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Christianisme - Page 5

  • Des lois nouvelles

    La fin dont parle Jésus n'est pas le moment où tout s'arrêtera, mais au contraire cet achèvement vers lequel tend toute l'histoire humaine”. (p.57)

     

    Adrien Candiard,Quelques mots avant l'Apocalypse,éditions du Cerf,mal,Amour,retour du Christ,tribulations,catastrophes,paraclet,Octobre 2022Adrien Candiard, moine dominicain vivant au Caire publie un court recueil aux éditions du Cerf : “Quelques mots avant l'Apocalypse – lire l'évangile en temps de crise”.

    Il s'agit d'un juste rappel de ce à quoi s'attendre, pour le chrétien en particulier et pour tout croyant de bonne volonté qui ne renie pas l'Amour (de Dieu) en son critère inconditionnel.

    L'énumération des catastrophes actuelles (crise climatique, guerres, repli sur soi, épidémie...) pourrait annoncer l'épreuve des tribulations annoncée par le Christ dans les évangiles mais de tous temps cette prévision a montré ses limites, d'autant que seul Dieu connaît l'Heure.

    L'Amour par contre, comme le rappelle Adrien Candiard est rarement aimé en retour, tant le péché ou le mal (en soi ou chez l'autre) peut rendre aveugle à toute forme de rédemption, fût-elle gratuitement et gracieusement donnée à tous. Ce paradoxe humain explique la montée de l'ombre à l'approche du Royaume de Dieu promis sur terre et la nécessaire vigilance ou veille consciencieuse afin que le cœur ne commette trop d'impairs ou qu'il éprouve après coups quelques judicieux remords de conscience.

    L'auteur omet, parmi les signes “intérieurs” de la “Révélation”, de mentionner la joie pérenne et ce, malgré les vicissitudes du corps. Le corps-lumière ou corps christique ne souffre pas des affres du Temps. Il est ce corps-don tout entier relié (le religare de Religion) au Père, à la Source et qui n'attend rien en retour que le sacrifice de la personne et sa capacité grandissante à s'extirper de l'espace-temps.

    Rien non plus du Verbe, cette parole enfantée de l'Esprit Saint, rempart crypté contre toute injonction, jugement ou pensée délétère. A la fois nourriture et ogive défensive à l'intrusion mentale. Sa promesse est contiguë aux temps apocalyptiques comme paraclet contre les ténèbres de corps et d'esprit. Ce texte concis et surprenant par son discernement porte en soi néanmoins ce souffle vivifiant.

     

  • Le visage originel

     

    Contrairement à l'hindouisme qui s'intéresse principalement à l'au-delà et à son propre salut par l'ascétisme ; au bouddhisme qui enseigne la libération de la souffrance par le détachement, le christianisme intègre totalement la condition humaine qui s'accompagne de joies et de peines...essayant de répondre à l'appel de Dieu” (p.55).

     

    Lorsque nous prenons véritablement conscience que nous ne sommes pas qu'une entité humaine qui finira en poussière, que ce qui fait notre essence ne meurt pas, alors la seule possibilité restante est celle d'une possibilité aimante inconditionnelle. Pour ce faire, l'homme épris de spiritualité vit de peu. Pour le chrétien, la clé de cette approche est de suivre l'exemple de Jésus” (p.128).

     


    blain.jpgAidé du journaliste Yohan Picquart, le spécialiste des religions Dominique Blain clarifie les principales différences et similitudes entre bouddhisme et christianisme (dans une moindre mesure l'hindouisme) à travers leurs histoires géographico-culturelles  et leurs interrelations actuelles où s'estompent la frontière Orient-Occident.
    L'ouvrage intitulé les Liaisons Spirituelles et paru chez Dervy, est limpide, précis et exhaustif, sans être verbeux ou trop érudit. Il constitue en soi une belle synthèse pour l'être désireux de parfaire sa connaissance des religions en vue d'une pratique ou quête de sens. Assez complet avec des thématiques fédératrices (transcendance, éveil, foi, rédemption...), Dominique Blain use de cas concrets jusqu'à des évènements récents, en bon connaisseur du Christ et de Bouddha, de leurs ramifications  et rapprochements fraternels.
    Sans prendre parti pour la précellence de l'un sur l'autre, il étudie avec minutie leurs influences respectives (méditation pour les chrétiens et notion d'ego, amour du prochain pour les bouddhistes et compassion...), leur visée (le dieu d'Amour versus la vision cosmico-pénétrante) et terreau de croissance. Des greffes ont pris au 20eme siècle dans les pôles respectifs mais malgré des expériences d'enrichissement (Auroville, l'ashram de Le Saux/Griffiths/Sahajananda pour l'Inde ; le Zen de Deshimaru ou Mathieu Ricard en France...), Il semble que la culture d'origine reste prégnante.
    En dépit de la désaffection du culte chrétien jugé trop moralisateur après guerre, de l'influence du New age et de la vague hippie, il semblerait que la doctrine prônée par Jésus tienne encore bien la route pour les cœurs épris de droiture, d'ivresse et de pureté. Les graines semées germent a l'évidence dans une terre enrichie et vivifiée d'engrais étranger. Nous pensons bien évidement au Bouddhisme zen, au message et charisme du Dalaï lama mais aussi à l'influence de la foi musulmane. Il s'agira toujours de s'effacer dans l’altérité, pour montrer le visage du jamais-vu, jamais-entendu : un corps-don qui est verbe éternel, une souffrance transcendée.

