L'homme est celui qui veille toujours, qui se rappelle lui-même dans les deux directions et dont les deux natures (animal et ange) sont toujours confrontées (p.40)
Dans l'acte de voir il y a création. Voir sans penser est la découverte de la réalité (p.291)
Livre clé que la Réalité d'être, en sus d'être un beau livre. Paru aux éditions éolienne, il rend compte de quarante années d'observation de soi, par Jeanne de Salzmann, soit 140 capsules consignées sous et dans l'enseignement de G.I Gurdjieff, dont elle fut la proche et fidèle lieutenant.
La théorie du Maître caucasien y apparaît dans tout son éclat pratique, avec ses paliers, ses états d'être et ses ruses psycho-magiques. Il y est bien évidemment question de centres à équilibrer et de fonctions, d'ego et d'être, de silence et de vision, de conscience et d'énergies fines.
Avec une précision quasi chirurgicale, l'investigation intérieure rappelle parfois celle de Krishnamurti (la fin de la pensée), de Maharshi (le Je Suis) ou de Castaneda (voir l'énergie ou vibrer), tant cette quatrième voie (de l'homme rusé) puise dans une tradition universaliste, giron ésotérique des religions.
Globalement la personnalité est un leurre, un concept fini, mécanique et fermé sur soi ( notre amour propre dont il faut s'acquitter) et la dimension sacrée de l'homme (le sens de l'existence ?) est à trouver en profondeur, au sein d'un mental silencieux, d'une respiration abdominale naturelle et d'une "reliance" verticale canalisée, afin qu'advienne le Verbe.
L'autrice tourne d'ailleurs autour du pot de la foi sans jamais nommer cette Présence quasi christique... l'eut-elle conscientisée ?
L'homme de la voie est finalement un pont, un Moi maturé et cristallisé par ses prises de guerre dans la connaissance de soi.
Cet homme nouveau, parangon et essence même des évangiles, est le fruit d'un lent labeur, pour le rendre ordinaire au quotidien. Les ouvriers de la mécanique psychique s'approprient ici le corps de lumière avec ruse et vigilance, sans naître spirituellement chrétien.
Ce rôle est comme se clouer sur une croix pour pouvoir être attentif sans relâche (p.305)

Thierry Ardisson, L'homme en noir, publie son livre testament éponyme chez
Lumières sur Gnôsis est un recueil de correspondance et de textes inédits de Boris Mouravieff (1890-1966), parus aux éditions de la Baconnière, venant complémenter les trois tomes parus au siècle dernier sur la doctrine orthodoxe orientale (Gnôsis) qu'il enseigna à l'Université de Genève, de son vivant.
Souleymane Diamanka publie chez
Cous'humain, édité par
- Le plus beau (et original) visuel: Bao Veggie (Pâte bao épinard, farce pulled mushroom et menthe, sauce blanche aux herbes et céréales soufflées) de Mathieu Viannay, chef de La Mère Brazier, à Lyon, 2 étoiles.
- Le plus rafraichissant : Dahi Papri Chaat (pommes de terres et pois chiches av
- Le plus "Street food" : Falafel légumes croquants servie avec tahini vert de Yoni Saada, (ex-top chef 2013) à Paris. Très bon mélange avec sauces et herbes fraich
- Le plus original et goûtu: Lasagne panée avec Pesto basilic et parmesan, crème fromage à Scarmoza fumée, ricotta et pignons, Pickles de graines de moutarde et Tagète (cueillie sur le stand) de Justine Piluso (ex top-chef 2020). Moelleux, croustillant et délicat.
- Le dessert le plus rafraichissant et croquant : Espuma tonka, praliné amande noisette, glace vanille, crumble choco de Rémi Bouiller et Jana Lai (vice-championne du monde de pâtisserie).