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franck terreaux

  • S'affranchir du joug

    ego.jpgFranck Terreaux est un homme sans tête. Dans la mouvance de Douglas Harding, Nisargadatta Maharaj ou Jean Klein, il s'émancipe de son histoire personnelle (la conscience "je" apparaît vers 4 ans) en supprimant la "personne velcro", l'ego autrement dit, dont le siège est la tête avec sa valise la mémoire.
    Dans Mon ego et moi paru chez Almora éditions, il fustige l'initiation traditionnelle des maîtres spirituels, qu'il pratiqua un temps, pour garder intacte la palette émotionnelle sans s'y attacher outre mesure.
    Le propos et les expériences proposés sont séduisants et peuvent amener à ressentir la vie décapité, que l'auteur qualifie d'extinction puisque demeure la vision "éveillée", brute et pure, sans adjonction d'une conscience réflexive.
    A aucun moment cependant il n'évoque la Présence que pourrait dévoiler l'extinction, soit la co-naissance à l'être en soi, l'Autre, le Vivant (à consonnance divine si l'on est croyant), dont l'ego est le tremplin et le terreau de germination.
    A notre sens, l'individu est le socle pour une vie reliée (verticalement parlant), le contraire d'une vie phénoménologiquement appauvrie, par oubli de l'outil existant, le mental.
    Même si in fine c'est son oubli qui est visé, il reste un matériau de conscientisation et par conséquent d'élévation spirituelle pour revêtir des corps subtils (esprits ou entité céleste si l'on préfère) d'appréhension du Réel.
    La Face de Dieu pérenne est Son Plan pour l'humanité, que l'on décide de l'effacer ou pas.