     

  • Le son de la cloche

     

    "Dans son effacement, le Christ donne aux siens la possibilité d'être présents au monde et de le manifester, Lui, comme la source de cette Présence. Anti-gourou par excellence, il laisse la place". (p.182)

     

    Anne Lécu,Afin que vous donniez du fruit,éditions du Cerf,Christ,Paraboles,végétal,figuier,blé,graine,Bible,Parole,Verbe,don,Joie,Septembre 2022Le fruit c'est le Verbe. Le Verbe c'est le Christ. Le Christ est don pour l'humanité. Ce qui est don se reçoit et se distribue dans la joie pour la multitude.
    C'est ainsi, grossièrement synthétisé, ce que développe avec érudition et manducation Anne Lécu dans son dernier ouvrage "Afin que vous donniez du fruit" paru aux éditions du Cerf.
    L'autrice et religieuse dominicaine a relevé les occurrences végétales (métaphores, expressions, paraboles...) dans la Bible (figuier, arbre de Vie, blé, vigne...), traduisant tels J.Y Leloup ou A. De Souzenelle au plus près de la racine grecque ou hébraïque le sens des actes (Moissonner, porter du fruit, devenir une bonne terre...).
    Elle revisite à neuf, par le fruit de ses méditations et l'aide de penseurs judéo-chrétiens (M. Bellet, S. Trigano, P. Lefebvre, S. Weil...) les paraboles  christiques plus et moins évidentes et ses réflexions, sans s'imposer, sonnent juste.
    Le fruit biblique se veut plus intérieur qu'extérieur, à l'image de l'Enfant libre en soi à faire naître. Libre de toute attache, jugement, pensée même, et né de l'esprit, qui souffle où il veut.
    La graine de lumière que le souffle propage n'est ni à thésauriser, ni à privatiser. Elle engage le porteur de fruit à semer jusqu'à ce que la moisson advienne, car de celle-ci nul ne connait l'heure.
    Le livre fait habilement le tour de la question posée et replace le Christ au cœur d'une vie à autrui donnée (et la fausseté d'une vie pour soi). En somme "Brûler la personne en s'oubliant dans la joie", s'exprimerait le messager des Dialogues avec l'Ange, un autre document inspiré et authentique qui utilise aussi le lexique végétal pour délivrer son enseignement, et qui aurait mérité mention pour compléter l'étude.

     

  • Se transfigurer

    basset.jpg

    "Il ne faut pas la quitter mais l'élever. Votre plus grand trésor est cette personne...Brûle ! (Dialogues avec l'Ange)

    Ce qui se joue là, c'est la possibilité de vivre libre de la peur - celle de la mort incluant toutes les autres. p.23

     

    La foi véritable a ses racines dans l'invisible, là où témoins mystiques, "expérienceurs" ou scientifiques modernes décrivent "la Vie de toujours... infinie, invincible", le Royaume de lumière qui est  "un Amour sans limites".
    C'est de ce terreau ou "corps" spirituel qu'est constitué Cet Au-delà qui nous fait signe, le dernier livre de la théologienne-écrivaine Lytta Basset paru chez Albin Michel.
    Terrassée un temps par le suicide de son fils Samuel, elle relate sa lente reconstruction grâce notamment à une certaine Maryam, un "canal de compassion" qui sut la toucher par des signes et des preuves de l'entrée de son fils dans la Vie unitive (paroles réconfortantes, synchronicités, supports physiques). Un travail personnel sur sa naissance et ses liens ancestraux a consolidé en parallèle son propre "corps-don" pour l'au-delà. Un cordon, pont ou ouverture à l'Autre en soi (Le Christ ou le Vivant qui est degré de vie ou vibration) et à l'extérieur de soi (devenant parfois canal elle-même).
    Pour la désormais thérapeute, ce qui est délié sur terre est délié au ciel (parole d'évangile), sans quoi le défunt poursuit sa maturation personnelle dans l'au-delà, éludant ses propres zones d'ombre, avant de rejoindre un jour la Source, à l'image d'une sphère irradiante. Son sort dépend dès lors des liens terrestres qu'il reste à apaiser et lâcher (des deux côtés), avant de peser "de toute l'intensité de son corps spirituel", et devenir Ange-Gardien par exemple, comme c'est le cas ici.
    Le livre est riche de citations d'auteurs pionniers dans ce domaine (E. Kubler-Ross ou R. Moody), de livres phares (les dialogues avec l'ange par exemple), de théories scientifiques nouvelles (issues de la physique quantique notamment) ; il est aussi dense et charpenté par les écrits bibliques relevant de cette Vie plénière et sublimée, avec une petite digression vers l'essence prophétique.
    L'Autrice suisse opère une synthèse réussie que n'aurait pas renié Jung, sur l'existence d'une vie après la mort.
    A l'aune de son vécu, sa vision est désormais naturellement augmentée, parfois illuminée de l'intérieur, confiante et sans peur pour l'a-venir, englobant la destinée humaine dans son ensemble.
    Un souffle parcourt l'ouvrage, qui gagne en clarté à mesure de son dévoilement. Dans les pas de François Brune, Lytta Basset réactualise la notion de foi chrétienne pour ouvrir tant qu'il est encore possible les cœurs fermés à l'évidence de l'invisible et à une possible Relation (divine) vécue en profondeur.

