
Il démontre en effet en quoi les messianismes et les spiritualismes se sont détournés d'une saine relation avec une Personne qui est "le Chemin, la Vérité et la Vie", la remplaçant par un peuple/État/technologie sauveur ou un sauveur qui n'est autre que soi-même.
De ce fait seul compte le présent et l'avènement d'un royaume terrestre (une terre sainte ou
une théocratie légaliste) plutôt que la quête effrénée d'une Présence seule à même de rendre libre en basculant hors de l'espace-temps, là où règne l'amour, la paix et le champ des possibles.
Il replace ainsi le Christ au "centre de l'histoire" et comme Centre de l'Homme afin de témoigner d'un Autre en soi, à la fois immanent et transcendant les limites du mental, pour se positionner dans la foi pure, en silence et dans l'attente d'événements qui sauraient peut être bousculer à jamais les assises du monde, en apparence prédéterminé.