ©Christophe-Raynaud-de-Lage8-scaled.jpg

    La mécanique du hasard, proposée par la compagnie Théâtre du Phare, est une libre adaptation hommage de Catherine Verlaguet (réécriture) et Olivier Letellier (mise en scène), du roman de l'américain Louis Sachar,  Holes - Le passage (ou la morsure du lézard), un grand classique de la littérature jeunesse paru en 98.
    Sur scène deux jeunes acteurs, Fiona Chauvin et Guillaume Fafiotte, vont chacun incarner tous les personnages, peu importe leur genre, dans un voyage spatio-temporel à l'aide d'un frigidaire, principal élément scénographique. Le reste n'est qu'imaginaire et talent d'artistes.
    L'histoire est celle de la malédiction des Stanley Yelnats (palindrome), appelés ainsi depuis quatre générations et dont le bisaïeul n'honora pas un pacte de sorcellerie pour une histoire d'amour. Le récit principal se joue de nos jours quand le jeune Stanley, 4ème du nom est envoyé dans un camp de redressement au désert suite à un prétendu vol de chaussures. C'est là qu'il va rencontrer, en creusant un trou, de singuliers personnages dont l'étrange Zéro, avec lequel des blessures du passé vont se cicatriser. Des flashbacks mettront habilement en scène les histoires traumatiques des ancêtres.
    La pièce qui s'apparente à une quête initiatique, dure une heure et envoie du lourd, texte et engagement physique à l'appui. Elle est aussi une invite à l'investigation intérieure pour soigner son arbre généalogique. Tout (personnes et contextes) concoure à dénouer des situations conflictuelles, pourvu qu'on y croie.
    Presque 200 représentations pour cette petite pépite créée en 2018, qui est une leçon de justesse et la preuve qu'on peut intéresser une audience tout public avec un long texte savamment mis en scène.
    Fiona Chauvin et Guillaume Fafiotte sont dans l'écoute et l'entente parfaite (tout semble calibré au millimètre dans la parole et le geste) et parviennent à captiver le public en instaurant un silence attentif. Ils sont en plus au micro de Choeur (9 minutes) !


    podcast

    ...Et à la filature de Mulhouse du 8 au 10 Juin prochain.

    Photo : ©Christophe-Raynaud-de-Lage8-scaled

  • Le Royaume, oeuvre subconsciente

    le royaume.jpg

    Nouvelle création scientifico-spirituelle de Maud Lefebvre, écrite a trois mains, pour des plans séquences futuristes (avec néanmoins une bande son d'aujourd'hui) mettant en scène un(e) jeune ado et un adulte dans un vaisseau proche d'un trou noir, prélude à une fin des temps lointaine mais pourtant proche.
    Les références cinématographiques sont à nouveau présentes, notamment "2001 l'odyssée de l'espace", pour ses créations visuelles, la voix de l'Intelligence artificielle ou la jeune créature potentiellement à l'origine  de l'Univers.
    L'écriture va très loin, aux confins du temps et à un croisement pluridisciplinaire total, philosophico-mystique, quantico-sciencefictionnel, historico-cosmogonique !
    Tout comprendre est une option, ressentir intuitivement l'esprit de la pièce une évidence, au risque de se laisser happer parfois par une certaine abstraction.
    Puisant dans le répertoire de ses pairs, la metteuse en scène propose une œuvre originale sur la cause originelle, en y mêlant les capacités inexplorées de l'esprit, de quoi susciter de vives discussions à la sortie...

    Petite explication de texte (10 min) avec les trois protagonistes clés : Maud Lefebvre, Agnès d'Halluin et Arthur Fourcade (qui joue aussi l'adulte) :


    podcast