     

  • Une Pensée intemporelle

    "Nos conflits avec les puissances extérieures de ténèbres ne sont, en fait, qu'une petite fraction du grand combat ; peu d'entre nous sont destinés à donner leur vie pour le nom du Christ, à lui rendre témoignage et être martyrs ; mais nous sommes tous appelés à cet état sublime de triomphe, à cette illumination de l'intelligence qu'il est si difficile de préserver dans tout son éclat : l'acceptation, spontanée et sans discussion, de la souveraineté pratique du Christ sur toute chair". (p.186)


    Dom Anschaire Vonier,La victoire du Christ,Fabrice Hadjadj,éditions Sainte Madeleine,moines du Barroux,esprit paraclétique,mission du Christ,1934,Juillet 2022Un souffle saint habite l'abbé et théologien allemand Dom Anschaire Vonier (1875-1938) lorsqu'il écrit en 1934 La Victoire du Christ.
    Souffle saint par sa "pré-vision" puisque l'époque est à l'aune d'une seconde guerre mondiale, période de tribulation pour les croyants de l'alliance monothéiste. Le titre et la teneur de l'essai en 20 chapitres et un épilogue en font un livre à teneur prophétique, en tout cas universel, sur le modèle de l'apocalypse de Jean, qui reste un écrit dont l'issue est positive et lumineuse.
    Souffle saint également par son effusion de joie que rien ne saurait contre-argumenter. Il y est question du Christ, de sa victoire sur la mort, sur Satan (et les forces des ténèbres) et de son rôle de rédempteur des péchés du monde. Pour le chrétien cette Personne est au cœur de sa pratique avec l'eucharistie bien évidemment mais aussi les dits et gestes du quotidien puisque le Christ est le nouvel homme en soi, né selon l'esprit et dont la grâce illumine et court-circuite l'espace-temps.
    Souffle saint enfin dans le "réconfort" des paroles de l'auteur apporté à toute personne attestant que Jésus est le Messie attendu puisque ce "Paraclet" est avec elle jusqu'à la fin des temps et dans les épreuves (la grande guerre est proche). Une des fonctions de cette troisième entité divine chrétienne est de rappeler le message christique originel de paix finale intérieure, de victoire sur le monde et ses pensées morbides, d'un retour unitif à Dieu (dans cette vie ou l'au-delà).
    Les moines de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux  rééditent ce texte à propos, avec une préface de Fabrice Hadjadj.
    De tout temps des christophores ont témoigné de la résurrection du Christ en leur sein, en leur chair même, faisant de cette phrase de Saint Paul leur credo : "Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi".
    Chacun son don, nous ne sommes pas tous mystiques. Celui de Dom Anschaire Vonier fut de synthétiser pour ce livre, et d'autres du même acabit, dans un esprit clair et évangélique, le sens de la venue du Christ sur terre et son inflexion réussie dans le Plan divin, pour l'éternité.
     

  • Un temps suspendu

    "Figure porteuse d'espoir, le Messie est entrevu dans une pluralité d'oracles, de visions, de préfigurations et de prières, évoqué par le biais d'images et de symboles. Cette plasticité des représentations permettra aux chrétiens de formuler leur propre conviction de foi. Les disciples de Jésus n'attendent plus un Messie. pour eux, Jésus est le Messie ".(p.275)


