
Des convergences (lexique, rites, cosmogonie...) existent entre les deux courants religieux nés il y a trois mille ans, peut-être influencés par l'empire Perse et des incursions bipartites sont venues à travers siècles irriguer culturellement et cultuellement le Moyen-Orient et surtout l'Inde.
Au-delà des différences, un même souffle (saint) est sans doute venu vivifier ces deux civilisations distantes de milliers de kilomètres qui, s'il n'authentifie pas l'existence de Dieu(x), plaide au moins pour l'ouverture d'une certaine transcendance commune à l'humanité.
La complexité ne souffre, en conclusion de cet ouvrage, en faveur d'aucun parti, tant il est vrai qu'à l'image du tao, le multiple contient l'Un et que l'unité peut provenir d'une multitude. Il eut peut être été intéressant de focaliser sur l’ésotérisme propre aux deux religions, concernant notamment le "Soi" hindou, symbole d'unité de l'être dépoussiéré de l'illusion égotique...car des ponts avec le christianisme ou l'Islam, voire même le judaïsme, auraient pu se dessiner en termes initiatiques. Peut être dans un prochain volume ?