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woodstower festival

  • Woodstower migre à Gerland

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    Cette 26ème édition du Woodstower, festival éco-responsable a subi un saut spatio-temporel. Désormais intra-muros au parc de Gerland et mi Juillet, il perd son statut de dernier spot musical avant la rentrée. Moindre variété de styles également avec une scène en moins et l'impression de journée thématiques (plutôt rap le jeudi, pop le vendredi et techno le samedi). Cette année l'offre culinaire est toujours 100% végé mais la consommation de bière frôle paradoxalement la démesure, offre ou demande on ne sait pas...
    Peut-être moins de grosses têtes d'affiches (subvention es-tu là ?) mais un éclectisme certain avec de belles découvertes. Sur la scène Rhône Luiza nous emporte dans une vague solaire et chaloupée avec deux musiciens aux cuivres. L' état d'esprit est à l'ouverture. Plus tard sur la même scène : Liv Del Estal, une sorte de Mylène Farmer acidulée sur des rythmes électro-rave d'un batteur-programmeur survitaminé.
    Des allers-retours vers le woodsfloor avec Camille Doe et Belaria, où les nuances sont moins perceptibles : à nouveau des artistes féminines pour ambiancer un public avide de bpm.
    Coté scène principale, Polo and Pan ont fait le job. Scénographie impressionnante avec  projections vidéos, mélange de titres du dernier album, de tubes enjoués et la présence très appréciée par le public de Zoé leur nouvelle chanteuse. Visiblement heureux de l'accueil réservé, ils cèdent ensuite leur place à Chinese Man, un combo français internationalement connu de 3 Dj's, deux rappeurs et trois cuivres, rien que ça ! Là aussi un set carré, très pro qui fait bouger la tête (et le corps) en rythme.
    Acid Arab, très attendu, clôture la soirée des têtes d'affiche sur une techno orientale très maîtrisée.
    Un petit rappel positif d'une organisation au top, discrète mais présente, encadrante et serviable. L'esprit festif est plus que jamais au rendez-vous avec des animations paillettes ou karaoké (la boum).  La nouvelle formule dans cet écrin de verdure en pleine ville séduit encore, amenant sans doute d'autres publics, pourvu qu'elle ne grandisse pas plus dans une configuration spatiale plus limitée que le parc de Miribel Jonage.  

     

  • Un rendez-vous fidèle

    Encore de bonnes vibrations engrangées ce vendredi 30 Août 2024 au festival Woodstower, qui fêtait sa 25eme édition.
    woodstower festival,Parc miribel jonage,25ème édition,Flavia Coelho,PML,OKIS,Mani Deiz,Ireke,Hamza,Sally C,Vendredi 30 Aout 2024Après l'énorme tête d'affiche de la veille, Booba, on s'attendait à un redoux mais le public était de nouveau au rendez vous, nombreux, pour danser, chanter et applaudir une programmation éclectique et métissée. Retenons la belle découverte Okis, jeune rappeur lyonnais qui vient de sortir son premier album, rêve de rouilleur, après deux Ep depuis 2022. C'est son beatmaker et producteur de renom Mani Deiz qui l'accompagne sur scène également avec le retour de Casus Belli pour un titre. Ça rappe sec, engagé, langage argotique à souhait, chroniquant l'époque d'un œil avisé.
    En même temps Ireke, duo guitare saxo et claviers, ambiance aisément le public sur un groove raggadub. Frais et ensoleillé avec 3 invités qui font bien bouger (Amatah Keo, Nayel Hoxo, Pat Kalla)
    Flavia Coelho (qui chante et joue guitare, trombone et batterie !) venait sans aucun doute pour représenter le Brésil sur la scène principale. Sa chaleur, son énergie, sa bonne humeur, sa positivité ont réjoui les festivaliers avec une "tambouille" caribéenne rythmée par le charismatique rasta Al Chonville à la batterie. Public en transe !woodstower festival,Parc miribel jonage,25ème édition,Flavia Coelho,PML,OKIS,Mani Deiz,Ireke,Hamza,Sally C,Vendredi 30 Aout 2024
    Sous le chapiteau le quintette français MPL prenait le relais avec une proposition musicale entraînante et proche d'un vécu collectif de toute une génération. Révélation scénique pour ce jeune groupe dont la ferveur identitaire fut impressionnante.
    Alors qu' Hamza perfectionnait son image sur écran géant, nous lui avons, pour finir, préféré Sally C., pour le repos des yeux et le lâcher prise sur des Beats électro hypnotiques et savamment mixés.
    Dans cet écrin de nature permissif, encadré et bienveillant, c'est avant tout la découverte que l'on vient chercher et ce bain de vitalité lyonnais surprenant et pluriel, avant la rentrée. Que vive ce festival !

    @Crédits photos : Site woodstower