    De David à Jésus - les Figures du Messie,Guy Vanhoomissen,éditions Jésuites,Lessius,écrits intertestamentaires,Jésus-Christ,prophète de la fin des temps,eschatologie,David Hamidovic,Bible,prophétie,Juin 2022C'est une étude synthétique très intéressante sur les figures du Messie, de David à Jésus, qu'a orchestré le jésuite et bibliste Guy Vanhoomissen pour les éditions Jésuites, collection Lessius.
    A la manière d'un rêve et de son amplification, il convoque en sus de l'ancien testament et de ses grands prophètes, les principaux écrits intertestamentaires juifs et chrétiens (Psaumes de Salomon, paraboles  d'Hénoch, testaments des 12 patriarches, targums ...) découverts pour certains à Qumrân.
    En ressort pléthore d'attentes et de statuts messianiques pour la période eschatologique de l'humanité mais globalement concentrés en quatre qualificatifs - le Messie, l'Élu, le Juste et le Fils d'Homme - auxquels répond parfaitement, d'après l'auteur, le galiléen Jésus dit Christ.
    S'il est orienté sans répondre à toutes les énigmes de cette figure centrale du sort de l'humanité, le travail colossal de débroussaillage de Guy Vanhoomissen apporte une pierre d'angle au vaste sujet de l'eschatologie, côté judéo-chrétien, comme l'historien du judaïsme ancien David Hamidovic. On se plaît à relire des extraits de textes anciennement inspirés qui parlent d'un futur peut-être nôtre.
    Même si l'étude s'arrête ici, le Coran, autre texte sacré, valide l'hypothèse (Jésus est bien le Messie) d'un retour à la fin des temps sans en définir la forme ou l'essence puisqu'il seconderait le Mahdi, sorte de messie politique.
    Henry Corbin, le célèbre orientaliste, croyait qu'ils n'étaient qu'un seul et même sauveur rejoignant en cela les prophéties des autres cosmogonies, sous des noms différents (le 7, le Roi du monde, Agni, Big Foot, l'Ange de la Face...).
    Dans l'évangile, Jésus évoque en effet le règne du Paraclet, un prophète angélique eschatologique proche de son "fiat" miraculeux, dont l'identité suscite encore débats. Âme christique ? Matrice unitive ? Corps fantastique ? Ne serait-il pas alors ce fameux "Messie souffrant" qu'évoquait Isaïe, pour faire le lien avec le Messie attendu par les juifs ?
    Sur ce sujet brûlant et cet "édit-Fils", Dieu reste à coup sûr le plus savant !

     

  • L'Oeil du Résurrécteur

    “Être là, vivant, c'est manifester dans nos limites quelque chose de l'invisible présence et de l'infini patience. C'est être une icône de l'Être, qui est Vie, conscience et Amour”. (p.20)

     

    paradoxe.jpgJean-Yves Leloup publie le Paradoxe Chrétien aux éditions du Relié-Tredaniel. Une saine et salutaire réflexion sur la figure du Christ, humain et divin à la fois, Roi du Royaume céleste mais crucifié sur terre, uni à Dieu et "co-naissance" du croyant sincère.
    Trois essais ponctuent cet ouvrage : l'essence actuelle du chrétien, l'importance d'une vision iconique et l'esprit (saint) des 8 béatitudes.
    L'auteur rappelle qu'une relation authentique au mystère christique, vécue dans sa chair par la transfiguration, est le signe et l'essence même du chrétien en cette époque. Être chrétien c'est porter en soi et naître Autre, christophore. C'est montrer la Lumière qui éclaire ce monde par l'Amour, la conscience, la Vie et le souffle qui sont ses attributs. 
    C'est aussi se situer dans un axe vertical qui relie terre et ciel, Père et Saint-Esprit (la Mère ou Sagesse), dans le Fils, Corps-don. C'est enfin connecter la Source à laquelle Jésus s'abreuvait, était vivifié et qui le rendait libre. C'est laisser l'infini et l'éternelle vie traverser l'existence et, par la trouée du regard, dépasser l'idolâtrie pour devenir l'icône qui nous meut et nous survivra.
    Cette Présence issue du silence et qui n'est pas de ce monde, cet au-delà du mental prélude au Verbe, cette sortie de l'échelle des intelligences (le bien, le mal...) pour un discernement incardié et relié...mais aussi ce si mal aimé, violenté et méprisé prince de la paix. Ce sont ces paradoxes que développe depuis tant d'années le père orthodoxe renommé Jean Seraphim en faisant ici une mémoration synthétique.
    Au risque de heurter certaines sensibilités, Jean-Yves Leloup nous (dé)montre qu'il est toujours à la page, ni démodé ni conventionnel.
    L'ancien qui traduisait il y a quarante ans avec André Chouraqui certains passages de la Bible hébraïque (dont le "en marche" des béatitudes ou le “va vers toi" du cantique) est toujours en verve et en verbe. Il incarne véritablement comme d'autres (une tendre pensée à Annick de Souzenelle) la promesse du Christ et de la survenue du Royaume en cette vie. Un témoignage d'une importance cruciale en ces temps troublés.