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marie louise von franz

  • Pour Jean Gagliardi le rêve est le guide

    TOUT CE QUE VOUS FAITES MAINTENANT

    EST ACTE DE RÊVE, PENSEE DE RÊVE.

    Que vos rêves soient toujours de plus en plus beaux !

    Car tout deviendra réalité. Le rêve aussi est foi…(Dialogues avec l'Ange)

     

     

    Jean Gagliardi est un être authentique. A la fois conférencier, poète, éveilleur de "fleurs de conscience" (les rêves) et désormais auteur chez Réel Editions de « Feu et vent  - l'émergence du Soi au travers des rêves », un ensemble de textes issus de la blogosphère (la voie du rêve / La joie d'être un âne), triés et sélectionnés avec Agnès Vincent (Réel Editions) pour former un tout cohérent.

    Jean Gagliardi,Feu et vent,Réel Editions,Agnès Vincent,Pierre Trigano,Jung,La voie du Rêve,La joie d'être un âne,Le peuple arc en ciel,Pema Chödron,Marie Louise Von Franz,Ramana Maharshi,Richard Moss,Le féminin divin,Celle qui vient,Lyon 2019Jean Gagliardi vit au contact de ses rêves depuis l'age de quinze ans, assez de temps pour en dégager un « enseignement à vivre » et une méthodologie subtile et imagée, à l'image de l'inconscient. Son parcours atypique (autodidacte) l'a amené à côtoyer les auteurs de la psychologie des rêves et de la profondeur (Jung et ses disciples ou continuateurs) mais aussi à se former auprès d’éveilleurs de conscience tels Richard Moss ou encore Nicolas Bornemisza pour l'école de "yoga psychologique".

    Il milite pour une assimilation du rêve plus qu’une interprétation intellectuelle, tueuse de symboles. L'importance est accordée à l’émotion pour ensuite être traduite en image, elle-même expression d'une métaphore.

    L’exercice est subtil presque magique puisqu'il s'agit de décoder un langage onirique avec des outils véhiculés par l'inconscient. (Ressenti, images, symboles, émotions…).

    Dans ce livre l'auteur dévoile un peu plus sa praxis dans un réel effort de partage, en incluant certains de ses propres rêves, essais d’interprétations et synchronicités qui suivirent.

     

    Nous avions quelques questions à lui poser de vive voix (3 fois 15'), à partir de ce livre :


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  • Le Bossu est en lien avec le féminin divin

     

    Le Bossu dans les contes, les mythes et la littérature,La Fontaine de Pierre,Jung,Marie Louise Von Franz,Inconscient collectif,nain,bouffon,Bès,Mythes précolombiens,légende arthurienne,Notre Dame de Paris,Commedia Del Arte,2018"Le Bossu", paru à la Fontaine de Pierre, est le fruit d'un travail personnel sur des dizaines d'années, de Monica Malamoud. Cette dernière fut une adepte de la psychologie des profondeurs telle que pratiquée et développée par Jung et ses disciples. L'auteure, elle même analysée par Barbara Hannah, aida notamment à la publication des œuvres de son amie Marie-Louise Von Franz.

    Non destinée à être publiée à l'origine, cette étude posthume comporte six parties distinctes, chacune étant une amplification de la figure et du thème du Bossu (par extension du nain et du bouffon), dans des comptines, en Égypte antique, dans les cultures précolombiennes, dans la littérature médiévale française, dans Notre Dame de Paris de V. Hugo et dans la commedia Del Arte.

    Long et profond voyage donc, dès lors qu'il s'agit d'analyse psychologique, à travers la musique, le théâtre, l'histoire et la culture littéraire, domaines choyés par Madame Malamoud on imagine.

     

    Historiquement parlant, le bossu-nain n'a pas toujours été connoté de façon péjorative ou négative. On le retrouve en effet sous la forme du Dieu protecteur Bès en Égypte, proche du frère jumeau de Quetzalcoatl, Xolotl au Mexique (donc lié au Cosmos) et récemment, même si le cinéma n'est pas abordé dans cet opus, à l'honneur dans des films comme "willow" ou encore "Bilbo le Hobbit". Protecteur, bien-aimé des enfants, en lien avec la nature et les animaux magiques, proche de l'Amour...Ces aspects représentent la face lumineuse voire numineuse du symbole.

    Il cristallise par contre également, à travers les siècles chrétiens, l'ombre et les projections maléfiques des fidèles, soit le mal incarné, comme pour les figures de Judas, de Belzébuth ou encore des sorcières. Il peut apparaitre laid, méchant, difforme ou rustre dans les romans anciens de chevalerie par exemple et leurs actes parlent effectivement contre eux. Face sombre donc.

    Au-delà cependant de la dualité du personnage, ce que démontre bien l'auteure avec l'analyse de Quasimodo, c'est qu'il est un paradoxe vivant, un archétype représentant l'esprit religieux naturel, proche du sentiment féminin et tend, en ce sens, à l'universalité (dans le monde matriarcal originel, pendant du monde patriarcal spirituel).

    Pour les familiers de Jung ou non, contes, mythes et littérature sont conviés pour l'amplification du thème et de nombreux parallèles sont tracés avec la figure du Christ (le poids terrestre de la croix, du chemin de vie) mais jamais le joug de ce dernier n'est évoqué, lui qui fut également méprisé en tant que témoin de l'Amour.

    En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger. » (Matthieu 11,28-30).

    Il y avait là pourtant un lien intéressant à creuser avec le symbole de la bosse (comme avec ces gens qui finissent par se courber sous le poids de leur vécu) et le fameux Messie souffrant d'Isaïe ployant sous le poids des souffrances de l'Humanité, un Messie profondément féminin là-aussi.

     

    La voie de la psychologie des profondeurs milite pour une réunification des contraires et donc une nécessaire intégration de l'ombre pour retrouver l'unité psychique (le hiérogamos ou noces alchimiques), celle de l'Enfant. Elle va donc à l'encontre de la tradition religieuse pour qui le mal est extérieur à soi mais qui prive le croyant de la connaissance de l'aspect ombrageux et terrifiant du Créateur, présent dans la totalité psychique et dont le Bossu est un symbole.

    Une belle entrée en matière donc du concept d'inconscient collectif propre à Jung avec cette étude dans la lignée des travaux de Marie-louise Von Franz sur les contes de fées.